Comment choisir un titre digne d’un best-seller

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Alexandre Dana

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Comment rédiger un titre digne d’un best-seller

En 2007, le premier livre d’un auteur américain se retrouve directement dans le classement des meilleures ventes établi par le New York Times. Et ne l’a pas quitté pendant 4 ans.

Comment est-ce que c’est possible ?

Ce jeune homme était complètement inconnu au bataillon. Il ne faisait pas partie des cercles de littérature traditionnels, n’avait pas de réseau important, et ne venait pas non plus d’une famille particulièrement littéraire.

Lui, son truc, c’était les kanjis : une sorte d’alphabet aux origines chinoises, mais utilisé par les japonais. Autrement dit, rien ne le pré-destinait à embrasser une carrière d’auteur best-seller !

Pourtant, les chances sont aujourd’hui assez bonnes pour que son nom vous dise quelque chose : je parle de Tim Ferriss.

(Si vous n’avez jamais entendu ce nom-là, continuez à lire encore un peu. Ses techniques vont vous épater.)

Je reçois sa newsletter tous les vendredis, et la quantité de contenu est assez impressionnante. Car il ne s’est pas limité à son premier livre : il en a écrit 5 supplémentaires, propose aussi des articles, et surtout l’un des podcasts les plus populaires du monde (sobrement intitulé The Tim Ferriss Show). C’est une excellente référence, et je vous conseille vivement d’y jeter un coup d’œil (et vous faire votre propre avis).

Mais le point de départ de cette gloire soudaine, ça a vraiment été ce livre (dont je vous parle depuis le début de cet e-mail) : La Semaine de 4 Heures.

La semaine de 4 heures

Dans ce bouquin, Tim raconte comment il a optimisé son temps de travail pour se libérer du temps libre. Avec pour objectif… et bien, tout est dans le sous-titre.

Je ne veux pas trop m’attarder sur ce que je pense de son contenu. Certaines pratiques qu’il utilise, comme le recours à des « assistants virtuels » (comprenez « des travailleurs indépendants payés à la tâche ») par exemple, peuvent parfois manquer d’éthique. Par contre, que ce livre ait si vite atteint les sommets des ventes aux Etats-Unis, ça c’est intéressant !

C’est ce que j’aimerais vous raconter aujourd’hui. Parce que ce succès n’est en rien dû au hasard.

Retournez le pouvoir de Google en votre faveur

En 2007, Tim Ferriss a été plus malin que tout le monde.

Il avait parfaitement conscience que le danger pour un livre, c’est d’être noyé dans la masse. D’être celui qui se retrouve sur l’étagère du haut, ou coincé entre 2 énièmes bouquins de développement personnel. Bref, d’être invisible.

Et le seul moyen pour un livre de se démarquer, c’est d’utiliser son meilleur atout : son titre.

Les rares fois où je me rends dans une librairie (la faute à Amazon), c’est comme ça que je fais mon choix. Je suis comme un robot, dont les yeux naviguent mécaniquement sur les étalages jusqu’à ce qu’un titre accrocheur attise ma curiosité.

Pour « provoquer » cette curiosité chez les gens comme moi, Tim Ferriss a donc décidé de tester séparément plusieurs titres avant d’envoyer son livre en publication.

Sur le principe, rien de très innovant. En revanche, la manière dont il a réalisé ces tests est assez étonnante.

1. Faire une liste de titres potentiels

Tim a commencé par faire une simple liste de quelques titres qu’il trouvait suffisamment accrocheurs. Parmi eux, il y avait Broadband & White Sand ( « Bande Passante et Sable Blanc »), Millionaire Chameleon (« Le Caméléon Millionaire ») et le fameux The 4-hour Workweek (« La Semaine de 4 Heures »).

2. Créer des Google Ads pour chacun de ces titres

Tim s’est ensuite créé un compte publicitaire Google, et créé plusieurs publicités pour vendre le même livre. Mais chacune des ces ads utilisait un titre différent dans la liste, tout en ciblant les même personnes (celles intéressées par les livres de sa thématique).

3. Analyser le taux de clic de chacune de ces Google Ads

Après quelques jours et une centaine d’euros investis, Tim a réalisé que le troisième titre de sa liste (The 4-hour Workweek) attirait bien plus de visiteurs que les autres propositions. Tim Ferriss venait ainsi de trouver le titre qui provoquait la curiosité chez ses lecteurs potentiels. En somme, il venait de trouver le titre idéal.

Il a donc utilisé Google comme une sorte de librairie-test. Chaque clic correspondait à un visiteur qui posait son regard sur le livre, et le saisissait pour le feuilleter.

Nous serons tous d’accord pour dire que cette technique n’a évidemment pas assurée à elle seule le succès du livre. Mais je pense qu’elle y a grandement participé. Car de cette manière, Tim Ferriss a permis à son livre de remplir son principal objectif : se démarquer de la masse.

Testez vos titres, re-testez, et testez encore

En 2007, Tim Ferriss aurait pu complètement se planter.

S’il s’en était remis à sa première idée ou à l’avis de son entourage pour choisir son titre, ce livre serait peut-être passé inaperçu.

Soyons honnête : lorsqu’on a une idée, on pense toujours qu’elle est bonne. Pire, notre famille et nos amis pensent aussi qu’elle est super (du moins, le plus souvent) ! Ce n’est pas de l’arrogance, ni même de la mauvaise foi, c’est simplement la nature humaine.

Alors on s’y lance corps et âme, on investit du temps, de l’argent. Parfois même, on quitte son job ! Et l’euphorie tombe parfois aussi vite qu’elle est montée, parce que cette idée en laquelle on croyait tant n’est finalement pas si bonne.

La prochaine fois que vous souhaitez lancer un projet, même en parallèle de votre CDI, pensez à Tim Ferris.

Créez un compte Google Ads (ça prend 5 minutes), mettez de côté 100 € (ou même un peu moins), et lancez une petite campagne publicitaire. Allez au plus simple pour toucher vos potentiels clients, en ciblant les produits concurrents par exemple.

Si vous avez besoin d’un coup de main, réservez un créneau avec l’un de nos conseillers. Ils pourront vous donner quelques conseils (et vous faire gagner du temps). Et je ne sais pas si c’est utile de le préciser, mais c’est évidemment gratuit.

Vous pouvez faire le même exercice avec Facebook Ads : créez quelques publicités, visez les marques qui vendent des produits similaires au vôtre, et observez ce qu’il se passe. C’est même encore plus facile avec Le Bon Coin : publiez simplement une annonce, et regardez si l’intérêt existe.

Toutes ces petites techniques vous permettront de valider votre idée avant de vous lancer.

Elles vous éviteront de perdre du temps (et de l’argent) sur une idée qui ne générera jamais assez de ventes pour pouvoir en tirer un revenu, ou sur un produit trop concurrentiel.

Dernière chose : si vous souhaitez aller plus loin sur ce sujet, sentez-vous libre de me poser toutes vos questions. Je ferai de mon mieux pour vous apporter les réponses !

J’attends vos commentaires !

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Alexandre Dana

Co-fondateur et CEO de LiveMentor