La communauté, dixième étape du livre La Méthode LiveMentor
La communauté, c’est le secret de toute entreprise qui dure.
C’est aussi la dixième étape du livre La Méthode LiveMentor que nous allons explorer dans cet article.
Vous le savez, j’aime les entreprises durables et résilientes. Si c’est également votre cas, vous allez apprécier cet article !
Connaissez-vous l’histoire d’Aminata, fondatrice du média « Cosmétiques Naturels » ?
Aminata a lancé ce projet il y a plusieurs années, alors qu’elle était encore étudiante.
À l’adolescence, elle adorait confectionner ses propres masques de beauté. Elle en était très fière !
Pendant ses études supérieures, elle ne cessait d’imaginer, de fabriquer, puis de tester ses produits de beauté faits maison.
Elle partageait ses expériences et ses apprentissages sur la première version de son blog « Cosmétiques Naturels ».
Elle se découvre une âme d’entrepreneur le jour où elle tape dans Google « Comment faire connaître un blog ? ».
Aminata vient de mettre un pied dans un tourbillon !
Les débuts de la gloire
Elle découvre alors un monde nouveau, celui des infopreneurs, des médias en ligne, de l’optimisation de référencement naturel et des articles très longs à propos des meilleures pratiques de conversion sur un site Internet.
Cette découverte passionne Aminata. Elle passe des heures à parcourir ces blogs.
Elle apprend énormément de choses, qu’elle met directement en pratique et construit un blog de qualité.
Résultat, elle touche ses premières centaines d’euros de chiffre d’affaires, avant même de déposer les statuts de son entreprise !
Elle est payée « sous le manteau » par une grande marque de cosmétiques naturels pour une enquête sur l’un de leurs produits.
Ça y est, Aminata n’a même pas fini ses études qu’elle est déjà lancée sur le chemin de l’entrepreneuriat à toute vitesse.
Elle prend confiance et comprend ce qui compte pour faire marcher son entreprise : attirer toujours plus de visiteurs sur son site et ses articles.
Aminata passe à l’action, elle prend des cours et devient très, très forte en référencement naturel.
Grâce aux formations qu’elle suit, son site passe de 10 000 à 100 000 visiteurs uniques mensuels en dix-huit mois !
C’est ce que j’appelle une croissance exceptionnelle. Elle crée, par exemple, un annuaire très dense de toutes les marques de cosmétiques naturels, qui occupe de belles positions dans Google.
Elle apprend également à diversifier son modèle économique afin de le rendre plus résilient :
- Elle place de la publicité à droite de ses articles sur le blog.
- Elle insère quelques liens affiliés aux bons endroits pour toucher des commissions d’Amazon.
- Elle recrute une personne pour s’occuper exclusivement des relations du site avec les plus grandes marques.
- Elle développe également une activité d’agence : elle conseille des marques de son secteur sur leur stratégie marketing. Ce n’est pas l’activité qu’elle préfère, mais c’est très bien rémunéré !
Mais Aminata est inquiète.
La sécurité de l’indépendance
Ce qui l’empêche de dormir le soir, c’est la dépendance de son site Internet à Facebook et à Google.
Oui, elle réalise un trafic important, mais elle ne “possède” pas la fidélité de ses lecteurs.
Si un jour, Google décide de changer d’algorithme et de retirer son site Internet de la première page, elle aura un sérieux problème !
Et Facebook l’effraye encore davantage.
Avez-vous entendu de ces pages Facebook qui comptent plusieurs centaines de milliers de likes qui disparaissent du jour au lendemain ?
Des entreprises entières se sont construites autour de ces pages Facebook – leur disparition est une vraie catastrophe.
Aminata n’oublie pas, que d’une certaine manière, elle reste “locataire” de ces plateformes.
Elles lui envoient du monde tous les jours sur son site, mais ce n’est pas Aminata qui dicte les règles.
Elle a envie de construire une maison plus solide, durable et résiliente.
Comment aider Aminata à rendre son activité plus durable ?
Ah, la dépendance à Facebook ou Google…
Je pourrais vous raconter de sacrées histoires à ce sujet !
Aminata a déjà atteint un sacré palier dans son activité, mais elle sent qu’elle doit se renouveler pour continuer à progresser.
Sa problématique peut être résumée en deux points :
- Son entreprise dépend des plateformes Facebook et Google, et des transformations de leurs algorithmes de diffusion.
Au moindre changement, son site est à risque. - Son lectorat n’est pas fidèle.
Les lecteurs affluent parce que son activité dispose d’une grande visibilité, et non parce qu’ils suivent l’entreprise. Ils n’y sont pas attachés, et si la visibilité disparaît, le lectorat disparaîtra aussi.
La solution pour Aminata tient en un mot : communauté.
Chez LiveMentor, nous connaissons bien cette situation de dépendance.
À une époque, Facebook était le principal outil que nous utilisions, et de très loin, pour faire connaître nos formations.
Le nouveau rôle de la communauté
Comme Aminata, nous avons fait le constat que c’était une situation très dangereuse, qui mettait en danger toute l’entreprise.
Nous avons réagi en construisant une communauté d’entrepreneurs passionnés.
Et sans cette communauté, LiveMentor n’aurait sûrement pas survécu.
Aujourd’hui, notre première force est d’avoir réussi à constituer un réseau soudé d’anciens élèves qui s’entraident chaque jour par le biais d’un groupe Facebook. Le rythme des échanges y est vertigineux : 32 000 messages ou commentaires y sont postés chaque mois.
La clé d’une communauté, c’est la notion de confiance.
Il y a plusieurs décennies, les échanges s’effectuaient essentiellement entre des gens qui se connaissaient, car Internet n’existait pas.
Désormais, les communautés s’organisent en ligne, via des groupes Facebook ou des outils comme Discourse, Slack ou Discord.
Il n’a jamais été aussi facile de créer une communauté autour d’un centre d’intérêt ou d’une entreprise. À conditions de générer de la confiance.
Les communautés puissantes
Nous insistons énormément sur ce point dans notre formation Marketing Digital : aujourd’hui, les entreprises ne se construisent plus autour d’un produit, mais autour d’une communauté.
L’enjeu n’est plus de bâtir des usines bien aménagées permettant d’industrialiser des lignes de production ; il s’agit de fonder des communautés de gens passionnés et de développer des écosystèmes vertueux de produits, d’activités ou de services.
Je peux vous citer des centaines d’exemples :
- Marie Kondo a créé une communauté de personnes passionnées par le rangement et le développement personnel.
Autour de cette communauté, on trouve des livres, des séries télévisées, des formations, et surtout un réseau mondial de centaines de consultants certifiés. - Hélène de Vestele, alumni LiveMentor, a fondé Edeni, une communauté qui rassemble ceux qui veulent s’investir pour la transition écologique autour d’événements et de formations
- Duolingo a créé une communauté exceptionnelle autour de l’apprentissage des langues.
C’est cette communauté qui a permis à cette application mobile de se lancer dans 80 pays différents avec seulement 47 employés, en générant plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. - Une autre alumni Ondine Martinez, a réussi à collecter plus de 11 000 euros pour le financement participatif de sa marque de tapis de yoga grâce à sa communauté de milliers de personnes, patiemment construite sur Instagram et sur son blog durant deux longues années
Pourquoi les communautés sont-elles si puissantes ?
Parce qu’elles ne se copient pas. On ne peut pas, du jour au lendemain, recréer les relations, les échanges, la confiance et les mythes partagés.
On peut copier le design d’un site Internet. On peut copier des produits. On peut copier des slogans. Mais pas une communauté.
Une communauté est une barrière à l’entrée.
Qu’est-ce qu’une barrière à l’entrée ?
C’est ce qui rend le travail très difficile pour vos concurrents, c’est ce qu’ils ne peuvent pas répliquer facilement, ce qu’on ne peut pas copier en un claquement de doigts.
Un brevet sur une technologie constitue une barrière à l’entrée. Une technologie très développée constitue une barrière à l’entrée.
Et des milliers de personnes qui se réclament de votre mouvement constituent une barrière à l’entrée phénoménale !
La construction de communauté est également un axe majeur de notre formation Copywriting.
Car l’écrit est un excellent moyen pour partager vos valeurs et attirer à vous des personnes qui possèdent les mêmes intérêts.
Ce que je trouve le plus exceptionnel, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une audience de centaines de milliers de personnes pour que cela fonctionne.
Il suffit de trouver quelques personnes qui nous ressemblent, d’autres passionnés !
Dans La Méthode LiveMentor, je livre des méthodes très pratiques pour guider chaque entrepreneur dans la construction de sa propre communauté : que vous soyez freelance graphiste, fan de romans médiévaux japonais, e-commerçant ou blogueur.
Je suis ravi de voir chaque jour que nos lecteurs se passent le mot et construisent leur communauté sur Internet !
Cet article contient des extraits de La Méthode LiveMentor. Vous pouvez vous procurer le livre en librairies, à la Fnac ou sur Amazon. !
PS : Nous approchons bientôt la dernière étape de La Méthode LiveMentor ! Surveillez-bien mon prochain article dans cette rubrique, nous allons voir comment faire pour mettre en place des systèmes pour gagner 10 heures de libre chaque semaine dans son calendrier !
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