Le crowdlending en Europe : un secteur d’investissement en pleine expansion

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Emmanuelle Bonmalais

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Le crowdlending est une forme d’investissement qui gagne de plus en plus de popularité en France. Si vous avez lu cet article de LiveMentor paru à ce sujet, vous savez que c’est un très bon moyen de diversifier son épargne. 

Dans ce cadre, il serait intéressant de se pencher sur les possibilités offertes par les plus grandes plateformes d’investissement européennes, mais aussi sur les pièges à éviter sur ce marché.

Cet article vous donnera les clés pour comprendre le marché européen du crowdlending, des méthodes concrètes pour limiter les risques sur vos investissements, ainsi qu’une réflexion sur les différences entre les plateformes françaises et européennes, afin de savoir lesquelles vous correspondent le mieux. Vous trouverez une analyse plus approfondie et davantage de conseils sur le blog de quelinteret.

1. Le crowdlending: un marché européen en pleine expansion

À ses débuts, dans les années 2000, l’industrie du crowdlending était considérée comme marginale, voire carrément douteuse, et personne, ou presque, n’aurait parié sur ce secteur. Près de vingt ans plus tard, celui-ci n’a pas seulement survécu, il a explosé. Il n’a cessé de se développer depuis ses débuts, et continue maintenant, à une allure impressionnante.

le marché du Crowdlending

a. Histoire et évolution

La naissance et le développement du crowdlending est le fait de deux phénomènes rapprochés. Le premier, c’est l’envolée d’Internet et des nouvelles technologies au début des années 2000 qui ont permis la naissance des premières plateformes de crowdlending. Le second, c’est la crise des subprimes, qui a provoqué à la fois une crise de confiance vis-à-vis des institutions bancaires et un durcissement drastique des conditions d’offre de prêt de leur part, étant elles-mêmes en difficulté. Le crowdlending s’est ainsi naturellement présenté comme une alternative, ce qui a marqué un véritable tournant dans le secteur.

Le crowdlending, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est né en Europe, et plus précisément au Royaume-Uni en 2005, avec l’apparition de la plateforme Zopa. D’autres ont suivi, notamment aux États-Unis, où, en 2006, deux des plus importantes plateformes au monde ont vu le jour : Lending Club et Prosper. En France, la première plateforme, MyMajorCompany, spécialisée dans le domaine musical, voit le jour en 2007. Le secteur s’est étendu par la suite au reste du monde, surtout en Asie.

Entre 2013 et 2020, le volume du marché de la finance participative est passée de 1,5 mds € à 22,6 mds €, soit une multiplication hallucinante par 15. Globalement, le volume de transactions a augmenté de manière constante depuis 2013, avant un léger recul en 2020, coïncidant avec la crise du Covid, avant une reprise de la croissance en 2021.

Si l’on compte plus de 900 plateformes de financement participatif à travers le monde, c’est l’Europe qui en a la plus grande concentration, puisqu’elle en compte plus de 500. Pour la grande majorité, il s’agit de crowdlending, c’est-à-dire de prêts rémunérés. Ce phénomène se reflète également au niveau des volumes de transaction enregistrés.

b. Les pièges et les arnaques, ou comment les éviter

Investir sur des plateformes étrangères peut être très intéressant, autant dans un objectif de diversification de son portefeuille que de rentabilité. Cela dit, le crowdlending (et a fortiori le crowdfunding) étant un secteur assez nouveau, il n’y a presque aucune régulation à l’échelle européenne. Si cette situation est appelée à évoluer, comme nous le verrons plus bas, à l’heure actuelle, ce marché est régulé à l’échelle nationale. Le cadre légal diffère donc d’un pays à l’autre, la conséquence logique étant que, dans certains pays, il sera moins strict que dans d’autres.

Une régulation souple induit un risque élevé pour l’investisseur. Concrètement, les écueils que vous risquez de rencontrer sont un manque de transparence, voire un manque de sérieux, lorsqu’il ne s’agit pas tout simplement d’une arnaque.

En France et en Espagne, ce genre de risque est très peu probable. En effet, la régulation, stricte, permet une réduction drastique du risque, pour l’investisseur, de se retrouver face à une telle situation. La France est d’ailleurs l’un des premiers pays à avoir mis en place un contrôle strict dans ce secteur.

Pour illustrer, en 2019 et 2020, plusieurs plateformes se sont avérées soit des arnaques, avérées ou soupçonnées, soit des entreprises peu sérieuses. Kueztal et Envestio par exemple, étaient des plateformes frauduleuses, promettaient de très hauts rendements, avant de disparaître du jour au lendemain, faisant perdre de l’argent à de nombreux investisseurs. Il en a été de même avec les plateformes Monethera et Grupeer, sur lesquelles ont pesé de graves accusations de fraude. 

Certaines plateformes suspicieuses continuent d’ailleurs d’opérer, c’est le cas notamment de Fast Invest et de Wisefund. 

scam

Nombreux sont ceux qui sont tombés dans ce piège. Ce qui set d’autant plus dommage qu’avec un minimum de prudence, cela aurait été évitable.

Voici donc quelques conseils à appliquer absolument, lorsque vous investissez sur une plateforme de crowdlending. 

Avant tout, évitez absolument les plateformes qui n’indiquent pas d’adresse en pied de page et qui n’ont pas d’informations fiables et rassurantes sur le personnel de direction.

Ensuite, il y a un certain nombre de signaux d’alarme qui, cumulés, deviennent problématiques. Un seul signal ne signifiera pas systématiquement qu’il s’agit d’une fraude. En effet, certaines plateformes très sérieuses peuvent en avoir. Mais, dans les grandes lignes, une plateforme très jeune, qui promet monts et merveilles et qui ne fait preuve d’aucune transparence, devient très suspecte.

Concrètement, voilà quelques signaux d’alarme potentiels, dont il faut se méfier. Encore une fois, on parle ici de cumul:

    • une rentabilité promise très élevée, au-delà de 15 %

    • des bureaux, comptes bancaires, siège social éparpillés dans différents pays

    • une plateforme jeune, de moins de trois ans

    • un siège social enregistré en Estonie ou en Lettonie ET sans licence officielle délivrée par les autorités locales.

    • des plaintes d’utilisateurs signalées, concernant des problèmes de retrait, par exemple sur des forums. 

    • peu ou pas d’informations disponibles sur les actionnaires bénéficiaires, les rapports annuels ou les initiateurs de prêts

    • des conditions d’utilisations (CGU) contenant une clause réservant à la plateforme le droit à des modifications des termes sans préavis

Consultez également les avis et test, telles que les évaluations sur Trustpilot.com, sur les forums et éventuellement sur les blogs.

Appliquer l’ensemble de ces conseils, sans vous garantir une protection infaillible, vous permettra de minimiser le risque de manière considérable.

c. Vers une harmonisation à l’échelle européenne

Ce développement rapide du marché du crowdlending ont conduit les institutions européennes à initier la mise en place d’un encadrement transnational. 

Par ailleurs, les événements malheureux sur les plateformes mentionnées plus haut ont ébranlé la confiance des investisseurs et l’image de l’industrie du crowdlending dans son ensemble.

Ces deux facteurs ont poussé de nombreuses plateformes à entamer des demarches pour obtenir une licence locale et ainsi préserver la confiance de leurs investisseurs. En janvier 2022, on comptait un peu plus de 60% des plateformes qui détenaient une licence. 

En parallèle, la Commission Européenne a mis en place une règlementation, qui oblige toutes les plateformes de crowdlending opérant en UE à travailler sous licence en tant que Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP, ou ECSP en anglais, pour «European Crowdfunding Service Provider»), d’ici novembre 2022. L’objectif premier est d’améliorer les mécanismes de protection des investisseurs. 

Les plateformes qui ne s’y soumettront pas auront pour alternative d’obtenir une licence de société de courtage en investissement (IBF en anglais).

europe

Cette régulation européenne a ses avantages, mais aussi ses limites.

Parmi ses avantages :

    1) une meilleure transparence, notamment via la documentation des prêts proposés et des porteurs de projets, de l’historique de performance, des taux de défauts attendus et réels

    2) une séparation stricte des fonds investisseurs de ceux de l’entreprise, pour mieux les protéger

    3) une dissuasion forte pour les fraudeurs induite par un coût, une charge administrative et des obligations beaucoup plus importantes.

    4) une facilité pour les plateformes qui veulent étendre leur activité au-delà de leurs frontières, grâce à une réglementation unifiée.

Parmi ses inconvénients : 

    1) des contraintes administratives et économiques pénalisantes pour les petites plateformes. Et donc un risque de déséquilibre à l’avantage des acteurs majeurs. On pourra donc éventuellement s’attendre à voir un marché se réduire et concentrer une poignée de plateformes, celles justement en mesure de face à ces nouvelles exigences règlementaires.

    2) cette nouvelle législation n’encadre que les prêts professionnels, pas les prêts personnels. Or les plateformes concernées par ces derniers sont nombreuses.

    3) cette augmentation des exigences risque à la fois de compliquer le travail des porteurs de projets, mais également de réduire la flexibilité de même que la rentabilité pour les investisseurs.

2. Le paysage actuel du marché européen

La France est l’un des pays où le volume de transactions est le plus important d’Europe. Cependant, si l’on prend les plateformes individuellement, on observe un tableau différent, puisque les plus grosses plateformes se trouvent ailleurs.

a. Les plus grosses plateformes d’investissement

Voici une vue d’ensemble des trois plateformes européennes les plus importantes, du point de vue du volume administré. Il s’agit, dans l’ordre, de Mintos, Peerberry et Twino. 

On remarque qu’October, la plus grosse plateforme française, est 7e dans ce classement européen.

i. Mintos

Avec un total cumulé de plus de 8 milliards d’euros de volume de financement, Mintos est la plus grosse plateforme de prêts participatifs européenne, et de très loin. 

logo Mintos

Voici quelques données de base:

    • fondé en 2015

    • siège social: Riga, en Lettonie

    • nombre d’inscrits: près de 500.000

    • taux d’intérets moyen: 12%

    • montant d’investissement minimum: 50€

Mintos n’est pas une société de crédit mais une place de marché, qui en agrège plus de 60 à travers le monde. 

La plateforme ne dépend pas de la régulation européenne dont on a parlé tout à l’heure, mais a une licence de courtier d’investissement (IBF). 

Il y a deux choses importantes à noter au sujet de Mintos.

La première, c’est que, en raison de contraintes administratives, la plateforme est actuellement fermée à l’inscription aux investisseurs résidents en France, et ce pour une durée indéterminée.

La deuxième chose qui mérite d’être mentionnée, c’est que Mintos, en plus d’avoir récemment opéré un changement important dans la structure de son offre, retient à ses investisseurs une imposition à la source de 20%, qui peut être déduite lors de la déclaration de revenus, avec des règles différentes en fonction du pays de résidence. 

               ii. Peerberry

Peerberry a beau être la seconde plateforme de crowdlending en termes de volume de prêts financés, elle est loin derrière Mintos, avec «seulement» un peu plus de 2 milliards d’euros de prêts financés depuis sa création. Au contraire de Mintos, qui a connu un fort ralentissement dans le cadre de la crise de 2020, Peerberry a su tirer son épingle du jeu, puisque cette période marqué une progression très forte de la plateforme. 

logo Peerberry

Voilà quelques données de base:

    • fondé en 2017

    • siège social: Zaghreb, en Croatie

    • nombre d’inscrits: près de 60.000

    • taux d’intérêts moyen: 11%

    • montant d’investissement minimum: 10€

Tout comme Mintos, Peerberry est une place de marché qui réunit plusieurs initiateurs de prêts. En revanche la plateforme ne détient aucune licence, la Croatie n’ayant aucun encadrement légal spécifique pour le crowdlending. Cela dit, les actionnaires de Peerberry ont manifesté cette intention et ont obtenu une licence pour opérer sous la supervision de la Banque de Lituanie, pour une plateforme nouvellement créée, Crowdpear, qui devrait être opérationnelle dans les mois à venir. 

Agée de seulement cinq ans, Peerberry est une plateforme assez jeune, ce qui, malgré l’écart avec Mintos, rend sa seconde place du classement assez impressionante.

Il faut noter cependant que, si la crise du covid a représenté une opportunité de croissance pour Peerberry, celle de la guerre en Ukraine, au contraire, a porté un sérieux coup à la plateforme, puisqu’une partie importante de ses partenaires est en Ukraine et en Russie. Peerberry a stoppé tout nouvel investissement dans ces deux pays dès le début de la guerre et travaille activement au remboursement des encours actuels. Pour l’heure, 42% des fonds ont été récupérés.

                iii. Twino

La plateforme de crowdlending Twino a cumulé un peu plus de 1 milliard d’euros depuis ses débuts. De manière comparable à Peerberry, l’année 2020 a été une manne pour Twino, qui a affiché une belle croissance sur cette période. 

Logo Twino

Voici quelques données de base:

    • fondé en 2015

    • siège social: Riga, en Lettonie

    • nombre d’inscrits: près de 60.000

    • taux d’intérêts moyen: 10 %

    • montant d’investissement minimum: 10 €

À la différence des deux autres plateformes, Twino n’est pas une place de marché. Il s’agit d’un groupe qui émet lui-même ses prêts, au travers de ses filiales. La plateforme détient la même licence que Mintos, elle est donc régulée en Lettonie.

Également à l’instar de Mintos, Twino impose une retenue fiscale à hauteur de 20 % à ses investisseurs, qui est à déclarer dans le pays d’origine de ce dernier pour éviter une double imposition.

b. Les spécificités de ces trois plateformes

On peut noter quelques spécificités au sujet de ces plateformes.

La première est géographique. En effet, toutes les trois viennent des États Baltes. Peerberry a certes son siège social en Croatie, mais l’entreprise est gérée par des Lituaniens et son siège social était en Lettonie jusqu’à récemment.

Véritable laboratoire en matière de FinTech, cette région constitue un environnement propice pour de nombreux acteurs du prêt participatif, tant du point de vue technique qu’administratif. Parmi les 10 premières plateformes européennes, 8 sont implantées dans la région balte, ou en sont originaires.

La seconde spécificité que l’on retrouve chez ces trois grandes plateformes concerne leur modèle d’affaire:

    • elles proposent essentiellement des prêts à la consommation.

    • elles possèdent une fonction «auto-invest», qui permet un investissement automatique en continu, une fois que les premiers réglages sont faits. Cela évite d’avoir à revenir constamment sur la plateforme pour s’assurer que les fonds sont investis et produisent des intérêts continuellement.

    • elles proposent des garanties pour sécuriser les prêts et maximiser la rentabilité (garantie de rachat et/ou garantie de groupe). Concrètement, ces dispositions ont pour objectif de permettre aux investisseurs de récupérer leurs fonds investis en cas de défaut de remboursement de la part de l’emprunteur. Il faut savoir, par contre, que ce terme de « garantie » est à prendre avec précaution. Elle ne fonctionne que tant que les plateformes ou initiateurs de prêts honorent leurs engagements.

3. Quelles différences avec les plateformes françaises ?

On remarque des différences notables entre ces trois plateformes que l’on vient d’évoquer, et les plateformes françaises.

a. Les types de prêts

À la différence d’autres acteurs européens (dont ceux que nous venons de voir), les prêts personnels sont très peu représentés en France. Younited Credit est la seule plateforme à en proposer. En France, la quasi-totalité des offres d’investissement en prêts participatifs sont orientées soit vers des prêts commerciaux (souvent tournés vers un impact environnemental), soit vers de l’immobilier. 

Par ailleurs, le montant d’investissement minimum sera généralement plus élevé en France. Pour les dix premières plateformes de la zone Euro, presque toutes ont un montant d’investissement minimum de 10 €.

Enfin, concernant les prêts personnels, la différence de rentabilité est pour le moins conséquente. Si en France, on peut espérer gagner entre 2 % et 3 %, ces autres plateformes européennes sont plutôt aux alentours de 10 % à 12 %. 

b. La règlementation

Cette différence de rentabilité pour les prêts à la consommation s’explique par le fait que de nombreux prêts sont ce qu’on appelle des «payday loans». Il s’agit habituellement de prêts à très court terme (souvent à un mois) pour des petits montants (2000 € ou moins), qui sont assortis de taux d’intérêts extrêmement élevés. Il n’est pas rare de voir des taux annuels supérieurs à 200 %. 

Prenons un exemple. Avec un taux annuel de 180 %, pour un emprunt de 1000 € sur une durée d’un mois, le montant total des intérêts s’élèverait à 150 €. Ce genre de tarification serait impensable en France, mais dans de nombreux pays, c’est une pratique tout à fait courante.

c. Vaut-il mieux investir sur des plateformes françaises ?

Chaque investisseur a un profil différent, en fonction de sa situation personnelle et financière, de ses aversions et de ses priorités. Les plateformes françaises ont des avantages que n’ont pas d’autres plateformes européennes, et inversement. Avant d’y investir, il est essentiel de se connaître, de connaître les plateformes à considérer, afin de peser au mieux le pour et le contre.

L’avantage des plateformes françaises:

    • justement, elles sont françaises. Ça rassure souvent de rester dans le giron national. Par ailleurs, le secteur du crowdlending étant très règlementé en France, cela constitue une protection supplémentaire pour les investisseurs.

    • la déclaration de revenus liés à ces investissements est facilitée, puisqu’en principe les canaux de communication en ce sens sont largement simplifiés

    • on investit directement dans l’économie réelle française, participant ainsi à son soutien

L’avantage des autres grandes plateformes européennes:

    • une diversification géographique et sectorielle, et donc un risque lissé

    • une rentabilité dopée, grâce à des taux d’intérêts élevés et des garanties diverses sur le capital engagé

    • un accès facilité aux petits budgets, grâce à un faible ticket d’entrée

Encore une fois, le choix de la (ou des) plateforme(s) d’investissement dépendent fortement de votre profil. 

Cependant, que ce soit en France ou ailleurs, dans crowdlending ou même dans d’autres classes d’actifs, il est important de diversifier vos investissements, pour un portefeuille qui allie au mieux stabilité et rentabilité.

Le mot de la fin

Si la France fait figure de pionnier européen du crowdlending, elle est aujourd’hui loin d’être la seule sur ce marché, qui évolue constamment. Les plateformes européennes peuvent avoir toute leur place dans votre portefeuille, pour diversifier votre épargne et optimiser votre rentabilité, à condition, bien-sûr, de mener un minimum de vérifications préalables. 

S’il faut retenir une chose de cet article, investir en crowdlending peut être très intéressant, mais attention aux arnaques. Il est important de comprendre le marché et de ne pas se lancer à l’aveugle. 

Tout investissement implique des risques, les prêts participatifs n’échappent certainement pas à la règle. Ses promesses de rentabilité, combinées à une grande accessibilité, peuvent facilement vous amener à manquer de prudence. Dans un contexte dans lequel l’encadrement juridique est encore en train de se mettre en place à l’échelle européenne, il convient de ne pas faire n’importe quoi.

Si vous avez une expérience d’investissement en crowdlending ainsi que des astuces pour limiter le risque, n’hésitez pas à les partager en commentaire ! Pour aller plus loin, et pour obtenir davantage de conseils, vous pouvez consulter le blog quelinteret.com.

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