Mindset et entrepreneuriat : voici le livre intemporel pour entrepreneurs

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Jordi Blanc

Illustration de Mindset et entrepreneuriat : voici le livre intemporel pour entrepreneurs

Maxwell Maltz, écrivain du livre Psycho-cybernetics, était un chirurgien qui s’interrogeait sur la réaction de ses patients après une chirurgie du visage. Suite à leur opération, ces derniers pouvaient réagir de deux façons radicalement différentes.

Pour certains, un nouveau visage signifiait voir la vie sous un nouveau jour, grâce à une confiance décuplée.

Mais pour d’autres, les peurs et blocages causés par leur ancien visage étaient toujours ancrés dans leur quotidien.

Dans le cas de certains patients défigurés, une opération réussie et un visage considéré comme « agréable » ne changeait en rien l’image de soi.

Le chirurgien brillant était aussi un autodidacte convaincu. Il s’intéressa alors à la psychologie pour comprendre ces réactions post-opératoires et approfondit tellement le sujet qu’il en a écrit un livre.

C’est un des plus grands best-sellers de tous les temps avec 35 millions d’exemplaires vendus !

Les idées que l’on peut tirer du livre Psycho-cybernetics ont traversé les décennies sans aucune difficulté.

Elles permettent de mieux comprendre la psychologie et le comportement humain.

« Dans le brouhaha actuel du développement personnel, c’est un peu comme un phare dressé au milieu d’une tempête d’informations et de données. »

La prouesse de M. Maltz est d’avoir identifié à quel point les goals (objectifs) jouent un rôle central dans notre vie et quelles sont les forces qui permettent de naviguer vers ces objectifs.

Ça vous rappelle le quotidien d’entrepreneurs et de freelances ? 🙂

Cet article ne va pas révéler des “secrets” qui bâtissent du jour au lendemain un mindset d’entrepreneur millionnaire américain… Non, il fait plutôt le point sur deux ouvrages qui inspirent des profils très variés mais avec tous quelque chose en commun : ce sont des personnes qui cherchent à comprendre les dynamiques psychologiques qui peuvent les guider vers ce à quoi elles aspirent.

Partant du livre Psycho-cybernetics, cet article propose trois parties qui révèlent l’importance du mindset pour les entrepreneurs d’aujourd’hui et expliquent pourquoi le livre de LiveMentor est en fait une méthode qui pourra accompagner les créateurs de projet :

  • La première partie s’appuie sur le succès phénoménal du copywriter Dan Kennedy. Et comment ce dernier rend hommage à Psycho-cybernetics qu’il considère comme un des moteurs de son succès.
  • La deuxième partie reprend les principes clés mis en avant dans l’ouvrage de M. Maltz : l’imagination, l’image de soi, l’expérience, le succès et l’échec.
  • La dernière partie explore comment ces principes se traduisent pour les freelances / entrepreneurs / indépendants.

Est-ce qu’un livre des années 50 peut nous aider à mieux surfer le raz-de-marée du développement personnel en entrepreneuriat ?

La réponse est oui, on vous l’explique et on fait le lien avec le nouveau livre d’Alexandre Dana, La Méthode Livementor, qui réussit à combiner explications et passage à l’action.

Dan Kennedy : le Steve Jobs du copywriting. Le succès d’une technique (détournée) de développement personnel.

Dan Kennedy, qui nous a quitté en août dernier, était déjà entré dans la légende de son vivant.

Il était connu pour ses nombreux best-sellers, No B.S. Direct Marketing est un ouvrage plébiscité par des milliers d’entrepreneurs.

Parmi ses 24 publications, The Ultimate Sales Letter est considéré comme une bible par les copywriters en quête de la page de vente parfaite.

Ses Sales Letters ont généré des centaines de millions de dollar de profits sur plus de trois décennies.

Il avait atteint un tel niveau de célébrité qu’il participait à des conférences où intervenaient d’anciens présidents des Etats-Unis…

Dan explique dans ces livres à quel point Psycho-cybernetics a joué un rôle crucial dans son succès. La star des pages de vente a détourné certaines techniques de visualisation expliquées dans le livre de M. Maltz.

Le but était de mieux se connaître lui-même mais aussi de mieux comprendre les lecteurs de ses pages de vente. C’était un véritable exercice de méditation, d’empathie… et de copywriting !

Voyez plutôt :

« J’utilise des techniques comme “le théâtre dans votre esprit” pour visualiser les destinataires de mes lettres, comme des humains qui vivent, respirent, pensent, ressentent, marchent. Je visualise leur expérience journalière. Le début, ce qu’ils font en arrivant au bureau (…). Qu’est-ce qui les préoccupe ? Qu’est-ce qui les inquiète ? De quoi se plaignent-il ? Qu’est-ce qu’ils désirent en secret ? Qu’est-ce qu’ils aiment ? »

Ce n’est pas un psychologue qui parle ici mais bien un vendeur (rédacteur) hors-pair.

Dan Kennedy utilisait des techniques qui sont maintenant au coeur du Content Marketing et de la recherche en UX.

Il est surprenant de voir le nombre d’entrepreneurs qui ont lu Psycho-cybernetics.

Nous avons épluché les centaines d’avis donnés sur la page Amazon US du livre. On y retrouve les témoignages de personnes qui ont en commun de mettre leurs forces au service d’un projet de vie, d’une vision, d’un objectif.

Une pépite parmi les témoignages était celle d’un cowboy qui expliquait comment le livre lui avait permis de mieux se concentrer avant de grimper sur le dos d’un taureau.

Si ça marche pour le rodéo alors c’est sûrement bon pour l’entrepreneuriat !

Les clés du mindset proposées dans Psycho-cybernetics

Le livre Psycho-cybernetics s’est révélé être précurseur dans le coaching des athlètes puis des entrepreneurs.

Des psychologues n’hésitent pas à dire qu’il a contribué à l’avancée de la psychologie positive. Le livre propose des idées simples et nous permet de comprendre les forces à l’oeuvre dans le mindset de chaque entrepreneur :

  • L’imagination et comment le cerveau prend nos objectifs pour la réalité.
  • L’image de soi, le coeur du mindset.
  • L’expérience, avec 21 jours de pure neutralité.
  • Le succès par l’échec, ou le meilleur de l’entrepreneur.

L’imagination

M. Maltz avance que « notre système nerveux ne fait pas la différence entre une expérience imaginée et une expérience réelle ».

Pour nous en convaincre, il s’appuie sur les nombreuses recherches en préparation mentale dans le domaine sportif.

Les champions de descente en ski excellent dans les exercices de visualisation précédant la compétition.

Leur système nerveux réagit pendant la descente selon une condition mentale établie en amont de l’épreuve. La visualisation par l’imagination est perçue de façon “physique” par le cerveau.

L’auteur explique que la cybernétique permet de comprendre le cerveau humain comme un système orienté vers des objectifs.

Ce “système” opère des ajustements en continu, grâce à des “feedbacks”, pour atteindre le but souhaité.

Les humains ne sont pas des machines mais certaines fonctions physiques et neurologiques peuvent être pilotées. La condition pour être aux commandes : définir des buts clairs.

M. Maltz propose des exercices pour travailler sur l’imagination de nos objectifs, avec des visualisations mentales aussi nettes et détaillées que possible.

Les avancées en sciences cognitives viennent confirmer les préconisations du chirurgien américain.

Pour des freelances et des entrepreneur.es, cela peut être très concret.

Matt Furey, un ami de Dan Kennedy, lui a succédé à la tête de la fondation de psycho-cybernétique.

Il explique que s’imaginer contacter un client important, faire face de façon contrôlée à une source de stress, ou encore faire d’un acte d’imagination un acte “physique”, lui ont permis d’accomplir des objectifs professionnels et sportifs majeurs.

L’image de soi

Le concept d’image de soi est à l’origine du livre Psycho-cybernetics.

Maxwell Maltz explique qu’un patient dont le visage a été « amélioré par la chirurgie fait l’expérience immédiate d’une augmentation de sa confiance en soi. Mais dans certains cas, le patient continue de se sentir inadapté, inférieur (…) comme si la personnalité elle-même était un deuxième visage ».

De ce constat découle des vérités universelles concernant la psychologie humaine :

  • « Si ce “visage de la personnalité” peut être reconstruit, si d’anciennes cicatrices émotionnelles peuvent être enlevées, (…) l’image de soi est la véritable clé du comportement « .
  • « L’image de soi définit les limites de l’accomplissement individuel. Elle définit ce que l’on peut faire ou ne pas faire. “Agrandissez” l’image de soi et vous agrandirez le champ des possibles ».
  • Concernant les exercices d’imagination proposés par M. Maltz dans son livre : « La pensée positive marche quand elle est cohérente avec l’image que l’on a de soi. Elle ne peut pas “marcher” quand elle n’est pas cohérente avec notre image ».

Le fait que ces principes soient constamment répétés sur les blogs de développement personnel révèle qu’ils sont une vérité toujours bonne à dire.

L’image de soi permet d’expliquer les comportements humains. L’écoute du podcast Goldfish nous a permis de trouver un exemple très concret.

Alice Zagury, CEO de Thefamily.co, explique qu’elle a ouvert un programme pour les femmes où l’ambition n’est pas autant mise en avant que dans d’autres programmes pour startups. La pression en moins, l’image de soi définit de nouveaux horizons.

Les réussites (le “champ des possibles”) sont alors spectaculaires. Une phrase qui résonne est celle d’une entrepreneuse interviewée sur un podcast (dont j’ai malheureusement oublié le nom) : « J’ai réussi le jour où je me suis permise d’avoir de l’ambition ».

L’expérience

On peut lire dans l’introduction de psycho-cybernetics : « l’image de soi évolue, pour le meilleur et pour le pire, non pas à travers l’intellect mais à travers l’expérience. (…) Les psychologues ont prouvé que le système nerveux humain ne peut pas faire la différence entre une expérience réelle et une expérience imaginée. (…) Nous le verrons à travers l’exemple d’individus qui ont utilisé l’imagination pour améliorer leur prise de parole en public, pour dépasser leur peur du dentiste, pour augmenter leurs ventes ou pour atteindre le haut niveau aux échecs ».

Peut-être une des clés les plus intéressantes livrée par M. Maltz est de ne pas établir de jugement sur une expérience avant 21 jours. Quand on y pense, c’est un conseil vraiment difficile à suivre.

Dans le cadre de son activité, le chirurgien explique qu’il a pu observer des changements notables dans la personnalité et le comportement au quotidien de personnes ayant accepté la règle des 21 jours. 3 semaines à mener une “expérience” sur l’image de soi, en dehors de tout jugement ou analyse rationnelle.

3 semaines à juste vivre une expérience sans se focaliser sur de potentiels effets ou résultats. Pas facile… M. Maltz poursuit : « Cela prend 21 jours pour dissoudre une ancienne image mentale et pour qu’une nouvelle puisse se former. (…) Vous obtiendrez donc plus de ce livre si vous vous assurez de ne pas établir de jugements critiques pendant au moins trois semaines. Durant cette période, ne regardez pas en arrière ou n’essayez pas de mesurer des progrès. Pendant 21 jours, ne débattez pas avec vous même si cela va marcher ou pas. Faites les exercices, même s’ils ne vous semblent pas concrets. Persistez dans votre nouveau rôle (…) même si vous semblez être hypocrite en le faisant et même si votre nouvelle image ne semble pas confortable ou naturelle ».

L’idée centrale est de s’imaginer vivre les objectifs qui nous tiennent le plus à coeur. Aussi infimes ou colossaux qu’ils puissent paraître.

Pour M. Maltz, cette “expérience” est le meilleur chemin pour se débarrasser de croyances limitantes, définir ce qui est réalisable et l’accomplir.

Le succès par l’échec

C’est maintenant le ba.-ba dans la “start-up nation”. On essaie, on observe, on ajuste. Il en est de même pour le mindset. Pas de solution toute faite.

M. Maltz indique toutefois quels sont les facteurs qui transforment un échec en future réussite :

  • Donner une direction à ce que l’on fait, “tendre” vers un but.
  • Comprendre les autres pour mieux communiquer. L’empathie comme dit l’ami Gary V.
  • Trouver du courage et sortir de la fameuse zone de confort (cela peut paraître comme un cliché du développement personnel mais il est donné dans la majorité des témoignages d’entrepreneur.es aguerri.es)
  • Etre bienveillant.
  • Développer la confiance en soi… Peut-être en se rappelant que pour la plupart des gens, c’est un sacré challenge !

L’auteur indique également quels sont les facteurs qui peuvent enliser dans l’échec :

  • La frustration.
  • L’agressivité.
  • L’insécurité. Au sens de sentir que l’on n’est pas “assez”. Cela rejoint l’obsession pour la perfection.
  • L’isolement.
  • La rancoeur.
  • Le sentiment de vide auquel peut être opposé petits et grands objectifs de vie, pour apprécier les petits moments de bonheur comme les sentiments de victoires importantes.

Si l’on prend en compte tous les facteurs psychologiques exposés par M. Maltz, ça fait beaucoup à intégrer pour le simple mot mindset !

On a un bon état des lieux mais le problème c’est qu’il soulève tout un tas de questions :

  • Comment faire le point pour soi ?
  • On commence par quoi ?
  • On s’attaque à plusieurs choses en même temps ?
  • Comment sait-on que l’on progresse ?
  • On fait ça tout.e seul.e ?

Pour reprendre une autre phrase clichée du développement personnel : La réponse est dans la question. Où plutôt, dans la qualité de la question.

C’est une des clés indiquée par M. Maltz et le livre d’Alexandre Dana nous guide sur ces mêmes pistes.

Ce dernier nous propose une boussole et une carte, à travers des questions et des étapes.

L’expérience au service du mindset des entrepreneurs : le livre La Méthode LiveMentor

Le livre de LiveMentor m’a mis la puce à l’oreille et même dans la tête.

En fait, j’avais déjà senti que je doutais sur certains aspects de mon projet après avoir lu cet article de LiveMentor.

Alexandre Dana y expose l’idée du premier chapitre de son livre : “ Comment trouver et affirmer son alignement ?

Ici aussi encore une question, qui est d’ailleurs un classique des ouvrages en développement personnel.

Dans le cas de l’entrepreneuriat, est-ce que le mot “alignement” ne donnait pas un peu trop dans le côté psycho ?

Le format de l’article permet de présenter les choses de façon limpide.

Voici un aperçu :

Compétence 1 : S’écouter pour savoir ce que l’on veut vraiment

Nombreux sont les entrepreneurs qui se lancent pour les mauvaises raisons. Ils lancent malgré eux un projet qui ne leur correspond pas.

Trop pressés par l’envie de se lancer. Parfois effrayés par le chemin à parcourir. Attirés par mille et une choses. Bref, plusieurs raisons qui font que l’entrepreneur part dans la mauvaise direction.

L’entrepreneur qui ne s’écoute pas ne prend pas le temps de faire une introspection avant de se lancer dans son projet. Bien souvent, cela se finit par de la frustration, un abandon ou un mal être qui se développe petit à petit. Avant de se lancer, il faut se poser plusieurs questions :

  • Quel projet ai-je vraiment envie de réaliser et pourquoi ?
  • Est-ce que je prends du plaisir à réaliser ce projet ?
  • Est-ce que ce projet est aligné avec mes valeurs ?

Ces questions sont des pistes à explorer pour se rapprocher d’un projet avec lequel on se sent en phase.”

L’auteur nous indique que l’alignement est ce qui va venir nourrir l’état d’esprit d’un entrepreneur, le fameux mindset.

Si l’on aime le travail bien fait, on n’imagine pas à quel point le secteur de la formation peut être un univers impitoyable… Se donner le temps, les moyens et l’équipe pour bien faire les choses, c’est souvent très compliqué.

Alors comment LiveMentor s’y prend pour former des entrepreneurs ?!

Je n’imagine même pas le casse-tête : construire des formations, réfléchir à la méthode de progression qui répondra aux projets de vie de milliers d’hommes et de femmes entrepreneurs !

C’est sûrement grâce à cette expérience que le livre d’Alexandre Dana donne des clés essentielles, car il s’appuie sur ce que le chirurgien Maxwell Maltz préconisait avant tout : apprendre par sa propre expérience.

Dans cette conclusion nous allons voir comment la structure du livre, s’appuyant sur l’expérience de l’école LiveMentor, permet au lecteur de mettre en place des actions concrètes.

Aussi bien sur le plan du mindset que sur le projet en lui-même. Il y a le discours et puis il y a la méthode.

Le mot-clé, le témoignage qui touche, la bonne question et… l’action

Les chapitres d’un livre sont comme les intitulés d’une formation (ou les plats sur le menu d’un restaurant).

Plus ils suscitent la curiosité et l’intérêt, plus ils convainquent la personne qui les lit qu’elle s’apprête à faire le bon choix.

C’est tout l’art du storytelling, et les auteurs inspirés nous embarquent dès le sommaire.

Chaque chapitre de La Méthode LiveMentor propose un mot-clé (qui présente une des 12 étapes cruciales dans un projet), suivi par le témoignage d’un.e entrepreneur.e pour finir avec la bonne question à se poser.

L’intention de l’auteur est de nous faire suivre à la jumelle deux parcours :

  • Celui de l’entrepreneur confronté à de multiples obstacles, sur son chemin et dans sa tête.
  • Celui du formateur qui a observé les cheminements d’entrepreneurs et qui fournit des clés pour orienter et construire une feuille de route.

Concrètement, un chapitre se présente ainsi :

  • PREMIÈRE ÉTAPE : L’ALIGNEMENT 27
  • « Je ne suis pas heureuse dans mon travail » 28
  • Comment trouver et affirmer son alignement ? 35

C’est toute la force du livre : non pas assister le lecteur dans l’élaboration d’un business plan, mais s’appuyer sur de nombreuses expériences d’entrepreneurs pour mieux faire comprendre les mécanismes qui permettront à un projet de réussir.

Les témoignages des hommes et des femmes qui se sont lancés dans l’entrepreneuriat sont touchants parce qu’ils relatent de moments particulièrement durs à vivre.

D’autant qu’avec la palette de personnalités prises en exemple, il n’est pas difficile de se reconnaître un peu… par ce biais le livre nous oriente vers un exercice crucial dans notre parcours d’entrepreneur :

Se poser les bonnes questions.

Et pour ce qui est du mindset, il s’agit de la première donnée dans le livre :

“ Comment trouver et affirmer son alignement ? ”

On en revient au développement personnel, au côté psycho.

LiveMentor a vu passer “plus de 6000 entrepreneurs” et il en ressort que l’alignement serait la première question à se poser ?

A la lecture des témoignages d’entrepreneurs, avec les galères, les doutes, l’anxiété, les regrets, les peurs du présent comme de l’avenir… On comprend que oui, l’alignement est crucial et que c’est là où le mindset d’un.e entrepreneur.e puisera ses forces. C’est ce qui va permettre d’aller au-delà de tous les mots “négatifs” évoqués plus haut. C’est ce qui va permettre de construire le meilleur des projets, celui qui vous ressemble. C’est pour cela qu’à la fin de chaque chapitre, La Méthode LiveMentor propose de passer à l’action grâce à un journal de bord.

Le mindset par la méthode

Avant tout, le livre nous montre que le meilleur des projets se construit contre ses peurs. Les opposés sont un concept très puissants en développement personnel : qu’est-ce qui dans votre projet va à l’opposé de vos peurs ? La réponse appartient à chaque entrepreneur.e.

Si votre réponse comprend des éléments clairement alignés dans la direction de votre chemin entrepreneurial, alors il y a des chances que les mots énergie, confiance, efficacité, réussite et assurance finissent par dépasser les mots peurs, galères, doutes, anxiété etc…

Le lire c’est une chose mais dans les faits, est-ce qu’il y a des exemples ?

Ça tombe bien, un très bon exemple s’est présenté pendant la rédaction de cet article.

Un témoignage qui permet de se faire une idée concrète du rôle joué par le mindset (et les montagnes russes qui vont avec) dans les étapes d’un projet d’entrepreneur. C’est l’interview d’Alex Vizeo (ancien Vlogueur voyages, qui travaille maintenant sur le personal branding) dans le podcast Tribu Indé d’Alexis Michella.

Notamment sa réponse à la question « Quelles sont les étapes charnières que tu as passées ? » (28.20). (l’interview dans son intégralité est une vraie pépite).

Son histoire et les exemples qu’il donne sont des instantanés très convaincants. On peut maintenant lier Psycho-cybernetics et la Méthode LiveMentor afin de faire le point sur le mindset dans la vie d’un.e entrepreneur.e.

Vous vous rappelez de la méthode du chirurgien M. Maltz ? Il explique avoir observé des centaines de patients avant d’écrire son bestseller. C’est l’impression qui ressort également du livre d’Alexandre Dana. L’observation de centaines d’histoires, de projets entrepreneuriaux, avec leurs réussites et leurs échecs.

L’auteur nous présente les raisons qui peuvent faire échouer un projet. En parallèle, il expose les étapes cruciales pour mettre toutes les chances de son côté.

Ce n’est sûrement pas un hasard si le premier chapitre présente l’alignement comme l’étape numéro un dans le parcours d’un.e entrepreneur.

Alexandre Dana choisit de commencer avec les motifs à l’origine d’un projet, afin d’indiquer au lecteur que c’est l’alignement qui transformera les motifs en réelle motivation.

Dans le but d’expliquer quels sont les obstacles psychologiques dans la vie d’entrepreneurs, il propose des mots-clés comme “émotions, croyances limitantes, comportements associés”.

Pour les illustrer, il livre le témoignage touchant de Marion, chef de projet au département ressources humaines pour faire avancer la réflexion sur l’alignement.

Cela permet de comprendre pourquoi l’école LiveMentor, avec autant d’entrepreneur.es accompagné.e.s, pose la question de l’alignement dès le départ :

“ Être aligné avec soi-même : pourquoi est-ce important ? Pourquoi allons-nous essayer d’aider Marion à trouver son alignement ? Pourquoi est-ce si important ? Et d’abord, qu’est-ce qu’on entend par ce satané concept d’alignement ? Dans la pédagogie que développe LiveMentor, nous essayons de distinguer l’alignement relativement à ce que nous faisons et l’alignement par rapport à qui nous sommes :

  • Dans le premier cas, il s’agit de l’alignement entre les paroles d’un porteur de projet et ses actes, entre les objectifs de l’entrepreneur et ses réalisations ou encore entre ses moyens financiers et ses dépenses.
  • Dans le second cas, il s’agit de l’alignement entre les valeurs de l’individu et son comportement, entre ses sentiments et ce qu’il montre (ou pas) de ces sentiments, entre ce en quoi il croit et ce qu’il applique, entre ce qui le passionne et ce à quoi il consacre son temps.”

Le chapitre se poursuit avec un autre exemple d’entrepreneur, l’explication des causes d’un désalignement et d’une absence d’alignement, l’angoisse des “coûts irrécupérables”, la liste des forces au service de chaque entrepreneur et trois pistes de réflexion pour définir son projet !

C’est toute la richesse de La Méthode LiveMentor. Poser les bonnes questions, indiquer les étapes cruciales et surtout proposer une véritable méthodologie à mettre en place, non pas à la fin du livre mais au fur et à mesure de la lecture.

A la fin de chaque chapitre (étape) est donc proposé un journal de bord avec une barre de progression pour visualiser et faire le point sur l’étape en question et donc sur son « cheminement ». C’est le fruit des années de travail de LiveMentor et une méthode ludique et éprouvée est assez rare pour être soulignée !

Construire son expérience le temps d’une lecture

Pour conclure en s’inspirant de M. Maltz, pourquoi ne pas lire La Méthode LiveMentor en suivant le conseil du chirurgien californien qui propose 21 jours de « pure neutralité ».

Prendre le temps de vivre la démarche proposée par Alexandre Dana et faire confiance aux observations de M. Maltz : se donner trois semaines avant d’établir un premier jugement, pour se donner le temps de vraiment faire l’expérience des choses.

C’est ce qu’offrent les exercices proposés à la fin des chapitres de La Méthode LiveMentor : la possibilité de construire sa propre expérience, au delà de la lecture.

Pour que la réflexion se transforme en actions d’où émergeront un sens, un état d’esprit, avec le temps. Le départ des douze étapes est une mindmap vierge où vous inscrirez vos idées, vos notions, vos envies… pour ensuite les relier. L’auteur nous indique que c’est à partir de cette mindmap que commenceront les choses, « parce qu’au centre, il y a vous ».

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