Préparez-vous : La prochaine Mise à jour de Google va tout changer !

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Alexandre Dana

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En février 2011, le monde du SEO a connu l’un de ses premiers grands séismes.

Du jour au lendemain, 12% des sites internet du globe ont dégringolé dans les résultats de recherche.

Et pour plus d’1 blog ou e-commerce sur 10, c’était presque un arrêt de mort.

Car en devenant presque invisibles sur les moteurs de recherche, ces sites perdaient la quasi-totalité de leurs visiteurs. Et un site sans visiteurs, c’est comme une boutique sans passage (et sans clients) !

La cause de ce séisme, c’est Google.

Ou plutôt, c’est une mise à jour de l’algorithme Google. Elle est connue sous le doux nom de « Panda », et est considérée aujourd’hui comme une évolution majeure du moteur de recherche.

algorithme google panda

Car depuis février 2011, la qualité de tout ce que vous publiez sur votre site web est scrupuleusement jugée par Google et son armée de robots d’indexation (ce qu’on appelle les « web crawlers » en anglais).

Ces petits robots parcourent votre site internet presque tous les jours.

Et s’ils jugent que les articles ou les pages que vous publiez n’ont que pour seule vocation de mieux vous référencer sur le web (et pas d’être utile à vos lecteurs)… vous pouvez vous retrouver parmi les 12% de sites pénalisés par l’algorithme Google Panda.

Alors en 2011, tout le monde se posait la même question :

« Qu’est-ce qu’un contenu de qualité ? »

« Comment Google fait pour définir la qualité et juger mes contenus ? »

C’était vraiment difficile de le savoir à l’époque.

Chaque jour, vous pouviez trouver une nouvelle théorie sur internet. Mais impossible de répondre à ces questions avec certitude.

Ce n’est que des années plus tard que les experts en SEO ont compris ce qu’il s’est réellement passé.

Et pour résumer, la mise à jour Panda reposait sur un ratio calculé par 3 facteurs.

Le premier, c’est la notion de « marque ».

Avant la mise à jour, il y avait une technique couramment utilisée en SEO : optimiser votre nom de domaine. Par exemple, un e-commerce de tapis de yoga pouvait se nommer « tapis-de-yoga.fr » et remonter directement en première page Google.

Après la mise à jour, ce n’était plus suffisant. Votre nom de domaine devait développer sa propre notoriété, et votre nom de marque devait devenir un mot-clé à part entière.

Le deuxième facteur — justement — c’est la richesse de vos mot-clés.

Il ne vous suffit plus de publier quelques articles truffés de mots-clés liés à votre domaine d’activité, ni d’optimiser quelques pages de votre site pour le faire remonter dans les résultats de recherche.

Avec Panda, Google est devenu capable de juger et de noter la richesse de votre contenu. Et surtout, de pénaliser ceux qui copient du contenu existant, ou qui publient des articles superficiels ou vagues.

Le dernier facteur de ce fameux ratio, c’est le nombre de liens entrants.

(Les fameux « backlinks » en anglais, dont vous avez certainement déjà entendu parler !)

Car l’une des manières pour Google de juger de la qualité de vos contenus, c’est de regarder le nombre de sites qui vous recommandent.

Et sur internet, « recommander un site » ou « recommander un article » revient à faire un lien vers lui — pour le rendre accessible aux lecteurs en un simple clic.

Autrement dit, plus vous aurez de liens entrants vers votre site, plus votre site sera jugé de qualité par Google.

Mais attention, on ne parle pas de maillage interne.

Dans la mise à jour Panda, ce dernier facteur est probablement le plus important.

Non pas parce qu’il a un poids plus important que les autres facteurs dans le calcul (impossible d’en avoir la certitude), mais parce qu’il a durablement changé la manière dont vous devez aborder le SEO.

L’ère des mots-clés était révolue — 2011 marquait le début de l’ère des liens entrants !

C’est un élément capital en SEO. Celui qui corrèle le plus avec vos positions dans les résultats de recherche selon Google. Si capital que nous en avons fait un module complet dans notre formation SEO.

1 an plus tard, nouveau séisme chez Google

Seulement 1 an après Panda, Google publiait une deuxième mise à jour de son algorithme.

Cette fois, elle se nommait Pingouin ! Et elle n’avait qu’un seul véritable objectif : corriger les dérives que la mise à jour précédente avait provoquées.

algorithme google pinguin

Car depuis que les « backlinks » étaient devenus essentiels pour le référencement naturel, les experts SEO tentaient par tous les moyens de contourner le système mis en place par Google. Et parfois de manière très ingénieuse !

Par exemple, certains créaient des sites qui n’avaient pour seule vocation que d’envoyer des liens vers d’autres sites.

D’autres ont fait un choix plus radical : ils ont acheté des liens.

Moyennant quelques centaines d’euros, vous pouviez acheter un lien depuis un autre site, même s’il n’avait rien à voir avec votre secteur d’activité.

Enfin, certains entrepreneurs ont utilisé une technique plus… subtile.

Le principe de cette technique était très simple : vous publiez un article sur le site de l’un de vos partenaires, dans lequel vous glissez un lien vers site web à vous. En retour, vous laissez votre partenaire faire de même depuis votre site.

C’est ce qu’on appelle l’échange de liens — et c’est une technique encore très populaire aujourd’hui !

En fait, la mise à jour Pingouin de Google avait surtout pour objectif de stopper les 2 premières méthodes : les sites à backlinks, et l’achat de liens. L’échange de liens est un peu plus difficile à identifier pour l’algorithme.

Comment savoir si cet échange de lien était volontaire ou pas ?

Et puis, si le contenu créé est de qualité, est-ce que ce n’est pas dans l’intérêt du lecteur de laisser faire ?

Difficile d’avoir une réponse claire à ces questions — même pour Google.

C’est pour ça que l’échange de liens est une technique encore souvent utilisée en SEO. Et c’est aussi pour ça que la mise à jour Pingouin n’a réellement concerné « que » 3% des sites internet du monde.

(Ce qui, entre nous, est déjà énorme.)

Mais en 2 ans seulement — entre 2011 et 2012 — Google a complètement changé le visage du SEO.

Ce qui est curieux, c’est qu’il ne s’est pas passé grand chose depuis.

Il y a bien eu des mises à jour mineures quasi quotidiennes, mais aucun séisme majeur n’est venu perturber les entrepreneurs du web. Vous pouviez paisiblement optimiser le référencement de votre site, tant que votre contenu était de qualité et que vos liens entrants étaient nombreux.

Jusqu’à récemment.

Car à partir de 2019, Google a commencé à mettre en place quelques changements qui devraient bientôt tout changer.

Le prochain séisme Google approche à grands pas

C’est officiel : cet été, Google va réaliser une nouvelle mise à jour de son algorithme.

Cette fois, pas d’animal mignon en guise de sobriquet — cette nouvelle version s’appelle sobrement « Google Page Expérience » ou « Core Web Vitals », en fonction des versions.

Et très honnêtement, nous aurions dû tous la voir venir.

Car depuis 2019, Google sème quelques indices concernant le prochain séisme qui frappera le monde du SEO :

  • Début 2019, Google annonce que certains critères techniques deviennent prépondérants dans le référencement d’un site web ;
  • Quelques mois plus tard, c’est la notion « d’expérience utilisateur » qui fait son apparition ;
  • Jusqu’à la fin de l’année dernière, où Google introduit la « Page Expérience », qui contient (à nouveau) plusieurs nouveaux critères techniques.

Et là, ça se complique un peu pour nous — les entrepreneurs.

Car nous savons désormais que certains facteurs techniques seront désormais pris en compte par Google dans les résultats de recherche. Parmi eux, il y a :

  • La vitesse de chargement de votre site web ;
  • L’aspect « responsive » — la capacité de votre site à s’adapter aux différentes tailles d’écrans et aux différents appareils ;
  • La sécurité — est-ce que vous êtes en https:// (ou pas) ;
  • La structure de votre site — est-ce qu’un visiteur peut se balader de manière intuitive (ou pas) ;
  • Le temps d’affichage du contenu ;
  • Le temps de réaction de votre site : combien de temps votre site met-il à répondre à un clic ? ;
  • La stabilité visuelle de votre contenu lors du temps de chargement ;
  • Et d’autres facteurs qu’il n’est pas utile de vous citer ici, car plus complexes.

Le problème, c’est que certains de ces nouveaux facteurs sont encore un peu flous. D’autres sont assez compliqués à mettre en place techniquement.

(Notez d’ailleurs que certains de ces critères sont déjà pris en compte par l’algorithme de Google. Les autres seront utilisés dès cet été !)

Je m’attends donc à un nouveau séisme.

Car l’aspect technique du SEO et les performances des sites ont trop longtemps été négligés par la plupart d’entre nous.

Pendant des années, la plupart des stratégies SEO étaient en vérité des stratégies de mots-clés — avant que la mise à jour Panda ne vienne complexifier la notion de « qualité » du contenu.

Pendant des années, les liens entrants étaient le nerf de la guerre en SEO — jusqu’à ce que la mise à jour Pingouin ne pénalise ceux qui en abusaient.

Aujourd’hui, c’est au tour des performances techniques d’être scrutées par le gendarme Google.

Et les sites qui ne répondent pas aux niveaux de performance requis par le moteur de recherche se verront rétrogradés dans la hiérarchie des résultats de recherche. Ce qui peut (potentiellement) avoir des répercussions importantes pour votre activité.

Nul doute que dans quelques années, un autre facteur fera son apparition.

Difficile de le prévoir aujourd’hui, mais le séisme qui nous attend cet été ne sera certainement pas le dernier.

Je ne suis sûr que de 2 choses :

  1. Le SEO n’est pas une science immuable,
  2. Et l’algorithme de Google ne cessera de se complexifier d’années en années.

Considérez donc le référencement naturel comme un ensemble de techniques et de bonnes pratiques qui évoluent avec le temps — et pas comme quelques « hacks » pour optimiser votre site web !

J’ai bien conscience que ces histoires d’algorithmes, de performances et de mises à jour sont parfois difficiles à comprendre.

Alors j’ai demandé à Thomas, notre responsable SEO, s’il pouvait prendre le temps de répondre à vos questions. Voilà ce que je vous propose :

  • Vous pouvez poser vos questions à Thomas directement en commentaires, en bas de la page ;
  • Et vous pourrez aussi apprendre des questions et des réponses des autres lecteurs de cette newsletter.

Que votre question concerne Panda, Pingouin, la Google Page Expérience ou tout autre sujet relatif à l’algorithme Google, profitez-en. C’est un peu comme si cet article vous donnait accès aux conseils d’un expert en SEO !

À vos questions !

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Alexandre Dana

Co-fondateur et CEO de LiveMentor