Optimisation SEO d’un article de blog : méthode complète en 8 étapes

Via leurs pages déjà publiées les sites ont presque tous un potentiel inexploité. Reprendre ces urls semble moins intéressant que d’en publier de nouvelles, et pourtant ce trésor dormant n’attend qu’un coup de vernis pour repartir et attirer un trafic qualifié.

Comment optimiser un article de blog existant ?

Rentrons directement dans le vif du sujet. En SEO on entend souvent qu’il faut produire, produire encore plus d’articles et cela à un rythme infernal. Go big or go home comme on dit.

C’est une stratégie de référencement qui peut fonctionner, qui a déjà rapporté gros, mais cela ne veut pas dire que c’est la seule et encore moins la plus rentable.

C’est par exemple la feuille de route qu’à suivi Monday. 

Via cette stratégie somme toute classique ils sont allés chercher des mots-clés ultra-concurrentiels comme “sales CRM” ou même des tops 3 sur des requêtes concernant directement leurs concurrents comme “asana pricing”

Toutes choses égales par ailleurs, un site web (de e-commerce ou non) avec 3000 pages aura plus de chances de se positionner qu’un site avec 10 pages.

À ce propos, quand on fait correctement son analyse concurrentielle on arrive à estimer le nombre de pages dont on va avoir besoin pour sa stratégie. Et avoir une idée du volume de pages à produire ça ne sert pas qu’à faire un budget.

Avoir une idée de la volumétrie requise peut aider à savoir quand s’arrêter et faire le point sur les résultats.

Prenons un exemple tiré directement de notre formation SEO :

Ici, par exemple, si je ne dispose pas d’un grand catalogue produit, je risque d’être poussé vers une stratégie éditoriale par défaut.

Eh oui, il est souvent plus simple de rédiger des contenus utiles que de développer de nouveaux produits simplement pour augmenter la taille de son catalogue !

Dit plus simplement, on peut :

• Viser des requêtes informationnelles assez bas dans le funnel pour pousser ses produits ;
• Viser des requêtes informationnelles assez hautes dans le funnel pour avoir suffisamment de volumes et nourrir sa base emails, pour éduquer et convertir par ce biais.

Bien, mais si vous avez déjà 100 articles sur le sujet, faut-il forcément en produire davantage si vous n’avez pas atteint vos résultats ?

💡 Quand on observe les concurrents, on peut voir qu’avec 100 articles on est déjà le plus développé. Si vous n’avez pas atteint vos objectifs de trafic organique, cela signifie que d’autres leviers doivent être actionnés. Ecrire encore et encore n’est peut-être pas la meilleure méthode.

Avant de vous précipiter sur le netlinking, parmi les leviers les plus inexploités il y a le celui de retravailler le contenu existant.

À travers cet article je vous propose une méthodologie complète pour identifier les meilleurs leviers pour reprendre votre contenu, et améliorer la performance de votre content marketing.

Ces conseils ne nécessitent ni expertise pointue ni outils hors de prix. Par contre, un cerveau bien attentif, un esprit critique et une capacité de priorisation seront indispensables. 

L’objectif n’est pas forcément de répliquer cette méthode à l’identique pour tous vos articles mais d’en saisir les concepts clés pour l’implémenter chez vous.

Cet article est un complément de ce qui a été présenté durant la SEO Garden Party en octobre 2023. Voici la vidéo pour celles et ceux qui l’auraient manqué :

Vous allez voir, c’est une méthode dense, mais qui fonctionne ! Voici un petit exemple de résultat pour un site santé ayant repris une petite quinzaine de contenus : 

Notez qu’un bon consultant SEO n’appliquera pas toujours le processus complet. La clé, en SEO, est de prioriser : vous avez une ressource limitée pour un nombre infini d’options, alors ciblez vos efforts.

Pour rendre cela le plus démonstratif possible, sélectionnons un article de blog et voyons ensemble comment l’améliorer.

Mais avant cela, voyons un point important :

Comment identifier les articles qui doivent être optimisés ?

Il y a deux approches complémentaires pour choisir les pages nécessitant une petite reprise en main.

Avec la première, on va chercher des urls qui sous-performent et avec la seconde on va identifier des requêtes sur lesquelles on pourrait s’améliorer.

Pour notre exemple, nous prendrons la seconde technique mais je tiens quand même à vous expliquer la première.

Technique 1 – Repérer les pages peu performantes

La première méthode est de se pencher sur le site en intégralité pour identifier les pages les plus faibles.

Au minimum, essayez de faire en sorte qu’au moins 80 % des pages du site qui ont pour objectif de capter du trafic remplissent leur mission.

Maximiser la part des pages qui performent n’est pas anecdotique. Vous y avez investi du temps, de l’argent, de l’énergie, donc tant qu’une page ne prend pas des positions cet investissement est perdu.

Si je grossis le trait, vous pouvez réfléchir ainsi : si vous avez investi 300 € dans la création d’une page (contenu + image + mise en ligne) mais qu’elle ne se positionne pas il vous reste deux options :

• Abandonner la page et être certain de perdre 300 € ;
• Réinvestir 50 € et avoir une chance correcte de ne pas perdre 350 € si vous faites cela correctement.

C’est un peu la martingale du SEO : on continue de miser tant qu’on ne gagne pas assez pour rembourser sa mise. Et comme au casino, même avec les meilleures techniques il ne faut jamais miser plus qu’on est prêt à perdre.

Une manière simple est d’aller repérer les pages qui n’ont aucun clic sur les 3 derniers mois dans la SearchConsole.

Si toutes vos pages à vocation SEO reçoivent des clics, vous pouvez augmenter le curseur, par exemple en fixant la limite basse à 10 clics par mois. C’est arbitraire, cela dépend de vos objectifs évidemment.

Cette technique présente une limite car si une page n’est même plus indexée ou n’a plus d’impressions elle risque de ne pas apparaître dans la Search Console.

Pour être plus exhaustif et pallier la seconde limite, vous pouvez coupler Screaming Frog à la Search Console et filtrer les pages qui ne ramènent rien.

Une fois ces pages identifiées, on appliquera la méthode d’amélioration que l’on verra ensemble.

Technique 2 – Détecter les requêtes qui ont du potentiel

Ici, on ne raisonne plus à l’échelle des pages mais on va se pencher sur les requêtes.

Le principe est dans le titre : repérer les requêtes sur lesquelles la page pèche un peu.

Le plus simple, c’est d’aller dans la Search Console, trier par impression décroissante et chercher des requêtes entre la 5 et 15ème position.

À partir de cette liste de requêtes à fort potentiel on va enfin passer à notre sujet principal : la reprise et l’optimisation du contenu.

On va prendre la page qui se référence sur la requête que l’on veut améliorer et on va lui appliquer nos différents filtres et questions :

• Cette page vaut-elle le coup d’être optimisée ?
• Quelle est l’intention de recherche principale ?
• Quelles informations sont offertes uniquement par les concurrents ?
• Quelle(s) information(s) unique(s) ma page propose-t-elle ?
• La technique est-elle correcte ?
• L’optimisation sémantique est-elle correcte ?
• Le maillage interne est-il suffisant au regard de celui des concurrents ?
• Mon profil de backlinks est-il adéquat ?

Bien, passons à la pratique.

Prenons un sujet un peu aléatoire : les ombrières solaires.

Cette requête me permet de vous illustrer mon processus avec un site réel car il n’a pas vraiment de business autour de cette utilisation des panneaux photovoltaïques.

Étape 0 : Première vérification du mot-clé

La première étape est d’aller voir à quoi ressemble la SERP. C‘est crucial car elle peut avoir largement évolué depuis la conception de votre article.

On va chercher à savoir ce que Google met en avant, il peut s’agir d’articles mais aussi de vidéos, d’images…

Au premier coup d’œil, on constate plusieurs éléments clés :

• C’est un mot-clé qui a une dimension informationnelle (fonctionnement etc.) mais assez proche d’une décision commerciale avec tout ce qui touche à la rentabilité de ces installations.
• Les concurrents utilisent le terme d’ombrière photovoltaïque plutôt qu’ombrière solaire, est-ce le plus commun ?

Pour l’exemple nous allons prendre le site de Liight en 5ème position. À première vue les données structurées qui ressortent (les étoiles dans la SERP) montrent qu’un effort SEO a été fait.

Première étape, vérifier quel est le terme le plus intéressant sur des outils comme SemRush ou Ahref.

Ici notez qu’on s’en serait rendu compte en se basant sur la Search Console…

Voici ce que l’on va vérifier :

1 – Est-ce pertinent d’optimiser cette page ?

Si la page convertit, cela est intéressant. Si actuellement le trafic ne convertit pas, le ROI ne sera pas intéressant.

Pour l’exercice on va dire que oui.

Pour le vérifier, le plus simple est de monitorer cela avec Google Tag Manager et Analytics en déterminant des actions de conversions par type de page.

Par exemple, si pour un groupe de page leur objectif est de pousser les utilisateurs vers une fiche produit on utilisera cette action comme conversion. Si un autre groupe de pages vise à collecter des emails, on fixera cette soumission de formulaire comme une conversion.

Par la suite, on observera dans Google Analytics quelles pages ont le taux de conversion le plus important.

Exemple imaginaire :

Pages sous performantes	Objectif	Conversion
https://liight.eco/couleurs/	Collecte de mail	0,5 %
https://liight.eco/garage/	Demande de devis	0,8 %
https://liight.eco/grele/	Collecte de mail	2 %
https://liight.eco/surface/	Demande de devis	1 %
https://liight.eco/surface/	Aucun	0 %

Ici, suivant ce que je cherche à développer et le potentiel de chaque page, je prioriserais plutôt la page sur la grêle ou sur la surface.

🚨 Si vos pages sont faites sans but précis, c’est que votre stratégie est sans doute à revoir.

2 – Établir les intentions de recherches :

Soit vous le faites à la main et c’est d’une précision chirurgicale, soit vous vous aidez de l’IA.

Personnellement, dans la majorité des cas, l’IA me permet de dégrossir le travail que je complète avec une vérification manuelle au besoin.

Il existe plusieurs méthodes mais j’aime commencer par ce que Google peut modifier lui-même pour mieux coller à ce qu’il pense être l’intention de recherche : les title tags et les meta-descriptions.

En passant par l’IA j’utilise un template directement dans ThotSEO.

Je commence par lancer mon analyse sur la requête :

Puis je me rends sur la workspace une fois l’analyse sémantique terminée. 

De là je vais aller créer mon template. Vous n’aurez qu’à le faire une seule fois et il sera disponible pour 100 % des analyses.

Pour construire ce template je vais y ajouter les variables SEO adéquates.

Ici on utilise 3 variables :

• {{requête}}
• {{titles concurrents}}
• {{meta-descriptions des concurrents}}

👨🏻‍💻 Voici les balises titles et les meta-descritptions de mes concurrents sur la requête ‘{{requête}}’ Je veux que tu m’aides a identifier les intentions de recherches majeures qui en ressortent et les micro-intentions. {{titles concurrents}} {{meta-descriptions des concurrents}}

On ajoute ce prompt et on le nomme “Intention de recherche”.

Ensuite je retourne sur la workspace de Thot SEO et je copie le prompt contextualisé en un clic. Les variables ont directement été remplacées par les données de l’analyse.

Puis je me rends dans chat GPT, je sélectionne la version GPT-4 et je colle simplement mon prompt : 

On obtient alors une liste assez complète des réponses auxquelles les résultats répondent. 

À partir de là, notre premier travail sera d’identifier ce qui est bien traité par notre page et les différents trous dans la raquette que l’on peut avoir.

Vous n’aimez pas les allers-retours entre ThotSEO et ChatGPT ?

Autre possibilité : passer directement dans ThotSEO en le connectant à openAI.

Pour cela vous passer simplement par l’icone classique :

Puis en renseignant votre clé API et votre modèle de prédilection (GPT 3.5, GPT 4 ou GPT 4 turbo )

Une fois cela configuré, vous n’avez plus qu’à re-cliquer sur l’icône et patienter le temps de l’analyse :

💡 Notez bien qu’au sein de votre page il faut prioriser le traitement de ces différentes questions en fonction de votre connaissance de votre persona.

Par exemple, on peut avoir le propriétaire d’une entreprise avec un petit parking pour ses employés ou simplement un particulier sensible à la cause environnemental cherchant à s’informer.

Voici comment on pourrait traiter ces deux persona pour les 5 principales intentions de recherche (vous saupoudrerez les micro-intentions par la suite).

Notez comme l’ordre évolue selon notre cible :

Persona 1 : Propriétaire d’entreprise

1. Prix et Rentabilité : Ici le but est de lui faire comprendre le coût initial et le retour sur investissement d’une telle installation pour décider si l’investissement en vaut la peine. On peut y ajouter un petit outil en javascript qui lui permette d’obtenir une estimation le plus rapidement possible.
2. Installation et Démarches : Connaître les étapes d’installation et les aides disponibles peut accélérer la prise de décision. Il nous faut un calendrier et des chiffres clairs agrémentés d’exemples.
3. Applications Spécifiques : L’application dans les parkings est directement pertinente pour ce persona. Mettre en avant des chantiers qui ont fonctionné avec des chiffres concrets sur le ROI.
4. Fonctionnement et Utilité : Bien que cela soit important, le propriétaire d’entreprise est probablement déjà au courant des avantages de base. On va donc répondre à cette intention mais plutôt vers la fin car cela ne concerne qu’une faible part de notre cible.
5. Types et Spécificités : Ce point est moins prioritaire car il s’agit plus d’un détail technique qui sera abordé une fois que les points ci-dessus sont clarifiés.

Persona 2 : Particulier

1. Fonctionnement et Utilité : Ce persona est très intéressé par la manière dont l’ombrière peut contribuer à un mode de vie durable. C’est également ici qu’on glissera les éventuels bilans carbones et ACV pour l’installation d’un carport solaire.
2. Types et Spécificités : Connaître les différentes options et leurs avantages écologiques est important pour ce persona.
3. Prix et Rentabilité : Bien que le coût soit un facteur, ce persona est également intéressé par la valeur à long terme et l’impact écologique. On détaillera aussi les aides disponibles avec leur montant et leur conditions d’obtention.
4. Installation et Démarches : Les informations sur comment installer l’ombrière et les aides disponibles sont utiles mais pas la priorité pour ce persona spécifique.
5. Applications Spécifiques : Ce point est moins pertinent pour un particulier qui n’a pas de parking d’entreprise à gérer et qui n’est pas forcément concerné par les obligations légales qui touchent les professionnels.

Ici encore, vous pouvez utiliser votre cerveau pour faire cela au mieux ou vous aider de l’IA pour gagner en vitesse d’exécution. 

Pour ma part je privilégie la seconde option et je repasse moi-même pour les pages stratégiques.

Via l’IA, c’est très simple :

• On décrit son persona à ChatGPT ;
• On lui demande une proposition de hiérarchie de l’intention de recherche qui colle à son profil et ses besoins d’après la liste fournie ;
• On vérifie toujours la pertinence des suggestions et on ajuste au besoin.

Voici un exemple de prompt pour vous inspirer :

👨🏻‍💻Voici les balises titles et les meta-descriptions de mes concurrents sur la requête ‘{{requête}}’ Je veux que tu m’aides à identifier les intentions de recherches majeures qui en ressortent et les micro-intentions. Une fois que tu as identifié ces intentions de recherche, je veux que tu classes toutes ces intentions de recherche par ordre d’importance d’après mon persona. Voici les title tags : {{titles concurrents}} Voici les meta-descriptions : {{meta-descriptions des concurrents}} Voici mon persona : Professionnel directeur d’entreprise et propriétaire de ses bâtiments. Il veut surtout comprendre le coût initial et le retour sur investissement est crucial pour décider si l’investissement en vaut la peine. Pour cela connaître les étapes d’installation et les aides disponibles peut accélérer la prise de décision. L’application dans les parkings est directement pertinente pour ce persona mais il ne faut pas négliger les autres options. Bien que cela soit important, le propriétaire d’entreprise est probablement déjà au courant des avantages de base. Les détails techniques seront abordés une fois que les points ci-dessus sont clarifiés.

Bien, à présent il s’agit de confirmer que notre page corresponde bien cette intention de recherche.

Pour cela, vous pouvez regarder votre structure de titres, et vous aurez déjà une bonne idée de la chose. Pour la visualiser rapidement, si vous utilisez Thot SEO un clic sur l’onglet Plan vous permet de voir l’ensemble du plan en un clin d’œil.

Pour aller plus vite, une solution plus simple consiste à intégrer la variable {{contenu}} à notre prompt de départ.

Je retourne sur notre éditeur de templates de prompts et vous noterez un petit changement :

Une fois mon nouveau prompt créé je retourne sur ma workspace et cette fois je vais ajouter le contenu de la page que l’on souhaite analyser.

Pour cela, on dispose de plusieurs choix :

• Retourner sur la SERP et copier le lien puis utiliser l’import de page sur ThotSEO (l’import est moins précis qu’un copié-collé manuel) ;
• Rester sur ThotSEO, aller dans “concurrents” et copier le lien du résultat par un clic droit et utiliser l’import de page ;
• Aller directement sur la page depuis Thot, copier le contenu à la main et le coller dans l’éditeur (recommandé pour plus de précision).

Une fois le contenu de la page ajouté à Thot, on a un scoring de l’optimisation sémantique qui se fait automatiquement. Nous verrons cela plus tard, pour le moment nous allons tester notre nouveau prompt.

Cette fois après nous avoir listé les intentions de recherches primaires et secondaires ChatGPT ajoute une petite section d’analyse du contenu avec mes points forts et mes points faibles.

Bon, visiblement pour cette page il y a encore matière à rendre cela plus complet et mieux structuré. Je vais donc ajouter cette partie à ma to do d’optimisation.

À présent passons à la 3ème vérification, la dimension technique.

3 – Optimisations techniques de base

La majorité d’entre vous sait déjà faire cette étape en un éclair.

Si la page est déjà indexée les problèmes de canonical, de no index ou autres ne sont probablement pas à l’ordre du jour.

En bref on va vérifier les éléments de base tels que :

• Les balises titres (title tag et H1) ;
• Structuration de l’information avec les tableaux et les listes ;
• Usage des images utiles (donc pas uniquement illustratives) ;
• Utilisation des données structurées (par exemple le site Opera a un “Gratuit” sur la SERP) ;
• Mise en avant de vidéos ;
• Dernière date de MAJ.

Bon, commençons !

Etape 1 de la vérification technique :

On se rend sur la page en question et on va utiliser une extension chrome comme la Mozbar, la toolbar d’Ahref ou encore celle d’Uplix.

Quand on observe notre page sur les ombrières on peut voir que la base est bonne.

A priori ici il n’y a que le title tag à modifier pour inclure ombrière photovoltaïque plutôt que solaire et on sera bon avec un H1 légèrement différent. On passe à l’étape 2.

Etape 2 : structuration de l’information

À défaut d’avoir un autre mot j’appelle cela ainsi, en bref c’est tout les moyens mis en œuvre pour délivrer de l’information structuré au lecteur.

Cela peut passer par :

• Du texte ;
• Des images comme des schémas ou des illustrations ;
• Des vidéos ;
• Du son ;
• Des tableaux ;
• Des listes.

La structure de l’information sur une page a un triple avantage :

1. Elle facilite la compréhension du lecteur en organisant les idées de manière logique ;
2. Des variations dans la manière d’apporter l’info permettent de casser la monotonie d’une page 100 % textuelle, donc plus d’engagement et de meilleurs signaux on-site ;
3. Les moteurs de recherche peuvent plus facilement identifier les éléments clés du contenu pour comprendre ce que vous traitez et ce que vous ne traitez pas ;

Pour vérifier cela, vous pouvez aller observer les premiers résultats à la main et noter vos observations ou vous baser sur ThotSEO.

💡 J’ai refais une capture d’écran de la nouvelle version qui propose désormais un bien meilleur compte des liens et vous affiche également le nombre de liens uniques. De plus les scorings ont été améliorés donc le score indiqué est parfois un peu différent de ce que l’on a pu voir en début d’article.

Dans l’onglet Concurrents vous retrouvez pour chaque résultat :

• Le nombre de liens externes et liens internes (et les liens uniques à chaque fois) ;
• Le nombre d’images et de vidéos ;
• Le nombre de tableaux ;
• Le nombre de listes ;
• Le nombre de titres H2 et H3 ;
• Les éventuelles données structurées détectées.

Notez que ce ne sont que des indications mais qu’il y a souvent des anomalies avec les outils d’extraction de ce type. 

Les images, par exemple, sont particulièrement problématiques, car vous ne savez ni leur taille, ni leur emplacement dans le contenu ni à quoi elles servent.

La capture d’écran est sur “ombrière photovoltaïque” et non plus “solaire”. On voit que le premier résultat est riche en données structurées de toutes sortes, ce n’est pas forcément la cause du meilleur positionnement mais on va tout de même ranger cela dans notre liste “A étudier”.

Si l’on se fie à la moyenne on a des pages contenant plusieurs images mais peu de vidéos, 1 tableau en moyenne et une dizaine listes.

L’avantage de cet onglet c’est que l’on peut se comparer directement aux premiers et voir qu’on est dans les clous en termes d’images et de tableaux. 

En revanche on a moins de listes que les autres et un peu plus de données structurées (mais est-ce les bonnes ?)

Etape 3 : usage des images, des vidéos et des données structurées

Ici, on va essayer de trouver ce que les autres font mieux sur ces deux points. Ça prend moins de deux minutes mais cela reste important.

Pour les données structurées je vois immédiatement que par rapport au premier il me manque les suivantes :

Fil d’ariane – FAQ – Logo – Sitelink – Software Application – Article – Organisation – Offre

À moi de décider si certaines peuvent être pertinentes. En l’occurrence je les ajouterais bien toutes sauf Software Application

Pour cela je passe par le générateur de TechnicalSeo puis je vérifie mon intégration via le validateur de schema.org.

Pour les images, il suffit de se rendre sur la page pour voir qu’on a des images pas uniquement décoratives.

Sur l’article de Liight on trouve par exemple ce schéma. Je valide donc ce point d’autant plus que les premiers résultats n’ont que du décoratif.

Concernant les images, il n’est pas établi (et peu probable) qu’ajouter des images explicatives plutôt qu’illustratives améliore directement votre référencement. 

En revanche, le comportement des internautes sera sans doute différent (ne serait-ce que le temps passé sur la page) et les algorithmes pourront le considérer.

C’est également maintenant qu’on va chercher d’éventuelles vidéos.

Aucun des résultats actuels n’en propose c’est donc peut-être une excellente carte à jouer !

Enfin, jetez un œil à la potentielle date de mise à jour du contenu, elle est parfois renseignée sur la page et Google va alors l’afficher dans ses résultats.

Maintenant que cette dimension de SEO technique est validée à l’échelle de la page (technique simple, on est d’accord), nous allons passer à l’une des étapes les plus importantes.

4 – Vérification du gain d’information

Selon un brevet déposé par Google en avril 2020, le concept d’Information Gain vise à récompenser les articles qui apportent de nouvelles informations sur un sujet donné.

C’est ce qui permet aux petites entreprises et petits blogs de rivaliser avec les géants de l’industrie.

En très bref, le fonctionnement de Google sur ce point est le suivant : il va comparer le contenu d’un article avec ceux déjà classés dans les SERP pour évaluer les nouvelles informations apportées.

Cela renforce d’autant plus l’importance de vérifier la SERP avant chaque création de contenus.

Pour exploiter ce concept vous avez 3 options :

• Compléter les articles existants (ce qui vous évite la concurrence directe) ;
• Prendre des angles risqués (pour vous démarquer dans les SERP) ;
• Utiliser des recherches originales (vous apportez des données uniques et construisez votre branding).

Par exemple :

• Compléter les articles existants : Comment maximiser le ROI de votre ombrière solaire ?
• Prendre des angles risqués : Ombrières solaires et cybersécurité : êtes-vous vulnérables ?
• Utiliser des recherches originales : L’impact environnemental des ombrières solaires : les chiffres de 2024

Chez LiveMentor, notre recommandation est d’avoir un minimum de 30 % de valeur ajoutée réelle.

Autrement dit, 70 % de votre contenu qui transmet des informations actuellement présentes sur la SERP et 30 % qui vous sont propres.

Pour obtenir une idée rapide, on va encore se baser sur nos titres et ceux des concurrents et construire un tableau récapitulatif.

Si besoin voici le prompt à copier-coller ou à adapter : 

👨🏻‍💻 Je veux que tu me dresses un tableau complet et exhaustif reprenant les questions abordées uniquement par mon contenu, les questions abordées uniquement un seul concurrent (un seul titre mentionne le sujet) et les question abordées par plusieurs concurrents. Ensuite tu me donneras 5 axes d’approfondissement traités nul part. Pour cela tu vas te baser sur mon contenu et sur les titres de mes concurrents. Voici les titres concurrents : {{titres H1 concurrents}} {{titres Hn concurrents}} Voici mon contenu : {{contenu}}

Avec ce prompt, on obtient le tableau suivant : 

Questions / Sujets	Mon Contenu	Concurrent Unique	Plusieurs Concurrents
Qu’est-ce qu’une ombrière solaire ?	✓		✓
Fonctionnement de l’ombrière	✓		✓
Pourquoi installer une ombrière ?	✓		✓
Tarifs et coûts	✓		✓
Rentabilité	✓		✓
Aides financières	✓		✓
Avantages et inconvénients	✓		✓
Installation sur parking	✓	✓
Loi d’Orientation des Mobilités	✓		✓
Bornes de recharge	✓	✓
Rendement	✓		✓
Empreinte carbone	✓
Entretien
Recyclage
Consuel photovoltaïque		✓
Fuites d’eau		✓
Où poser vos panneaux solaires ?		✓

Si vous n’avez pas au moins 5 ou 6 éléments qui vous sont propres il est temps de s’inquiéter. Ici, on voit que nous sommes un peu en manque d’information unique à la SERP…

De plus, via ce prompt chat GPT va nous donner 5 axes d’approfondissement non-traités par les concurrents :

1. Comment optimiser l’entretien d’une ombrière solaire ?
2. Quelles sont les options de recyclage pour les ombrières solaires ?
3. Comment intégrer des systèmes de stockage d’énergie avec les ombrières solaires ?
4. Quels sont les critères de choix pour les matériaux de construction de l’ombrière ?
5. Comment les ombrières solaires s’intègrent-elles dans les smart grids ?

On peut appuyer encore sur ce levier en cherchant nous-mêmes des éléments à ajouter pour permettre au lecteur de creuser sa recherche d’informations et d’avancer dans sa prise de décision.

Comme celles-ci :

1. Où puis-je acheter une ombrière solaire dans ma région ?
2. Quels sont les meilleurs fabricants ou marques d’ombrières solaires ?
3. Comment puis-je obtenir un devis pour l’installation d’une ombrière solaire ?

Avec les bons prompts et un peu d’habitude, cette étape est assez rapide mais terriblement importante.

Pour l’instant nous avons :

• ✅ Validé que cette page vaut le coup d’être optimisée
• ✅ Listé l’intention de recherche principale et les micro-intentions
• ✅ Validé que la page est techniquement saine
• ✅ Identifiée quelles informations sont offertes uniquement par les concurrents
• ✅ Listé les éléments qui nous sont uniques
• ✅ Généré 6 idées d’approfondissement pour faire avancer nos lecteurs vers la demande de devis

Bien maintenant passons à l’étape suivante : la vérification de l’optimisation sémantique.

5 – optimisation sémantique

Ici, je me base sur Thot SEO (surprise surprise).

Vous avez deux options :

1. Soit vous baser sur le score des concurrents et construire votre propre formule (moyenne du top 3, médiane du top 5 ou autre) ;
2. Soit, et je vous le recommande, observer le score d’optimisation requis pour cette requête (formule propriétaire basée entre autres sur une pondération les pages selon leur position et leur intention de recherche).

Ici on voit que le score sémantique est bon mais que l’introduction est un peu faible.

Vous pouvez optimiser votre introduction :

• En y incluant le mot-clé cible (si possible en gras).
• En répondant à l’intention de recherche principale dès les 200 premiers mots.
• En enrichissant vos premiers paragraphes d’une sémantique riche.

Pour une bonne introduction, et je dis bonne à la fois pour les humains et les robots, vous devez répondre à l’intention de recherche principale dès les premiers mots :

• Si vous y répondez en 100 mots, placez le curseur sur 100.
• Vous répondez en 300 mots ? Adaptez l’analyse !
• Vous voulez aller vite ? Utilisez 200 mots par défaut.

On voit que pour nous le résultat est décevant : aucune occurrence du mot “ombrière” dans les title tags des résultats.

En revanche, si on regarde les premiers mots de la page d’EDF ENR :

Pour vous montrer le concept sous un autre angle prenons un autre exemple avec les premiers mots de Wikipédia sur la page de Zidane : 

Ici c’est un sans-faute avec tous les premiers résultats qui contiennent notre mot-clé :

Pour revenir à notre introduction vous pouvez soit la reprendre à la main soit vous aider de l’IA.

Personnellement j’aime bien voir ce que ChatGPT me propose avec ce prompt :

Le résultat peut varier en qualité mais pour cette fois c’est à la fois plutôt bien écrit et bien optimisé.

Pour finir cette partie vous avez peut-être remarqué qu’il reste un élément en rouge sur notre tableau de bord : la suroptimisation.

Le niveau de suroptimisation max dépend de chaque SERP. Autrement dit on va calculer le niveau acceptable par Google en analysant le contenu de chacun des concurrents.

Essayer de ne pas dépasser ce niveau est important car passé un certain niveau cela peut vraiment pénaliser votre contenu. On a vu plusieurs fois des pages gagner des positions après avoir été désoptimisées.

Pour identifier simplement les termes à modifier vous pouvez activer le mode désoptimisation qui mettra en rouge les termes qui semblent trop utilisés.

Petite astuce : essayez de commencer à désoptimiser par le bas du texte pour conserver le haut de l’article plus optimisé. Comme c’est normalement dans la première partie que vous répondez au mieux à l’intention de recherche autant maximiser vos chances.

Bon, notre reprise SEO du contenu avance bien. Mais il nous reste deux étapes majeures à voir ensemble.

Passons à la vérification du maillage interne.

6 – Analyse du maillage interne

Le principe est simple : observer combien de liens internes reçoit notre page versus combien en reçoivent les pages des concurrents.

On va ensuite pousser notre mini-audit en analysant la variété des ancres pointant vers la page visée.

Je commence par analyser Liight via Screaming Frog.

On voit une grosse insuffisance ici, avec seulement 4 liens internes uniques.

C’est d’autant plus important qu’on a un site plutôt faible face à de gros acteurs donc il est important d’envoyer un peu de jus à l’URL.

Concernant les ancres on n’en a que deux depuis d’autres pages :

• Ombrières solaires ;
• Ombrières solaires (ou carports équipées de panneaux photovoltaïques).

On va regarder comment s’y prend le concurrent qui a notre taille : Rossinienergy géré par le SEO Axel Guyennot :

On note que la page reçoit des liens de beaucoup plus de pages (37 avec des ancres pas très variées mais quand même plus que nous).

En creusant un peu sur la droite on peut voir que ce manque de diversité des liens est dû à la présence de certains liens dans l’en-tête (probablement dans le menu).

Si l’on isole les ancres uniques on obtient la liste suivante :

• Tout savoir sur l’Ombrière Solaire : fonctionnement, rentabilité, obligations
• préau de recharge avec des panneaux solaires
• ombrières photovoltaïques
• ombrières équipées de panneaux photovoltaïques
• ombrières
• ombrière photovoltaïque
• L’ombrière solaire
• L’ombrière Rossini
• L’ombrière de parking photovoltaïque
• carport solaire, ou ombrière photovoltaïque

Donc, si on compare à notre lexique actuel on a en vert ceux que l’on partage :

1. Ombrière solaire
2. Fonctionnement
3. Rentabilité
4. Obligations
5. Préau de recharge
6. Panneaux solaires
7. Ombrières photovoltaïques
8. panneaux photovoltaïques
9. Ombrière photovoltaïque
10. Ombrière Rossini
11. Ombrière de parking photovoltaïque
12. Carport

Et pour enrichir tout cela avec on va observer les mots-clés sur lesquels la page tend à se positionner.

L’idée est d’avoir des liens internes pointant vers notre page cible sur des ancres contenant les mots-clés sur lesquels on souhaite progresser.

Observons ce que nous donne la Google SearchConsole :

Résultat on a une sémantique à bien retravailler pour être au point sur ce levier.

D’après la Search Console on peut ajouter les notions :

• D’ombrières pour les particuliers ;
• Ombrières solaires terrasse ;
• Les parkings solaires ;
• Les ombrières solaires agricoles ;
• Le prix / le coût.

Pour trouver des pages depuis lesquelles faire des liens, rien de plus simple !

La première option consiste à utiliser un opérateur de recherche Google via la requête site: pour obtenir un échantillon de pages indexées liées à notre sujet selon Google. Ce n’est pas parfait mais on aura déjà une petite idée.

Ici, cela donne :

👨🏻‍💻 ombrière photovoltaïque site:https://liight.eco/fr/ombriere/

L’autre solution est d’utiliser Thot SEO.

Le plus simple est de renseigner un site dans l’onglet maillage interne et d’observer les recommandations. 

Notez qu’on peut utiliser des sous-dossiers comme ici par exemple.

En moins d’une minute on reçoit les résultats et il nous suffit de cliquer sur un bloc pour en copier le lien. Petit bonus, vous savez déjà si la page reçoit un lien depuis la page que vous optimisez ou si elle en fait un vers cette page (ou les deux).

Si vous avez bien suivi, vous vous demandez peut-être comment savoir s’il faut un lien vers ou depuis ces pages.

Autant ne pas le laisser à la chance. Il y a une méthode très simple.

Demandez-vous : si une ou un utilisateur arrive sur ma page, est-ce que ça le rapproche de la conversion s’il se rend sur l’une de ces pages ?

L’objectif est vraiment de faire progresser notre lecteur dans sa quête d’information vers notre objectif.

Par exemple ici depuis ma page qui explique le prix des ombrières je veux le pousser vers les landings ou vers les aides disponibles. Par contre, il est pertinent qu’il vienne sur ma page ombrière depuis ma page sur la rentabilité des bornes de recharge.

Cela nous donne un chemin comme celui-ci :

Ensuite, vous pouvez compléter cette recherche en incluant les contenus non publiés pour le moment mais prévu dans votre planning proche.

Si vous avez attribué un groupe à vos analyses vous avez accès aux onglets maillage interne et cannibalisation. Ici j’ai logiquement attribué le groupe “liight” à mon analyse.

Comme j’ai d’autres analyses dans ce groupe “liight” l’onglet maillage interne regroupe les pages les plus pertinentes pour maximiser mon glissement sémantique. 

Avec cette analyse et en analysant un autre résultat de la SERP on peut se donner comme objectif de viser au moins 30 liens internes avec les 15 variations d’ancres.

Bien, maintenant que le chantier de maillage interne est à peu près cadré on passe à la dernière étape, l’analyse des besoins en backlinks.

Notez bien que même si je fais systématiquement un check rapide de cette partie je n’attaque pas une opération de link building vers une page si TOUS les autres points ne sont pas validés.

7 – analyse des backlinks

Ce mini-audit va établir si nous avons ou non besoin de liens supplémentaires.

La réponse simplifiée réside dans le calcul du « link gap », c’est-à-dire la différence entre le nombre de backlinks pointant vers ma page VS les pages concurrentes de sites assez similaires.

Quand je parle de similarité, cela signifie qu’il faut éviter de vous comparer aux mastodontes du type Amazon, Forbes ou EDF dans notre cas. On va plutôt privilégier les 2 ou 3 sites du top 5 les plus proches du vôtre.

Utilisez Ahrefs ou Semrush pour examiner votre mot-clé cible, et repérez des sites d’une autorité proche de la vôtre dans le top 10.

Puis, observez les profils de backlinks de ces premiers résultats pour comprendre quels types de liens sont à l’origine de ces classements.

Notez que si votre page a déjà des liens vous avez deux solutions :

1. Acquérir de nouveaux bons liens et reprendre notre check-list du début ;
2. Faire des liens vers vos backlinks pour en faire de meilleurs liens.

La bonne solution dépend des ressources à votre disposition.

Bon, passons à la pratique : on va se concentrer sur RossiniEnergy et Eneria qui semblent être les plus proches de notre taille de site.

On commence par Rossini et on filtre par liens actifs et en follow puis on trie par AS pour repérer les liens qu’on pourrait aller chercher. Si vous n’avez pas l’habitude observez les boutons en bleu pour comprendre ce qui a été filtré..

On voit que la page reçoit 15 liens, mais il faut encore observer cette liste pour ne sélectionner que ceux qui ont un poids évident.

Je ne suis pas friand de la méthode consistant à ne compter que ceux ayant une page AS supérieur à X car cette métrique est particulièrement inutile et biaisée à mon sens. 

Il n’y a qu’à regarder la page positionnée de Liight qui a une AS de 0 alors qu’elle est évidemment plus bénéfique qu’un lien sur une passoire à jus comme Europages. 

Même si le poids d’un lien europages n’est probablement pas nul, il est sans doute assez faible vu le volume de pages (700 000) et leur maillage interne actuel.

Bref, en observant rapidement la liste je compte 5 à 8 bons liens.

Cela dit, si des liens parmi les 15 identifiés en premiers sont accessibles facilement on peut quand même aller s’y placer.

Voyons cela…

Europages semble être un annuaire, donc un candidat potentiellement simple à prendre s’il y a une version gratuite.

Vu la “puissance” des pages si je passe moins de 20 minutes à poser des liens sur ce type de site, ce sera quand même intéressant.

…

Hop 10 minutes environ pour créer un compte et placer mes liens.

C’était rapide mais peut-être un peu trop pour être vrai… je pense que l’indexation ne sera pas simple car ceux de Rossini ne sont pas indexés.

Concernant l’indexation, on a là une bonne leçon : toujours vérifier que les pages sont dans l’index de Google. Un lien présent sur SemRush, Majestic ou autre ne veut pas dire qu’il est pris en compte par Google !

En fin de liste on trouve aussi un forum. C’est assez thématisé donc de la même manière si je ne passe pas trop de temps pour placer mon lien l’opération peut être rentable.

Commençons par vérifier que la page est indexée : 

Aïe, 5 000 résultats ! Google ne prend pas en compte les paramètres d’url dans ses opérateurs de recherche. Il existe plusieurs méthodes pour remédier à cela.

La plus simple consiste à prendre une partie du contenu de la page (une phrase suffit) et de faire une recherche exacte en mettant cette phrase entre des guillemets.

Ici on voit directement notre page dans l’index, le lien est donc bien vu par Google et sera compté lors de ses itérations de calcul du PageRank.

C’est donc un lien intéressant si on arrive à se placer. Mais ce n’est pas toujours simple d’avoir un lien sur ce type de sites habitués aux spammeurs. D’ailleurs ici il a sans doute fait le malin, je vous laisse chercher pourquoi…

Le post a été modifié ! Je n’ai aucune certitude mais je soupçonne notre auteur d’avoir répondu, passé la modération puis modifié son post pour ajouter son lien.

Si vous voulez y glisser un lien, la méthode la plus simple est d’utiliser ChatGPT (il est partout…) :

Il suffit de lui copier-coller la page du forum en lui demande d’ajouter un peu d’informations pour une réponse intéressante.

Et hop, une réponse toute prête à adapter selon son opinion personnelle : 

Et hop, vous retouchez un peu la réponse et vous pouvez poster. Pensez à vous présenter dans la section adéquate et à inclure votre lien une fois le message modéré.

Petit update suite à cette partie. Le message n’a pas passé la modération des gardiens du site, il n’est donc plus visible. Cependant mon message de présentation est lui toujours présent. 

C’est assez déprimant mais vous allez voir tout n’est pas perdu ! 

Depuis mon message de bienvenu on peut directement aller sur mon profil. 

Et depuis mon profil, on peut ajouter un lien en Do Follow ! 

Si cette page est indexée, alors renforcer cette page profil a tout son intérêt. Si c’est le cas, si l’on veut capter un maximum de pagerank pour le rediriger vers notre page nous suffirait d’aller renforcer cette page. 

Comment ? En commentant sur un maximum de pages pertinentes pour notre thématique. Regardez le nombre de liens vers les pages des membres actifs après avoir crawlé uniquement 5 % du site : 

Bon il s’avère que les pages membres ne sont pas indexées ici, mais au moins vous connaissez la technique ! 

Bon à présent il nous faut articuler notre to do list SEO. Je sais que ça parait long mais on prend vite le pli, et le résultat final est qualitatif. 

Quelles sont les prochaines étapes ?

Après ce petit audit seo on peut lister les modifications suivantes à apporter :

• 6 micro-intentions de recherche non traitées ;
• 4 parties uniques à ajouter ;
• Ajouter [1-2] listes et tableaux + [3-6] données structurées ;
• Reprendre l’introduction et désoptimiser légèrement ;
• Viser au moins 30 liens internes avec les 15 variations d’ancres
• Obtenir 10 liens dont 2 bons sur ancres optimisées

À partir de tout cela, voici comment j’organiserai les optimisations :

1. Je prioriserai la reprise du maillage interne, car c’est un levier rapide à mettre en place et clairement sous exploité ici.
2. Ensuite niveau optimisation technique et sémantique on est bon, il faudra juste veiller à maintenir ce niveau avec l’ajout de contenus et corriger la suroptimisation.
3. En parlant de contenus, on a plusieurs éléments à ajouter pour être vraiment exhaustif et cela va demander de restructurer en profondeur l’article. Pour commencer ce gros chantier on peut peut-être simplement inclure des encarts ou une FAQ en bas de page et voir comment la SERP réagit.
4. Enfin j’irais tenter de placer quelques liens rapides pour voir si Google mord. Ici on privilégiera des ancres désoptimisées ou des ancres avec le nom de marque, de cette manière si on a besoin de passer à une phase d’achat de liens on pourra se permettre des ancres optimisées sur des spots bien plus puissants.

Si cela ne suffit pas, on peut passer à l’étape suivante : identifier les questions secondaires, rédiger des articles sur notre blog pour y répondre et faire des liens vers notre page cible.

Si vous manquez d’idées, le plus rapide est d’aller voir les pages des concurrents sur ce sujet.

Pour finir, j’aimerais conclure sur deux éléments :

1. L’importance de suivre vos actions de reprise de contenus. Sans chiffres concrets sur l’évolution du nombre de clics vous serez incapable d’estimer votre ROI ;
2. L’éventuel yoyo de vos positions sur la SERP.

Pour le premier point vous avez deux options :

• Gratuite : construire un GoogleSheet couplé à des rappels Google Calendar pour vérifier l’évolution de chaque page ;
• Payante : utiliser un outil comme RMConsole pour noter chaque action.

Vous allez enregistrer chaque action en notant la date, les pages concernées et les évolutions espérées et l’outil vous fera un récapitulatif une fois la période de test écoulée.

Prenons l’exemple de l’ajout de question du 7 mai par exemple. Après les 6 semaines de test on obtient une page récapitulant toutes les évolutions de notre page par rapport à la période précédente.

Mais…

Que faire si ma page perd des positions après une optimisation SEO ?

Et bien absolument rien. Du moins dans un premier temps.

Cette baisse est associée à un concept qu’on retrouve dans un brevet de Google appelé transition rank. Un changement sur une page est souvent suivi d’une perte de position avant de remonter. En général, on parle de 4 à 12 semaines pour qu’une page reprenne la position qui lui revient suivant l’importance des changements apportés.

Après une modification, Google peut temporairement ajuster le classement de la page pour observer comment les utilisateurs interagissent avec la nouvelle version. 

Notez comme cela impacte votre optimisation de page existante : ajouter un tas de mots-clés ne sert à rien si les signaux utilisateurs baissent en qualité.

Cela peut inclure des facteurs tels que le temps passé sur la page, le taux de rebond, ou si les utilisateurs cliquent puis reviennent immédiatement aux résultats de recherche.

Si les utilisateurs semblent réagir positivement à la page (par exemple, ils passent plus de temps dessus, ont un taux de rebond plus faible, etc.), cela peut signaler à Google que les changements sont bénéfiques, et la page peut alors regagner ou même améliorer son classement.

À l’inverse, si les réactions des utilisateurs sont moins favorables, cela pourrait entraîner une baisse du classement de la page.

Finalement, après une période d’observation, Google stabilise le classement de la page en se basant sur les signaux utilisateur recueillis et d’autres facteurs de classement standards.

Donc inutile de paniquer si votre contenu perd un peu de trafic au lancement, si vous suivez l’évolution sur des laps de temps assez longs et que vous constatez une baisse durable il vous suffira de remettre le contenu tel qu’il était avant.

Et voilà !

Vous avez désormais une bonne idée du processus à suivre pour reprendre une page.

Promis, avec l’habitude et les bons outils, cela est quand même plus rapide qu’il n’y paraît à la première lecture. C’est du travail, mais bien souvent le seul ingrédient manquant à une stratégie SEO gagnante est la régularité et la discipline. Vous avez désormais la technique, le reste ne tient qu’à vous !

À l’heure où la quantité de contenus moyens disponible n’a plus vraiment de limite, ces étapes vous permettront de faire atteindre à vos pages un niveau de qualité inégalé dans la SERP.

Votre prochaine étape est de sélectionner une première page stratégique et de vous lancer !

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