Bilan 2022 : ma dixième année avec LiveMentor…

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Alexandre Dana

Illustration de Bilan 2022 : ma dixième année avec LiveMentor…

En 2022, LiveMentor, entreprise pilotée aujourd’hui en co-présidence par mon associée Anaïs Prétot et moi-même, a fêté son dixième anniversaire. Inspiré par les fantastiques bilans annuels rédigés par les fondateurs de l’entreprise BonneGueule, je vais tenter l’exercice.

Et je précise bien dès maintenant que cet article est totalement personnel, qu’il constitue le bilan d’une année de vie d’un entrepreneur, et non le bilan d’une entreprise.

C’est mon expérience, mes ressentis, et nullement une représentation de la totalité de la réalité de LiveMentor. Si vous désirez appréhender celle-ci, il faut mieux parler à différentes personnes de notre équipe, à nos mentors, aux personnes qui suivent nos formations, ou lire notre premier rapport d’impact.

LiveMentor est devenu bien trop grand & complexe pour qu’un seul cerveau (et un seul coeur) puisse l’analyser et le ressentir :

  • Près de 100 salariés
  • Près de 150 freelances, entre nos mentors et l’équipe qui crée chaque numéro de notre magazine Odyssées
  • 3 bureaux à Paris, Aix-en-Provence et Vannes
  • Des pics d’activité où 2 000 personnes suivent en même temps une de nos formations en ligne avec un mentor.

LiveMentor est décidément trop grand & complexe pour moi…

Il m’aurait été impossible d’écrire cette phrase il y a 6 ans. Je voulais tout contrôler, tout savoir, tout voir…

Heureusement pour ma santé mentale, j’ai appris à lâcher prise !

C’est d’ailleurs un des (nombreux) points où Anaïs a été un mentor pour moi, un mentor par l’exemple.

Be water, surrender.

Aujourd’hui, LiveMentor ne nous appartient plus et c’est très bien ainsi :

  • Notre pourcentage de détention du capital est (très) minoritaire
  • 99% des décisions au sein de l’entreprise se prennent sans notre accord
  • Même si nous jouons un rôle certain, la culture interne évolue via des dizaines d’influences différentes, et c’est sain.

L’intention de cet article n’est donc pas “voici comment j’ai joué mon rôle de Président d’une entreprise de 100 salariés, nos réussites, nos erreurs, ce que je vous conseille de faire, de ne pas faire, etc..

Mais plutôt “voilà ce que j’ai ressenti cette année, ce qui m’a traversé, avec ma perception des événements, mes propres biais, mes angles morts, et cela résonnera peut-être dans votre parcours unique”

C’est parti !

PS : si vous aimez aussi prendre un moment avec vous-mêmes, j’ai enregistré un épisode pour le podcast Métamorphose sur le sujet du bilan annuel ! J’y partage une série de 10 questions, dont les réponses ont été d’une aide décisive pour écrire cet article.

On ne se refait pas : en 2022, LiveMentor est un animal créatif & hyperactif

Pendant longtemps, j’ai regardé avec envie ces entreprises où tout marche comme sur des roulettes. Le mythe de la structure !

Je ne compte plus les soirées passées à écouter des podcasts d’entrepreneurs très forts en structuration ou des personnes capables de parler pendant des heures de la méthodologie OKR (qui permet de mettre les objectifs définis par l’entreprise au centre des équipes).

Je rêvais de mettre en place des process carrés, que tout le monde respecte, avec un contrôle absolu sur les chiffres, des dashboards mis à jour en temps réel, des fiches de poste stables et des plans annuels qu’on respecte.

2022 est l’année où j’ai définitivement compris que je ne serai jamais le bon président pour ce type d’entreprise et que la magie LiveMentor était ailleurs…

Prenons le sujet des fiches de poste stables par exemple.

La magie LiveMentor, c’est Nadège, notre responsable financement & formation professionnelle, qui accepte de prendre “l’épineuse” mission de répondre à un marché public en last minute, alors qu’elle n’a jamais fait, et le fait avec brio !

La magie LiveMentor, c’est Mehdi, notre directeur financier, qui se transforme régulièrement en mentor sur les sujets Finance & RH pour certains de nos entrepreneurs en formation.

La magie LiveMentor, c’est Fanélie, notre directrice partenariats qui débarque sur ce poste, sans aucune personne pour l’aider, en provenance du côté contenus des formations et opérations académiques, et qui… semble avoir fait ça toute sa vie.

La magie LiveMentor, c’est deux de nos commerciaux, Marie-Lou et Thomas, qui décident d’aller dans leur coin contacter des cabinets en outplacement pour faire connaître nos formations, une excellente idée !

La magie LiveMentor, Godefroy, responsable d’une partie de notre budget publicités, et Ilhem, responsable des événements, qui passent derrière la caméra dans notre studio vidéo pour tourner des vidéos ensemble, parce que c’est utile, et aussi parce qu’ils adorent ça (la preuve ici pour Ilhem)

La magie LiveMentor, c’est notre monteur vidéo David qui accepte d’être le DJ de la soirée de présentation de notre rapport d’impact.

J’ai des dizaines d’exemples supplémentaires, de moments où X fait ce qui n’était pas prévu pour lui, où on se dit “tiens, elle bosse là-dessus en ce moment, je ne savais pas”, où tout peut sembler un peu chaotique.

C’est organique, ça bouge, et… c’est le moteur de notre créativité.

Et ici, j’adore les mots de Sophie, notre responsable éditoriale et directrice de rédaction de notre magazine Odyssées, dans son incroyable papier de cadrage pour le numéro 25 intitulé “Permis de créer !” (une lecture qui transformera votre rapport à la création…).

La créativité n’est rien de moins que la capacité à produire des solutions nouvelles et singulières à une problématique.

À ce compte, on pourrait même dire que tout projet requiert de la créativité puisqu’il s’agit de produire quelque chose qui n’existait pas auparavant. Elle est partout.

Au boulot, c’est la nouvelle organisation de votre travail pendant le Covid, le logo que vous imaginez pour votre boîte, une négo finement menée, le réseau unique que vous tissez, la transformation logistique suggérée à un client, l’ambiance que vous insufflez au bureau ou votre mode de facturation (pourquoi pas !).”

Il y a sûrement un prix à payer à la créativité : un manque de synchronisation, des personnes blessées de découvrir un projet déjà lancé, des erreurs, des marches arrière, des aller-retour, un manque d’homogénéité.

C’est souvent visible dans le design ou le copywriting : on a progressé là-dessus, mais si vous regardez notre site Internet, nos réseaux sociaux, nos livres, notre magazine, on a encore des boulons à régler, tout n’est pas homogène.. Je pense notamment à la couverture de mon premier livre qui continue de me donner des sueurs froides, tant elle est incohérente avec le reste de notre identité visuelle.

J’ai aussi très envie qu’on fasse mieux en 2023 sur la capitalisation du savoir, qu’on puisse toujours mieux accompagner la N+1ème personne en formation en repartant des apprentissages de tous les précédents accompagnements. Notre NPS, l’indicateur qui mesure la satisfaction des personnes en formation, a progressé de 7 points en 2022 grâce au super travail de notre équipe Expérience Ops (les super-héros derrière et avec nos mentors); nous avons plus de 1 000 avis sur Trustpilot avec une note de 4,9 sur 5, mais…on peut (et on va) faire mieux. Il n’est pas question ici de créativité, mais de rigueur, du soin de l’artisan qui refait le même geste chaque jour, et plus concrètement de notre capacité à itérer sur nos systèmes d’informations (il est question ici de compétences dont je suis totalement dépourvu, et il m’a fallu du temps pour l’accepter ces dernières années…).

On va aller beaucoup plus loin dans la capitalisation du savoir, c’est mon espoir en ce début d’année 2023 et appuyer encore plus fort sur la formation de toutes les personnes qui sont au contact des personnes formées. On apprend en marchant, et la pire erreur serait d’arrêter de marcher tout court. Un enfant marche, se casse la figure, essaye à nouveau, se casse encore la figure, oubliant parfois de respecter les règles mises par ses parents, par l’école, etc..

En 2022, j’ai eu de nombreuses discussions avec mon ami Benoît, le fondateur de l’entreprise BonneGueule mentionnée au début de cet article, sur nos stratégies respectives. Elles m’ont fait beaucoup de bien à chaque fois.

Et je me souviens en écrivant ces lignes de notre conversation sur l’importance de la transgression dans une entreprise qui grandit. Benoît me partageait l’exemple de la marque finlandaise Savotta, une marque de sac à dos, conçus à l’origine pour les garde-frontières finlandais qui n’a pas peur de transgresser en testant la durabilité d’un de ses produits… avec un trébuchet !

Si nous continuons de muscler notre créativité, je suis certain que LiveMentor continuera d’aider des individus à évoluer professionnellement et personnellement.

Et en 2022, on a mangé des protéines et pris du muscle avec :

De la créativité sur de nouveaux projets

Sortir 7 nouvelles formations, c’est un boulot colossal.

Il y a la création de la formation bien sûr, mais surtout le recrutement de mentors dédiés, la formation de ces mentors, mais aussi la formation de nos conseillers d’inscription afin de bien faire correspondre la formation suivie avec le projet de l’apprenant, la création de campagnes de communication dédiées, l’adaptation du produit, et plein d’autres sous-chantiers…

  • Nous avons publié le premier livre dédié à la santé mentale des entrepreneurs avec Entreprendre et (surtout) être heureux, publié aux éditions Eyrolles, avec 250 pages d’outils à mettre en œuvre aujourd’hui pour mieux se connaître, travailler sur soi et retrouver le plaisir d’entreprendre.

Ce livre fut un projet intense, où j’ai laissé quelques plumes. J’ai eu l’idée du livre fin septembre 2021 après un été difficile sur tous les plans.

Durant cet été, nous avions bouclé une levée de fonds de 11 millions d’euros. Et si j’aime beaucoup Ring, le fonds d’investissement à impact qui a rejoint l’aventure, je déteste l’exercice de la levée de fonds. J’aime vendre pourtant (et la levée est avant tout un exercice de vente), mais je déteste faire des plans, ré-écrire des budgets, et tout exercice où on essaye de prévoir un avenir pour calmer nos peurs au lieu d’écouter notre intuition. Sur ces sujets, je vous recommande d’écouter ces vidéos de l’excellent Frédéric Laloux qui préconise simplement « d’aller là où l’organisation a spontanément envie d’aller”… L’été 2021 aura aussi été celui du décès de ma grand-mère que j’aimais beaucoup (et qui me manque souvent aujourd’hui), et de plusieurs choix dans ma vie personnelle autour d’un principe ré-affirmé : donner la priorité totale aux personnes que j’aime, et qui m’ont soutenu depuis des années.

J’ai commencé à écrire début octobre avec une énergie particulière, et ce projet a été la meilleure des thérapies. En parallèle, Estelle Haas m’a aidé à préparer une interview “créative” sur BFM pour l’annonce de notre levée de fonds, et j’ai à nouveau retrouvé, grâce à elle, le plaisir de l’enfant qui s’amuse. J’ai rendu le manuscrit en décembre, aidé à nouveau par ma coach éditoriale, Marjolaine Séréduik et son compagnon Stéphane.

Nous avons procédé à un lancement sur la plateforme Ulule, et j’ai multiplié les interviews dans l’espoir de provoquer un changement culturel avec un message fort : les années à sacrifier son bonheur pour son entreprise ne se rattrapent jamais.

Entreprendre et être heureux
  • Nous avons sorti 6 numéros de notre magazine Odyssées, un tous les deux mois ! Grâce au travail de toute une équipe coordonnée par Sophie, un nouveau format a vu le jour dès le début de l’année 2022 et trouvé son public.

Ce fut un plaisir d’explorer en profondeur des thèmes comme l’apprentissage, le bien-être, la créativité ou encore l’amour… en créant des passerelles entre ces thèmes et le quotidien des entrepreneurs.

Odyssées n’est pas qu’une réussite éditoriale, c’est aussi une vraie réussite logistique. Les kiosques, les Relay et les bureaux de tabac n’ont jamais reçu le moindre Odyssées. Nous préférons une distribution en ligne, pour éviter les impressions inutiles et les invendus jetés à la poubelle. Nous avons donc un imprimeur (la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts, une entreprise labellisée “Entreprise du Patrimoine Vivant”) qui envoie les numéros au service BigBlue qui gère le stockage, puis l’envoi aux abonnés, ou aux lecteurs qui achètent les numéros à l’unité (une autre nouveauté de 2022 !).

On ne se rend pas compte de l’extérieur, mais c’est un flux de production vraiment complexe, qui tient grâce à l’effort de toute l’équipe, aux outils branchés entre eux par Baptiste, notre directeur du Revenu, et la vigilance constante de Sophie qui relit chaque virgule, illustration, photo…

Mais quel plaisir de découvrir le résultat ! J’en profite pour saluer les camarades de la presse écrite, Olivier Cohen de Timary, fondateur et directeur de la rédaction de Socialter, et Pascal Greboval, rédacteur en chef’ de Kaizen. Ce sont deux magazines brillants qui méritent votre soutien. La presse écrite a énormément souffert de l’augmentation du prix du papier (x2 en un an), pensons-y… Passer une heure sur un bon magazine, c’est mieux que de scroller encore et encore sur les réseaux sociaux.

Odyssées
  • Grâce au travail d’Ilhem, nous avons organisé à plusieurs reprises les pétillants Défis LiveMentor, des événements en ligne sur 3 / 5 jours, suivis par plusieurs centaines de personnes à chaque fois, pour un coût tout doux (15 euros, en moyenne).

Chaque Défi est associé à un objectif (”lancer sa newsletter”, “trouver des clients sur les réseaux sociaux”, “créer son site Internet”, etc..) et repose sur un des fondements de la pédagogie LiveMentor : le passage à l’action très rapide.

Durant ces quelques jours, nous poussons les participants à mettre en application immédiatement dans leur entreprise les concepts vus ensemble, et ça marche!

Avis trustpilor sur LiveMentor
  • En 2022, nous avons enfin opéré deux promotions du Mastermind LiveMentor, un programme d’accompagnement réservé à des entreprises déjà rentables, avec une promesse qui me tient fort à coeur : construire une entreprise résiliente (et ça commence par la résilience personnelle de l’entrepreneur, son bien-être).

J’ai adoré cette expérience et il y aurait tant à dire ici..

Je pense aux séminaires en présentiel, avec des lieux exceptionnels (Le Bal Perdu et le Domaine du Taillé) que je vous recommande chaudement pour tous vos événements ! Je pense à l’entraide constante entre les entrepreneurs des deux promotions. Je pense à ces larmes lors de certaines sessions collectives lorsqu’un entrepreneur partageait des angoisses, vécues par d’autres. Je pense à ces découvertes dans l’animation d’un groupe, comme le bâton de parole, un outil servant à réguler la parole au sein d’un groupe, originaire des tribus amérindiennes, qui assure à son détenteur un droit à la parole exclusif. Je pense à ces initiations si excitantes au cracher de feu (la preuve ici), des expériences partagées qui ne s’oublient pas.

Je vous mets quelques photos de ces merveilleux moments :

Photo de groupe lors d'un séminaire en présentiel de LiveMentor
Lieu d'un séminaire en présentiel de LiveMentor
Lieu d'un séminaire en présentiel de LiveMentor

Ce Mastermind a été pour moi une sacrée béquille lors des 6 premiers mois de l’année 2022, où j’enchaînais les frustrations et difficultés (je reviens dessus plus tard dans l’article).

Le séminaire de la première promotion, réalisé au Bal Perdu (vraiment, allez-y si vous avez besoin d’un lieu pour un événement de 20 personnes ou moins), m’a notamment permis de sortir la tête de l’eau, grâce au soutien d’Ilhem et Estelle, les reines de l’organisation, de la gestion de groupe, et de la création de moments uniques.

De la créativité sur notre activité historique, les formations en ligne

  • Nous avons sorti une nouvelle version de notre site Internet ! Et il était très grand temps… Nous n’avions jamais réellement d’attention sur ce site. Il était le résultat d’années de bricolages, par des bricoleurs très talentueux, bien gentils de faire ça en parallèle de leur fiche de poste, encore un exemple de la créativité LiveMentor..

Le problème de l’approche “bricolage”, c’est qu’on construit une maison sur des fondations peu solides. Notre site était devenu illisible. Des dizaines de designs différents se mélangeaient. Les messages n’étaient pas homogènes. Les bugs se multipliaient. La dette, on doit la payer un jour !

Sous la supervision de Baptiste et avec l’aide d’une bonne dizaine de personnes de l’équipe, et principalement Anthony, Sarah, Anne-Charlotte, Hans et bien sûr Simon, notre freelance WordPress & Woocommerce.

Ce projet m’a rappelé à une de mes pires erreurs d’entrepreneur : à la création de l’entreprise en 2012, j’avais décidé ne pas utiliser un CMS comme WordPress ou Webflow pour notre site vitrine & e-commerce, mais plutôt de tout coder nous-mêmes. J’avais même suivi des cours en HTML, CSS et Javascript pour participer.. à mon mauvais choix stratégique ! Mais quelle erreur.. !

C’est le dur prix à payer de la place de fondateur : quand vous vous trompez, c’est souvent toute l’entreprise qui en souffre, pas uniquement votre mission ou votre département. Il m’est arrivé de faire des erreurs dont toute l’équipe a payé très sévèrement le prix pendant plusieurs mois, voire années.

Je prends des décisions vite, parfois beaucoup trop vite, cela rend folle mon amoureuse avec qui on envisage de partir vivre du côté de Chambéry, je peux avoir envie de choisir tel bien immobilier juste après avoir franchi le pas de la porte…

Bref, on y reviendra plus tard, mais si j’investis autant de temps sur les outils de connaissance de soi, c’est par espoir de mieux reconnaître mon impulsivité à l’avenir… et éviter par exemple à mon équipe de corriger des années de dette technique !

Cette nouvelle version de notre site, on l’aime ! Et on est fiers d’avoir aujourd’hui une belle petite maison capable de présenter nos formations, vous permettre d’acheter nos livres, notre magazine, de consulter notre blog, etc.. Le travail invisible, c’est aussi les ponts entre cette maison et les logiciels indispensables à l’activité de LiveMentor comme notre CRM Hubspot ou notre logiciel de facturation Pennylane.

Et comptez sur nous pour encore enrichir le site en 2023 ! On rêve d’aligner son identité visuelle avec celle de notre magazine Odyssées, d’ajouter de nombreux témoignages vidéo, d’y publier notre rapport d’impact, etc..

  • Grâce à notre équipe Produit & Tech, nous avons créé la formation intensive, le retour le plus demandé par nos apprenants depuis 2016 ! Il s’agit toujours d’une formation de 3 mois, mais avec désormais un rendez-vous de 30 minutes toutes les semaines (au lieu de toutes les deux semaines, dans une formation classique).

Il y a eu un sacré boulot pour transformer ce rêve en réalité : adaptation de l’interface côté apprenants et côté mentors, adaptation de notre outil de matching, adaptation de la gestion de la facturation côté mentors, mise en conformité des documents légaux, mise à jour de toutes nos séquences de communication durant la formation pour ne pas créer de friction etc..

Encore un exemple que le diable se cache dans les détails… Et qu’il faut mieux réduire l’éventail des fonctionnalités d’un produit, mais être nickel partout, que d’accumuler les fonctionnalités et laisser des bugs partout derrière.

  • Grâce à l’équipe Expérience Ops, nous avons organisé un super événement pour nos mentors le 25 novembre !
Les mentors de LiveMentor

Nos mentors ne sont pas salariés de LiveMentor, ce sont des entrepreneurs qui ont une activité en parallèle, et consacrent une partie de leur semaine à accompagner nos entrepreneurs en formation.

Nous sommes toujours soucieux de nouer une relation proche, pleine de confiance et de co-construction, avec les mentors. Dans d’autres organismes de formation, le formateur vient simplement “remplir ses heures” et je trouve ça terriblement triste…

Quelle joie de procéder autrement ! Lors de cet événement, nous avons pu proposer une séance photo à tous les mentors, réaliser des mini-interviews vidéo que nous diffuserons sur les réseaux sociaux bientôt, et plusieurs ateliers ont été animés dont des initiations à la Communication Non Violente (une compétence si utile !) et au Design Thinking.

Je ne regrette pas d’avoir mis mes vacances en pause pour passer faire coucou aux mentors lors de cet événement et j’ai hâte de recommencer cette année ! Il se crée toujours une ambiance assez unique quand on regroupe des passionnés de pédagogie entre eux pour une journée.

De la créativité au niveau de l’entreprise !

  • Nous avons organisé un nouveau séminaire annuel d’entreprise mémorable du 9 au 11 décembre dernier, et le bar se souviendra longtemps de notre passage 😊
Séminaire annuel d’entreprise de LiveMentor

J’adore nos séminaires, et on me dit qu’ils sont différents de ce qui se fait ailleurs (n’ayant jamais été salarié, je n’ai pas de point de comparaison !). Cela vient du génie de mon associée Anaïs, créatrice de cette tradition il y a quelques années, qui adore créer des moments créateurs de liens forts.

Cette année, on est allés à la montagne. On n’a pas parlé du budget 2023, on n’a pas parlé de nos méthodes de travail. On a commencé par sortir des villes (la montagne donc cette fois-ci, après les lacs près d’Aix les années précédentes), car la nature déclenche immédiatement un apaisement, une ouverture, une déconnexion. Cela fonctionne pour tous les êtres humains, c’est magique, préservons-là !

Nous avons lors du premier repas réparti les équipes sur des tables de quatre personnes, pour mettre ensemble celles et ceux qui ne se croisent pas au quotidien, n’étant pas dans le même bureau.

Et sur ces tables, on avait mis des cartes, issues d’un jeu publié par une entreprise qui s’appelle School of Life à Londres. Il s’agit d’un jeu qui permet de déclencher des conversations profondes grâce à des questions comme :

– Quel est mon plus grand défi ?

– Quelle est ma plus grande peur ?

– À quel moment me suis-je transformé au cours des dernières années ?

– Etc..

Le début de ce séminaire fut aussi l’occasion de présenter les “4 anges” du week-end !

Sur une idée, il me semble, de Godefroy, un des membres du trio de salariés organisateurs du séminaire, 4 autres personnes de l’équipe (Clémentine, Lionel, Gwendoline et Anne-Laure) ont accepté de jouer un rôle particulier le temps du week-end : être un “ange”, à savoir être reconnaissable par un petit badge sur leur pull et disponibles pour aider toute personne se sentant en marge du groupe, moins à l’aise que la moyenne ou simplement à la recherche d’une écoute.

J’ai adoré le texte rédigé par les anges à cette occasion :

Nous venons tous à cet événement professionnel avec notre bagage personnel (galère du quotidien, situation personnelle compliquée, problème de santé…). Pour certains, le simple fait de se retrouver en groupe peut générer de l’anxiété. Nous ne sommes pas tous égaux face à ce type d’événement.

Les “anges” sont là pour nous soutenir et offrir une écoute bienveillante et sans jugement afin de nous aider à gérer quelconque situation émotionnelle difficile qui pourrait survenir lors du week-end. N’hésitez pas à leur faire signe si vous en ressentez le besoin !”

J’ai trouvé cette idée formidable. Continuons dans cette direction !

  • Nous avons accéléré nos efforts RSE et ça fait plaisir. On a décidé d’opter pour une stratégie de « bon sens », en insufflant dans chaque département la conscience de notre impact sur les sujets RSE (environnement, social, gouvernance et impact/communautés). Au lieu de créer un post 100% dédié au sujet, on a préféré monter une équipe en interne avec des volontaires (Justine, Morgane et Cybil) qui ont pris la mission en parallèle de leur poste.

Nous avons passé un bilan carbone pour la première fois, et réaliser à quel point il était dur de maîtriser la donnée ! Si le sujet vous intéresse, je vous recommande d’aller voir du côté de Sami dont j’ai entendu beaucoup de bien. On a aussi réalisé une fresque du climat avec une quinzaine de personnes de l’équipe, et on prévoit en 2023 de refaire l’exercice dans chaque département. Grâce notamment au boulot de Morgane, nous sommes en train de devenir entreprise à mission, afin de formaliser notre démarche et embarquer notre écosystème.

On réfléchit aussi très fort en ce début d’année 2023 à la création de formations pouvant aider les entrepreneurs dans leurs démarches de transition.

  • Nous avons enfin exploré pour la première fois le rachat d’entreprises ! À la toute fin de l’année 2022, je me suis retrouvé pour la première fois à formuler des offres de rachat à d’autres entrepreneurs. J’ai pris plaisir à découvrir cette nouvelle partie du métier d’entrepreneur, mais je n’ai malheureusement rien à vous partager pour le moment.. Peut-être dans les prochains mois 😊 ?

💡 En écrivant cette première partie, je réalise qu’avec toute l’équipe, on a sacrément charbonné en 2022. J’en suis fier et… énervé contre moi-même. Il y a des moments où je n’arrive pas à voir ce qui avance, des moments où je suis persuadé que ça ne bouge pas, qu’on est bloqués, paralysés par notre taille. C’est bête, ça n’aide pas l’équipe et surtout je suis le premier à en souffrir. Je suis tombé régulièrement dans ce “jus de crâne” qui ne sert à rien dans les 6 premiers mois de l’année 2022, et j’ai failli le payer cher, je vous l’explique dans la deuxième partie.

Je suis tombé régulièrement dans ce “jus de crâne” qui ne sert à rien dans les 6 premiers mois de l’année 2022, et j’ai failli le payer cher, je vous l’explique dans la deuxième partie.

6 premiers mois vraiment difficiles pour moi… jusqu’à l’initiation à l’hypnose et le voyage intérieur

Nous sommes le 8 juin 2022, et je vois pour la première fois Bernard Werber sur scène au théâtre des Trois Baudets, boulevard de Clichy à Paris.

La chaleur est vraiment étouffante, nous sommes placés au dernier rang avec mes amis, et je m’inquiète de ne pas pouvoir profiter de l’expérience. C’est Killian, un ancien employé de LiveMentor, aujourd’hui très bon ami, qui m’a parlé pour la première fois de Bernard Werber, cet écrivain dont les conférences n’ont rien à voir avec une classique séance de dédicaces.

Accompagné par une harpiste, le Bernard nous propose cinq méditations guidées pour mieux se connaître, se rappeler qui nous avons été et découvrir qui nous allons devenir.

Je rentre bien dans l’expérience, et mon esprit “flotte” pour imaginer une vie antérieure où je suis une… danseuse perse qui répète ses gammes seule, au milieu de la nuit, dans un conservatoire situé en plein désert.

Je me souviens que le conservatoire est un magnifique dôme géodésique, transparent, qui permet de voir les étoiles. Mon inconscient doit faire une association avec un lieu visité quelques mois auparavant, aux Pays-Bas, dans le cadre d’une retraite particulière.

Dôme géodésique aux Pays-Bas

Je suis donc “parti” bien loin, j’ai adoré ce moment, et pourtant… je redescends sévère en lisant machinalement mes Whatsapp à la sortie du théâtre alors que nous montons dans un taxi.

💡 Lâcher mon téléphone le plus possible, et sanctuariser des moments de déconnexion (lors d’activités entre amis par exemple) est devenu une priorité croissante au cours de 2022. Et je compte bien accélérer là-dessus en 2023.

Quelques SMS viennent de mon associée, Anaïs.

Elle évoque un sujet de ressources humaines sur lequel nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord depuis des mois, presque depuis le début de cette année 2022. Le sujet me pèse de plus en plus, et dans le taxi, je vrille définitivement.

Une petite voix inutile s’allume dans ma tête. Sans m’en rendre compte, je commence à tout mélanger et à dramatiser la situation. Je suis, sans le savoir à l’époque, complètement dans la deuxième blessure de la porte rouge dans le livre du philosophe Fabrice Midal intitulé Les 5 portes. Cette deuxième blessure, c’est celle du renoncement.

Dans ce taxi, à ce moment-là, je renonce. Je renonce à trouver une solution à ce désaccord sur le pilotage, la gestion et les ressources affectées à une partie de leur entreprise. Il ne sert à rien que je rentre dans les détails opérationnels dans cet article. Cela serait irrespectueux pour les personnes concernées, mais surtout… le vrai problème n’est pas là. Le vrai problème, c’est ma capacité (ou plutôt incapacité) à gérer ma propre psychologie.

Ce qui me fait souffrir à ce moment-là, ce qui me fait perdre mon énergie d’entreprendre, c’est bien ma méconnaissance de moi-même et de mes mécanismes internes, et non la situation extérieure.

Dans ce taxi, à ce moment-là, je me sens seul, incompris, abandonné. J’ai l’impression que nous ne sommes plus proches avec Anaïs, que nous avons perdu notre capacité à nous parler, que le lien qui a permis son arrivée en-cofondatrice de l’aventure LiveMentor en 2018 n’existe plus vraiment. Je n’y crois plus, je mélange tout, je me ferme, je me crispe. Au lieu de reconnaître que ma souffrance vient d’une solitude, je raisonne à l’envers.

Je me tourne vers Benoît Wotjenka, mentionné plus haut (encore lui ! On a passé beaucoup de temps ensemble cette année et il a souvent été d’une aide essentielle), mon voisin dans le taxi et je lui dis :

“Voilà, ça y est, Benoit, on est arrivés au stade où LiveMentor est complètement bloqué, je n’arrive plus à avoir de l’impact sur la moindre des décisions, j’en ai marre, on a créé une organisation lourde, complexe, plus rien ne peut bouger. Cela fait des mois que je suis énervé par le même problème.

Je ne dois pas avoir les bonnes compétences en plus pour cette nouvelle étape du développement. Peut-être qu’il faut que je parte. Peut-être qu’il faut vendre l’entreprise.

En tout cas, on n’arrive plus à piloter ensemble avec Anaïs.”

Benoît, qui a plus de dix ans d’entrepreneuriat derrière lui et un paquet infini de bienveillance en lui, n’active pas le feu en moi, mais l’apaise. Je ne me souviens plus de ce qu’il m’a dit à ce moment-là. Il y avait une métaphore avec un serpent, mais ce n’est pas très important, l’essentiel est ailleurs : sa réaction me fait retarder l’envoi d’un message que je préparais pour Anaïs, contenant un mélange confus de toutes mes émotions évoquées plus haut.

Ce retard permet à un autre SMS d’arriver avant.. un nouveau SMS d’Anaïs m’annonçant que le problème vient de se résoudre de lui-même !

Je suis déboussolé.

Je reçois d’autres SMS et je réalise qu’on vient de se mettre complètement d’accord sur l’approche, le fond, la forme.

Et là, je me dis :

“Alexandre, tu es sacrément con. À quelques minutes près, tu allais envoyer un SMS pour tout arrêter, une bombe inutile, qui aurait pu casser ta relation d’associés. À quelques minutes près…”

Ce soir-là, j’ai compris que je ne me connaissais pas assez.

Si je ne me connais pas, je fais des bêtises, je risque de blesser l’autre, je peux prendre des décisions très vite regrettées. Si je ne me connais pas, je ne peux pas appuyer sur mes forces pour entreprendre. Et surtout, si je ne me connais pas, je ne peux pas comprendre les autres.

Cet épisode du 8 juin 2022 clôture 6 premiers mois vraiment difficiles à vivre de mon côté.

Vous me direz qu’il y avait quelques raisons concrètes de ne pas avoir le sourire tous les jours :

  • Ne pas du tout être rentables sur les 6 premiers mois de l’année, et connaître des moments très anxiogènes où on voit le chiffre d’affaires grandir sur un rythme de 15% annuel pendant que les coûts de structure prennent plus de 50% ! Même si je n’aime pas passer du temps sur les chiffres, je sais qu’ils sont contre nous à cette époque.
  • Les règles du jeu dans le secteur de la formation professionnelle sont constamment modifiées, il nous faut mettre à jour souvent dans l’urgence notre produit, nos process de passages de certification, etc…
  • Les aléas inévitables d’une phase de recrutement très forte à la fin de l’année 2021 : ce n’est pas simple de faire vivre toute une équipe ensemble, d’éviter les disputes, de régler les conflits, etc…

Mais ce sont au fond des détails ! Oui, des détails !

En 10 ans, j’en ai vu d’autres des crises, et des bien plus graves. Le problème était ailleurs, le problème était… à l’intérieur. Ces 6 premiers mois de l’année 2022 ont été durs à vivre parce que je ne me connaissais pas assez bien.

💡 Merci au passage à deux personnes en particulier pour ces 6 premiers mois de l’année 2022 : Sophie, notre responsable éditoriale et directrice de rédaction de notre magazine Odyssées, et Ilhem, alors responsable de notre communauté.

Pendant que c’était la tempête intérieure, je me suis replié sur des projets très “créa” : la réflexion sur les nouveaux numéros avec Sophie, la création de Défis en ligne avec Ilhem, etc.. Elles ont supporté mes sautes d’humeur, m’ont permis de sortir de ma tête bloquée pour bosser sur des projets passionnants, m’ont aidé à grandir.

Je pense aussi à Baptiste, alors Directeur du Revenu, avec qui j’avais un rendez-vous en visio tous les lundis à 9H30, qui s’avéra super utile. Quand je ne suis pas bien, j’ai beaucoup de mal à prendre du recul, je perds toute mon énergie sur des micro problèmes. Chaque lundi matin, je ressortais des rendez-vous avec Baptiste, avec beaucoup plus d’apaisement et de la clarté sur la situation générale.

Le plus fou dans toute cette affaire, c’est qu’il se passa ensuite, sur le deuxième semestre 2022, exactement ce qu’avait prévu Anaïs dans un email envoyé à toute l’équipe le 30 email 2022 où elle écrivait : “La crise est un filtre de vérité, une loupe grossissante supersonique. Elle force parfois à regarder la vérité en face, à découvrir des chemins de traverse qui jusqu’alors n’existaient pas et à accélérer des décisions que l’on tardait à prendre.”

Un email que j’avais sûrement archivé bêtement juste après lecture à l’époque !

La leçon de la deuxième partie de 2022 : me connaître… et connaître les autres

Après avoir donc cogité sévère sur les causes de ces 6 premiers mois difficiles, j’ai donc consacré une grande partie du deuxième semestre 2022 à découvrir des outils de connaissance de soi comme :

  • Le livre Les 5 portes du philosophe Fabrice Midal… qui déboucha sur la création d’une formation fraîchement lancée !
Les 5 portes : trouve le chemin de ta sipritualité

Ces dernières années, j’avais découvert de nombreux tests de personnalité et modèles comportementaux comme :

  • Process Communication (un outil de gestion de la relation créé par un psychologue américain, Taibi Kahler, à la demande de la NASA, oui, l’agence responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis), grâce à mon actionnaire Marie-Christine Levet, gérante du fonds d’investissement EduCapital, qui me fit cadeau du test et que je remercie encore !
  • le modèle DISC (un outil d’évaluation psychologique pour connaître son profil : Dominant, Influent, Stable ou Consciencieux)

Ces outils m’ont fait comprendre que je pouvais réussir tellement mieux, en agissant à partir de mes forces, là où c’est facile pour moi. Dans mon quotidien d’entrepreneur, j’avais fait du tri : je commençais à comprendre ce qui me donnait de l’énergie, les tâches pour lesquelles je ne voyais pas le temps passer (comme l’écriture). J’avais aussi pu éliminer certaines choses qui prenaient trop de place et me pompaient une énergie incroyable, comme la gestion d’un budget ou la mise en place de process carrés.

Mais jusqu’à ma découverte des 5 portes, j’avais l’impression que quelque chose manquait. Ces outils modernes sont trop rigides : nous sommes des entrepreneurs et aussi… des humains. Nous changeons, nous évoluons en permanence ! Et l’entrepreneuriat est sans aucun doute un changement permanent : les défis de la première année d’une entreprise ne sont pas les mêmes de ceux de la deuxième année, ni de la troisième…

Nous sommes toutes et tous, tout le temps, en pleine métamorphose (comme on l’a découvert dans un super numéro d’Odyssées). Et c’est pour ça que j’adore Les 5 portes. Cet outil m’a permis de découvrir à quel point j’aimais rentrer en relation avec l’autre, et à quel point mes blessures venaient du même endroit. J’y ai trouvé une clé de lecture ultra précieuse sur mes difficultés des 6 premiers mois de l’année 2022.

Après une première lecture, j’ai commencé à explorer le travail de Fabrice. Et quelque chose m’a plu immédiatement : à la différence de beaucoup de personnes dans l’univers du développement personnel, il existe une vraie “colonne vertébrale” dans son œuvre..

Fabrice a étudié et obtenu un doctorat en philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a publié plus de 40 livres, est directeur de collection chez Pocket et Plon, et a créé RESO – l’École de méditation où 5 000 étudiants ont été formés.

Fabrice n’appartient pas au monde des entrepreneurs, mais j’ai pris l’initiative de le contacter suite à ma lecture des 5 portes. En juillet 2022, je me suis aussi rendu à son séminaire sur l’hypersensibilité, un vrai bonheur.

Je suis devenu très curieux du travail de Fabrice, de tous ses livres publiés…

💡 Un petit truc à savoir à mon sujet : quand je découvre une personne dont j’apprécie le travail, je pars à la recherche de tout ce que je peux lire à son sujet !

Et plus je creusais, plus j’étais impressionné par l’outil des 5 portes.

C’était la première fois que je trouvais un outil aussi agile, qui n’enferme pas dans une case, qui est radicalement éloigné de toute dérive productiviste, qui ne propose pas un modèle pour être « performant à tout prix ». J’ai fait travailler sur le livre de Fabrice des entrepreneurs accompagnés en formations LiveMentor, nous avons affiné ensemble le modèle, et une première base d’une adaptation a vu le jour !

Fabrice a accepté le défi et nous avons donc travaillé ensemble pour voir comment la méthode des 5 portes pouvait concrètement s’appliquer aux entrepreneurs. On n’aborde pas un projet d’entrepreneuriat de la même façon selon que nous sommes mus par le bonheur d’agir, le bonheur d’entrer en relation ou le bonheur de voir clair. Ça a l’air tout bête, mais je crois que le savoir peut vraiment changer les choses.

Ensemble, nous avons fini l’année 2022 en tournant dans les bureaux de Fabrice une formation unique désormais disponible : « les 5 portes des entrepreneurs » !

J’en suis ravi.

Alexandre de LiveMentor dans les bureaux de Fabrice

Quel plaisir d’amener ce travail de Fabrice dans le monde des entrepreneurs.

Près de 500 personnes ont décidé de suivre cette formation lors de son lancement au mois de janvier 2023, c’est un beau succès pour commencer l’année !

  • Les intelligences multiples

J’ai découvert cet outil grâce au formateur Mohamed Boclet et je le trouve super pratique.

La théorie des Intelligences Multiples d’Howard Gardner, partagée dans son livre Frames of Minds : the Theory of Multiple Intelligence, a le mérite d’être très simple.

Elle distingue 8 types d’intelligence :

  • L’intelligence verbale / linguistique : exceller dans la maitrise des mots, savoir s’exprimer, argumenter, articuler un discours, aimer la parole, écouter et raconter des histoires, jouer avec les mots, écrire, faire des compte-rendus, lire, débattre, exposer, etc..
  • L’intelligence logico-mathématique : l’aptitude à analyser un problème ou une situation de manière rationnelle, en se basant sur les causes et les compétences, comprendre des principes complexes et abstraits, aimer observer, mais aussi classer, ordonner, calculer, mesurer, manipuler les chiffres, résoudre des énigmes, etc…
  • L’intelligence interpersonnelle ou sociale : saisir les émotions et les comportements des autres, savoir s’adapter et interagir, persuader, négocier, travailler en groupe, faire preuve d’empathie, etc..
  • L’intelligence intra-personnelle : comprendre et maitriser ses propres émotions, sentiments et réactions, avoir une bonne intuition, savoir être seul, etc…
  • L’intelligence visuelle-spatiale : pouvoir facilement se représenter mentalement l’espace, visualiser, projeter des images mentales, repérer les formes et les couleurs, avoir une bonne mémoire visuelle, etc..
  • L’intelligence corporelle-kinesthésique : la capacité à utiliser son corps pour s’exprimer, comprendre les mouvements du corps, avoir une bonne motricité, être habile de ses mains, savoir utiliser et interpréter le langage non-verbal, etc..
  • L’intelligence musicale-rythmique : la maitrise du rythme, la capacité à reconnaitre, mémoriser et créer une mélodie, etc..
  • L’intelligence naturaliste-écologiste: savoir observer et reconnaitre la faune, la flore, les minéraux et l’environnement naturel au sens large et à trier, regrouper et catégoriser des éléments.

C’est quand même plus sympa qu’un test de QI, non ?

Pour info, le test de QI, inventé en 1905 par Alfred Binet et remodelé maintes fois depuis, mesure avant tout la logique, la mémoire et le langage. Bref, les aptitudes qui sont les plus valorisées à l’école.. On voit bien avec l’outil des intelligences multiples que la magie de l’être humain est bien plus diverse !

  • Un coaching avec Pierre David, fondateur de l’Académie de la Haute Performance

À partir du mois d’octobre, j’ai commencé un coaching avec Pierre David, ancien boxeur de niveau, 5 fois finaliste des Championnat de France, qui accompagne aujourd’hui principalement des athlètes à gagner en confiance et sérénité.

J’étais super curieux de son approche… car je me suis mis très sérieusement aux arts du cirque en 2022, et plus précisément à un truc plutôt inconnu du grand public aujourd’hui, les sangles aériennes. Sur moi, cela ressemble à ceci et sur un des meilleurs au monde, cela ressemble à ça 🤣

Je ne veux pas devenir professionnel de cirque, mais je souhaite simplement aller le plus loin possible, explorer les possibilités de mon corps, et m’amuser.. Problème, c’était impossible pour moi de m’entraîner seul ! Je n’arrivais pas à trouver la motivation ! Avant de contacter Pierre David, j’avais fait le constat que la pratique sportive était devenue petit à petit essentielle dans mon quotidien. Tout comme monter à cheval est absolument essentiel pour mon associée Anaïs. Je crois qu’en l’observant, j’ai compris le besoin de vivre bien plus dans mon corps, et non seulement dans ma tête.

Je me suis mis à m’entraîner 6 fois par semaine, mais je bloquais régulièrement… dans ma tête justement, sur cette éternelle question “pourquoi n’arrives-tu pas à t’entraîner seul ?”. Et puis parfois, je m’inventais d’autres problèmes, je me racontais des histoires qui ne m’aidaient pas sur mon âge entre autres.

L’accompagnement de l’Académie de la Haute Performance a tout changé, et je remercie encore Pierre David. Son concept, la Dépolarisation, est promis à un grand avenir pour les athlètes, mais pas que.. Je vous recommande de suivre leur actualité via leur site Internet !

  • Une meilleure compréhension du syndrome Asperger

Et là encore, on remercie le camarade Benoît Wojtenka ! Lorsque nous sommes devenus amis, Benoît m’a partagé qu’il était Asperger, une forme d’autisme sans déficience intellectuelle. Via ses partages, j’ai découvert ce rapport si particulier au monde, et… cette force ! C’est une sacrée force.

On a tellement tendance à se braquer quand on entend le mot “autisme” alors qu’il y a tellement de richesses à explorer dans l’univers des neuroatypiques… Grâce à Benoît, j’ai pu bien mieux comprendre certaines personnes de mon entourage perso et pro qui sont autistes Asperger, un nouvel outil dans mon sac à dos !

Je vous invite d’ailleurs à écouter mon interview dans Graine de Métamorphose avec Paul El Kharrat qui s’est fait connaître par la télévision grâce — entre autre — à l’émission « les douze coup de midi » et qui est maintenant chroniqueur radio et écrivain (son livre Bienvenue dans mon monde est terriblement utile).

Devenir co-présidents de LiveMentor avec Anaïs pour démarrer 2023

Dans son superbe article bilan 2022, Benoît Wotjenka évoque son associé Geoffrey qui a officiellement quitté ses fonctions de directeur général de BonneGueule en avril 2022, mais reste toujours actionnaire (donc en partie propriétaire) de l’entreprise.

Il a alors une très belle phrase : “j’ai toujours dit que je préférais un ami heureux qu’un associé malheureux”.

💡 Benoît et Geoffrey ont d’ailleurs enregistré un podcast, où ce dernier raconte à cœur ouvert les raisons de son départ, liées à un burn out. Je recommande vivement l’écoute à tout entrepreneur qui veut protéger son bien-être.

J’ai adoré ce podcast. Certains passages ont résonné très fort avec mon apprentissage des 6 derniers mois de 2022, à savoir : Anaïs est mon associée et (surtout) une amie de près de 15 ans.

Regardons dans le rétroviseur (et vous trouverez plus de détails dans cet article LinkedIn) :

  • Nous nous sommes rencontrés avec Anaïs lors de nos études supérieures
  • J’ai fondé LiveMentor en 2012, avec deux associés historiques (Grégoire Clermont et Charles Lefebvre du Preÿ) qui sont partis vers d’autres aventures quelques années plus tard
  • Anaïs a d’abord rejoint LiveMentor en tant que salariée en octobre 2017
  • Elle a officiellement intégré le pacte d’actionnaires de LiveMentor à la rentrée de septembre 2018

Depuis 2018, je suis très fier du boulot que nous avons réalisé ensemble. Mais si côté entreprise, cela tournait bien, nous avions perdu peu à peu notre amitié depuis cette association.

Personne n’en parle en public, mais c’est monnaie courante dans le monde des startups de rencontrer des associés qui ne peuvent plus se voir en peinture, se font la gueule, disent du mal dans le dos de l’autre, etc…

Nous n’en sommes heureusement jamais arrivés là avec Anaïs, il y a toujours un très gros respect pour les compétences de l’autre, même dans les moments de désaccord !

Mais derrière ce premier semestre 2022 difficile dont vous avez eu le récit ci-dessus, il y avait ces dures questions qu’on ne veut pas regarder en face :

  • Où était passée notre amitié ?
  • À quand remontait la dernière fois où nous avions passé simplement un bon moment ensemble sans bosser ?
  • C’était quand la dernière fois qu’on s’était marrés tout simplement ?

Sans que je sache trop comment d’ailleurs, cette amitié, on l’a reconstruite à l’été 2022 ! Nous avons recommencé à parler de tout et de rien. Nous avons vécu de belles expériences comme une randonnée mémorable avec des amis entrepreneurs dans le Pays Basque. En écrivant ces lignes, je réalise combien la relation avec un associé peut ressembler à la relation avec un frère / une sœur.

Alexandre et Anais de LiveMentor dans le Pays Basque

On a attaqué le dernier trimestre 2022 avec une cohésion retrouvée, et surtout du fun !

Il en fallait, surtout du côté d’Anaïs donc le calendrier a commencé à déborder avec notamment de plus en plus de temps dédié aux relations institutionnelles :

  • Anaïs a notamment eu un rôle très actif dans le cadre de la PPL (proposition de loi) de lutte contre la fraude au CPF, à l’occasion de laquelle elle a été auditionnée au nom de LiveMentor au Sénat et par plusieurs députés.
  • Elle a été impliquée dans de nombreux groupes de travail (à notre initiative ou sur invitation de la Caisse des Dépôts) pour co-construire l’après réforme 2018.

En parallèle, on a commencé à réfléchir ensemble à un projet complètement fou, une diversification de notre activité dont je peux simplement révéler le nom de code pour le moment : Les Éditions LiveMentor…

Désolé pour ce teasing ! On vous en dit plus très prochainement…

Fin 2022, ce nouveau projet prenant une part croissance du temps d’Anaïs, en plus du rôle institutionnel décrit ci-dessus, il est devenu nécessaire de faire évoluer notre organisation ! Elle m’a alors parlé de l’option “co-CEO” et j’ai trouvé ce titre super pertinent ! Notre relation de travail a toujours été très horizontale, le poids de chacun dans la prise de décision évoluant au gré de nos appétences et préférences personnelles. Il n’y a pas eu de négociation, de discussion, rien d’autre qu’un “mais oui, allons-y, soyons co-CEO !” sincère, authentique et spontané. Quand je pense que, 6 mois plutôt, j’étais à deux minutes d’envoyer mon SMS pour tout casser, convaincu qu’on ne pouvait plus bosser ensemble… Attention aux blessures de la porte rouge !

Nous avons donc nommé Baptiste Dodane, chevalier de la première heure, « COO », l’équivalent anglo saxon de Directeur Général.

Baptiste Dodane - COO Livementor

De façon concrète, Baptiste reprend sous sa houlette une partie des opérations internes qu’Anaïs pilotait jusque là : les équipes en charge de la création / mise à jour de nos formations, de notre plateforme d’apprentissage, du service client et bien sûr du recrutement & de la formation de nos mentors.

Je crois qu’on a ici la bonne organisation pour délivrer tant sur l’axe interne qu’externe, et tant sur l’organisme de formation que sur nos nouveaux projets ! Et puis, on est fiers, oui, d’afficher une gouvernance partagée avec une parité parfaite, ce qui est bien rare.

Les relations comptent plus que les projets, ma rencontre avec Anne Ghesquière et Métamorphose !

Oh, elle me met déjà tellement en joie l’écriture de cette partie-là…

Connaissez-vous le podcast Métamorphose ?

C’est un média incroyable créé il y a quelques année par Anne Ghesquière, qui reçoit à son micro des philosophe, des chercheurs, des auteurs, des psychiatres, des médecins… des personnes qui nous partagent l’évolution de leur conscience. Le bouche à oreilles est fou, avec des milliers d’avis sur les différentes plateformes d’écoute, des dizaines de millions d’écoutes.

Connaissez-vous Anne Ghesquière ?

Elle a fondé le magazine FémininBio, un média engagé, et a aussi écrit une dizaine de livres, édité plus de 200 ouvrages aux Éditions Eyrolles depuis presque 15 ans sur des sujets aussi divers que la pédagogie Montessori, l’alimentation saine, la psychologie, le développement personnel et la spiritualité, dont le super livre de Romain Dian, Humain, du monde de la nuit à l’Amazonie, récit d’un éveil.

Voilà des informations que vous pouvez trouver sur Internet. Mais moi, je souhaite aujourd’hui vous livrer tout autre chose : mon “expérience métamorphose”.

J’ai eu la chance de rencontrer Anne à l’été 2022, alors que je sortais de mes 6 mois difficiles. Et comment vous dire… On a eu l’impression de se connaître déjà, nous avons commencé à nous partager des astuces pour nos entreprises respectives, puis parlé de nos passions communes pour le tarot de Marseille, les livres de Bernard Werber, l’oeuvre d’Alejandro Jodorowsky, et tant d’autres choses.

J’ai découvert une personne hyper-créative, investie d’une mission unique, à la tête d’une si belle équipe, avec son camarade Folco Chevallier, également écrivain, notamment auteur du roman Le chant des anges que je vous recommande chaudement.

Au fil de nos conversations avec Anne, les projets sont apparus, guidés par la joie et avec une simplicité déconcertante :

Je suis si heureux d’enregistrer des épisodes pour Graine de Métamorphose !

C’est vertigineux de plonger dans un nouveau univers, et de vivre pendant quelques semaines, quelques mois ou quelques années une vie différente de tout ce qu’on a vu auparavant…

J’ai eu le sentiment de repartir à 0 en commençant à enregistrer ces podcasts, d’être le stagiaire stressé qui fait sa rentrée et j’ai tellement adoré ! Anne a été mon mentor, et l’est toujours. Grâce à elle, je découvre une autre manière de rentrer en relation à l’autre, si subtile.

J’ai découvert la magie de Anne, sa façon unique de conduire les interviews, de créer une confiance totale avec ses invités, de les aider aussi à prendre de la hauteur.

Nous avons connu des moments magiques ensemble comme cette rencontre avec Flo de la Vega où Anne est intervenue à la fin de la conversation.

Rencontre avec Flo de la Vega

Sur la fin 2022, j’ai ainsi eu la joie d’enchaîner les conversations sur des sujets passionnants avec Paul El Kharrat, Pierre David, Charlotte Appietto, Flo Delavega, Marie Robert, Vanessa Marcié et Natacha Birds.

Et je continue en 2023 ! J’en profite à nouveau pour remercier Anne, et toute l’équipe Métamorphose, pour leur confiance.

Ma leçon ici est simple : les relations comptent tellement plus que les projets.

On me demande souvent où j’en suis dans mes projets, ce que je souhaite entreprendre dans les prochains mois. Mais j’ai de plus en plus envie de répondre que je n’ai aucun projet à part cultiver de belles relations. Je ne connaissais pas Anne il y a un an !

Je repense ici à un texte de Marie Robert, entendu dans son podcast Philosophy Is Sexy :

Combien de rencontres ont fondé notre existence ? Pourtant, la rencontre repose sur un paradoxe. Quand elle a lieu, on ne connait rien de la suite. Il faut qu’elle ait continué pour en saisir l’importance, pour en percevoir la teneur. L’instant de la rencontre se caractérise par son énigme. La fulgurance a lieu. Mais que va-t-elle devenir ?”

J’ai besoin de mon corps autant que de ma tête

Et pour conclure cet article interminable, j’ai envie de reprendre le principe partagé par Benoît dans son article bilan Une année de montagnes russes – bilan 2022 (partie 1) : “à mesure que l’adversité augmente, la qualité de l’hygiène de vie doit augmenter aussi”.

Je ne peux que valider…

Je sens que j’ai encore beaucoup à apprendre ici, mais je peux vous partager des habitudes qui ont été super efficaces pour moi :

  • Avoir une pratique sportive quasi quotidienne, avec les sangles dans mon salon, mais aussi en marchant tout simplement. J’essaye de faire au moins une heure de marche par jour depuis la rentrée de janvier, c’est facile de passer des appels de cette manière, et nous nous sommes motivés pour faire certaines réunions de l’équipe LiveMentor ainsi !
  • Je ne bois plus d’alcool depuis deux ans maintenant, je ne mange plus de viande, j’ai compris que le sucre m’enlevait toute énergie et je le limite, je prends un max de fruits & légumes, et j’essaye de manger une dose suffisante de protéines chaque jour (ce n’est pas simple !). Je me complémente aussi avec la marque AthleticGreens qui fonctionne bien pour moi.
  • Je vise 8 heures de sommeil minimum et je suis heureux d’aller chercher 9 heures. Clin d’oeil à mon ami François-Xavier auprès de qui je me suis vanté très bêtement pendant longtemps de n’avoir besoin que de quelques heures de sommeil pour être efficace, quelle bêtise ! J’ai compris dans mon corps l’importance du sommeil en novembre 2022 quand je me suis blessé lors d’un entraînement consécutif à une nuit bien trop courte…
  • Je respecte précieusement les conseils des thérapeutes que je consulte, comme Pascaline Haas (qui m’a réglé en une séance un problème à l’épaule sur lequel deux kinés s’étaient penchés en vain à plusieurs reprises !), Mohamed Bouchoucha (ostéopathe, acupuncteur et bien d’autres choses encore..) ou Giorgio , le masseur champion du monde !

Conclusion

Presque 10 000 mots…

Cela prend un temps fou d’écrire un article bilan ! Mais alors que je commence à écrire cette conclusion, je me sens heureux d’être allé au bout. J’espère que ce partage aidera certains entrepreneurs, qu’il participera à la construction d’une culture où on partage vraiment les coulisses d’une entreprise, et pas juste l’annonce d’une levée de fonds.

Merci à toutes celles et ceux qui m’ont aidé à traverser cette dixième année sur le bateau LiveMentor.

10 ans d’aventures, 10 ans à créer, 10 ans à se planter, 10 ans à réparer, oui, réparer, mais qui ? Pas les projets mais les humains derrière, moi le premier. LiveMentor a eu plus d’impact sur moi que l’inverse.

10 ans avec trop d’années à pédaler un peu bêtement, pour finalement comprendre que la réponse est dans le coeur, pas dans le cerveau ni les jambes ni même les doigts qui font écrire des livres, notre magazine Odyssées adoré, des programmes de formation et tellement de mots. 10 ans à naviguer, parfois avec difficulté, dans les relations qu’on apprend pas à l’école entre l’amie qui devient associée, l’ami qui devient actionnaire, les anciens employés devenus amis pour la vie, et tant d’autres relations où il faut vite oublier l’idée de mettre une étiquette.

« Open the heart, quiet the mind, open the heart, quiet the mind »

PS : merci encore à Benoît Wojtenka sans qui cet article n’aurait pas été possible ! Tu es actuellement dans le canapé en face de moi alors que j’écris cette conclusion, et j’espère qu’on poursuivra longtemps ces sessions d’écriture entre entrepreneurs, entre amis !

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Alexandre Dana

Co-fondateur et CEO de LiveMentor