Il est désormais possible de se faire financer une formation LiveMentor !

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Alexandre Dana

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Se faire financer une formation LiveMentor, c’est possible !

12 mois.

C’est le temps qu’il a fallu à notre équipe pour décortiquer le fonctionnement du financement des formations en France et mettre sur pied une équipe dédiée à l’accompagnement des élèves.

Monter un dossier de financement pour une formation n’est pas une chose aisée. Nous sommes donc disponibles pour aider tout entrepreneur à avancer dans ses démarches administratives. Il suffit pour cela de nous contacter en réservant un créneau sur ce calendrier.

I. L’histoire de LiveMentor
II. Les différentes étapes à suivre pour rendre les formations LiveMentor finançables
III. Une question pour vous

L’histoire de LiveMentor

12 mois, cela semble une éternité, surtout dans une structure comme LiveMentor. C’est 1/6ème de notre âge quand on y pense : c’est loin d’être négligeable.

Cela va même totalement à l’encontre de la métaphore du skateboard dont je parle souvent.

“Penser skateboard”, c’est cette idée selon laquelle il vaut mieux se lancer vite pour tester son projet, en se jetant à l’eau quand il ressemble davantage à un skateboard qu’à une voiture de course.

Cela reste vrai : pour apprendre, il faut se lancer. Pendant des années, je conservais des brouillons de newsletters au chaud sur mon disque dur.

J’étais éternellement insatisfait : j’adorais écrire, mais mon style ne me semblait pas à la hauteur. Je voyais toujours quelque chose à retravailler.

Sauf qu’ils ne me servaient à rien en l’état. Il a fallu qu’un jour je me fasse violence pour finir par appuyer – terrifié – sur le bouton “envoi” de MailChimp et faire partir la première édition de cette newsletter.

J’ai a priori survécu – mais cela a surtout été le début de conversations passionnées avec mes élèves. Sans ce lancement, je serais passé à côté de rencontres clés et d’heures d’échanges capitales sur la pédagogie. Cela valait donc la peine d’appuyer sur “envoi”, même si tout n’était pas parfait.

Je crois cependant que l’on a tôt fait – en particulier dans l’entrepreneuriat – de confondre bons principes et vérités générales.

Le skateboard est l’un des principes clés de notre pédagogie, mais je crois que l’on se tromperait à vouloir l’appliquer à toutes les composantes d’un projet.

Cela rejoint d’ailleurs mon avis sur ce que les anglais appellent le “fake it until you make it”.

C’est cette idée selon laquelle on gagne à prétendre savoir faire des choses, en se disant que l’on pourra toujours les apprendre chemin faisant. Par exemple, en acceptant des contrats de conseil sur une thématique que l’on ne maîtrise pas encore totalement.

Ou en signant une grosse commande sans savoir exactement comment livrer une quantité inédite. On se dit que l’on trouvera des solutions en cours de route.

Il y a toujours une part d’inconnu dans la nouveauté : c’est évident, et dans bien des cas cette attitude est un excellent remède au syndrome de l’imposteur.

Je crois néanmoins qu’il faut prendre garde à ne pas généraliser cette idée à l’intégralité de son projet.

Si ce dernier doit avant tout demeurer un skateboard agile, certaines pièces de l’engin doivent avoir le niveau de précision d’une pièce de ferronnerie d’art.

Reste à bien savoir lesquelles, et c’est d’ailleurs là toute la difficulté. Lors du lancement de LiveMentor par exemple, je voulais devenir expert en tout pour maitriser l’intégralité des composantes du projet.

J’ai par exemple appris à coder (pendant 3 ans tout de même), car je voulais que rien ne m’échappe sur l’interface. J’ai aussi passé des heures et des heures à penser à la beauté des pages du site, en m’intéressant au design, puis au graphisme…

Le problème, c’est que rien de tout cela n’allait radicalement faire la différence pour LiveMentor.

Même le plus fantastique des logos n’allait pas aider nos élèves à entreprendre. Le design a du pouvoir, mais il ne donne pas confiance, il ne challenge pas, il n’écoute pas…

Quand bien même j’y serais parvenu, que je sois dans les 1% des meilleurs designers de France n’aurait pas aidé LiveMentor.

Lorsque je m’en suis rendu compte, la déconvenue était totale. J’étais extrêmement frustré d’avoir gâché tout ce temps sans que cela ait fait avancer mon projet.

Comme par réaction, je me suis d’ailleurs ensuite pris à faire les choses rapidement, parfois trop d’ailleurs. Comme si je voulais à tout prix éviter de perdre du temps en me forçant à aller vite, très vite.

J’ai réalisé par la suite que le problème ne venait pas du fait de consacrer du temps aux choses, bien au contraire, mais d’identifier celles qui comptaient réellement pour mon projet.

J’ai appris qu’il fallait accepter d’avoir un rapport un peu schizophrénique au temps, en faisant cohabiter tour à tour une urgence frénétique (tester, se tromper, itérer, etc) et une patience d’artisan pour devenir expert dans les sujets qui comptent.

Cela peut sembler simple, mais pour trouver les sujets sur lesquels être véritablement expert fera une différence colossale pour votre projet, il faut souvent revenir aux fondamentaux mêmes de votre mission.

Pour notre élève Gilles et YupWeGo, son entreprise d’assurances pour voyageurs, une connaissance absolue de la législation en vigueur dans chaque pays est par exemple indispensable. Il ne pouvait pas faire l’économie d’un immense travail de recherche en amont du lancement.

Pour nous, l’une des missions clés de LiveMentor est d’avoir des formations accessibles. Je n’ai rien inventé ici : la formation est un droit dans de nombreux pays depuis longtemps.

L’un des moyens concrets pour parvenir à nos fins est donc de permettre aux élèves de pouvoir faire financer leurs formations par un organisme tiers s’ils le souhaitent.

Les différentes étapes à suivre pour rendre les formations LiveMentor finançables

Pour rendre les formations LiveMentor finançables, il a fallu :

  • Comprendre l’écosystème du financement de formations : qui finance quel type d’individu ? quelles sont les différentes options possibles pour un entrepreneur qui souhaite monter son projet ? Un vrai labyrinthe dans lequel on peut se perdre.
  • Apprendre à parler un langage administratif curieux : comprendre ce qu’est un OPCO, l’AIF, le CPF.
  • Bien anticiper la réforme de la formation professionnelle de Janvier 2019.
  • Assister à une multitude de colloques sur le financement des formations
  • Se faire coacher par trois experts du financement des formations
  • Passer des dizaines et des dizaines d’heures au téléphone avec des organismes financeurs pour comprendre leurs besoins et tenter de les anticiper au mieux.
  • Lire des centaines d’articles sur le monde de la formation.
  • Regarder des webinars sur “la mise en place de procédures de suivi de qualité dans le monde de la formation professionnelle”
  • Recruter et former une équipe de 5 personnes, spécialistes dans l’accompagnement de créateurs d’entreprises qui montent un dossier de demande de financement.

Alors oui, ce n’est pas forcément “glamour” : nous parlons ici d’heures et d’heures à éplucher des textes de lois, à nager dans des papiers écrits tout petit et à froncer les sourcils.

Mais cela fait vraiment la différence pour nos élèves.

Nous aidons les élèves à choisir la meilleure option de financement et nous constituons le dossier pour eux en centralisant toutes les pièces en assurant le suivi des documents.  D’ailleurs, il suffit de contacter l’équipe LiveMentor pour monter un dossier de financement.

L’idée est d’accompagner les élèves pas à pas, pour ne jamais les laisser seuls face aux documents administratifs : cela doit leur sembler facile !

On ne peut pas se permettre de faire semblant de maîtriser ces compétences. On ne peut pas faire d’approximations avec la loi, ou avec un élève qui prépare son rendez vous Pôle Emploi : c’est un devoir pour nous de faire de notre mieux pour l’accompagner.

Une question pour vous

Je trouve vraiment dommage que l’on valorise peu aujourd’hui ceux qui consacrent des heures à devenir experts dans leur domaine. La sueur et les efforts de longue haleine ne font plus vraiment les gros titres de la presse sur l’entrepreneuriat.

On préfère valoriser les sprints, mais je crois qu’il faut réapprendre à reconnaître et valoriser les sujets qui nécessitent un marathon.

Je vous invite d’ailleurs à vous poser la question : s’il y avait une expertise à développer pour faire résolument la différence sur votre projet, quelle serait elle ? J’adorerais lire vos réponses en commentaire.

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Alexandre Dana

Co-fondateur et CEO de LiveMentor