Marie Olivier : Créatrice de Owl In Agency

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Aurélie Surget

Illustration de Marie Olivier : Créatrice de Owl In Agency

Aujourd’hui on vous présente Marie. Après 7ans à avoir testé de nombreux métiers, elle décide de se lancer dans la production. Découvrez son histoire. 

Présente-nous ton histoire Marie :

  • Ton parcours

Je m’appelle Marie et je viens de la campagne, du froid du Nord de la France. Très jeune je cherchais le soleil, la liberté, le voyage. Comme beaucoup d’êtres humains sans doute. 

J’ai fait une école de commerce, je me souviens avoir sélectionné cette école parce qu’elle incluait des voyages dans son programme et l’étude de plein de sujets que je voulais découvrir : l’économie, la négociation, le marketing… Je m’intéresse toujours à ces sujets. Je me suis spécialisée en marketing et – attention concept fumeux – management international.

J’ai terminé mes études il y a 7 ans et j’ai exercé tellement de métiers depuis : business developper (commerciale pour la jouer française), analyste, responsable de magasin…

Depuis 5 ans je suis freelance et je conseille les entreprises pour leur marketing et leur communication. Je les aide à être influentes en diffusant leur vrai discours, leurs vraies valeurs, ce en quoi elles croient. Ce n’est pas simple, car en entreprise on utilise un langage corporate qui ne veut souvent pas dire grand-chose. Tout le monde veut être « innovant » et « responsable » mais peu le sont vraiment. Et communiquer sans être vrai, honnête envers soi-même, cela n’a vraiment aucune valeur.

Une marque est un concept abstrait qui a pourtant une grande force. Pourquoi ? Parce qu’elle transmet une vision du monde et de la vie. Je veux transmettre ces visions. 

  • Ton projet

Cet été, j’ai créé une agence de production pour aller plus loin que le conseil et les mots et produire des contenus hyper impactants : vidéos, motion design, sites web éphémères… J’utilise des leviers très puissants, qui font vibrer tous les êtres humains, pour transmettre les messages. 

Mon objectif est de faire grandir cette agence de production, et en parallèle, ou ensuite, de créer un média d’un nouveau genre…

  • Les premières idées

Mes premières idées datent vraiment, et elles évoluent avec le temps. Au début je voulais « faire du marketing », après je voulais « créer des images de marque » ou encore « écrire ». Rien de bien concret 😉 !

  • Les démarches de création

Je n’ai pas vraiment eu de démarche de création… J’ai juste créé. Le mot « démarche » met déjà une barrière, une difficulté là où en fait il n’y en pas. « Quand on veut on peut » c’est très classique mais très vrai.

  • Les difficultés rencontrées

J’ai rencontré quelques difficultés c’est sûr, mais elles ont évolué avec le temps. Ma grande difficulté de toujours c’est d’organiser et structurer. C’est contre ma nature créative mais j’ai appris à le faire car c’est nécessaire quand on entreprend, que ce soit en tant que freelance ou cheffe d’entreprise. 

Devenir freelance fut facile pour moi. Devenir cheffe d’entreprise, un peu plus compliquée. J’ai dû exploser un certain nombre de limites psychologiques. Je me disais que je n’avais pas encore assez d’argent ou que j’étais trop jeune. De bonnes excuses de victime que j’ai dégagées en me faisant coacher.

Quel a été le déclic pour entrer dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Je n’ai pas eu de déclic. Entreprendre a été une construction, et elle n’est pas terminée d’ailleurs. L’entreprenariat a été une réponse à des projets de vie : d’abord le freelancing parce que je voulais plus de liberté dans mon emploi du temps et que j’aimais bien être volage, changer de contexte tous les 3 mois. Et je voulais pouvoir augmenter mes revenus comme bon me semblait. En freelance tu peux faire x2 chaque année, qui va-t’en empêcher ? J’ai adoré ça. 

Une fois « entrée » dans ce monde, un peu par hasard, impossible d’en ressortir pour moi. Alors j’évolue, je crée mon agence, bientôt mon média, j’embauche, je m’associe… C’est flippant et grisant à la fois. Je crois que c’est ça le déclic. Ces pics de peur et de joie quotidiens.

Comment as-tu vécu ton expérience LiveMentor ? 

Très bien, comme presque toutes mes expériences entrepreneuriales. J’ai fait une première formation avec LiveMentor, ensuite un coaching. J’avais surtout besoin de me mettre des coups de boost. Avoir des rendez-vous réguliers avec une coach, cela force à combattre la flemme qui peut arriver souvent quand on est seul maître de son emploi du temps !

Quelles sont les prochaines étapes dans le développement de ton projet ?

Augmenter fortement mon chiffre d’affaires pour pouvoir réaliser des rêves de plus grande envergure. Des rêves personnels comme la construction d’une maison de folie avec un jardin et des cascades, et des rêves qui dépassent ma personne : mettre en valeur des femmes puissantes, diffuser des choses vraies même si elles ne sont pas politiquement correctes.

Si tu devais recommencer à 0 demain, que changerais-tu ?

Je me ferais plus vite confiance : j’aurais juste aimé comprendre plus tôt que tout est possible. Et j’investirais davantage mon argent dans des domaines « à risque ». 

Un conseil pour les personnes qui veulent se lancer ?

Si vous souhaitez vous lancer et que vous ne l’avez pas encore fait, qu’attendez-vous ? Allez-y !

Pour aller plus loin…

Vous avez aimé le portrait de Marie ? Découvrez celui de Solène Védrine, de Gaële Gerbaux et de Jessica Lemaire qui ont un parcours similaire.

Pour retrouver l’ensemble de nos portraits d’entrepreneur, c’est par ici.

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