Cet article est le sixième d’un challenge sûrement complètement bête : un article par jour pendant 90 jours ! Un de mes élèves m’a mis au défi de le faire, et comme je suis un invétéré joueur… Je me rends compte en écrivant ces lignes et en regardant mon calendrier que la plupart de ces articles vont être publiés… au plein milieu de la nuit. J’espère conquérir la magnifique audience des insomniaques. Rock on.
Aujourd’hui, j’ai revu Maëva Tordo et c’était vraiment chouette. Il y a quelques années, j’étais étudiant dans une école de commerce. J’étais tombé là un peu par hasard, sans trop savoir à quoi m’attendre !
Avec une maman trapéziste et un père psy, je n’avais pas le capital culturel pour connaître par coeur les noms des cabinets de conseil en stratégie. J’étais paumé et être paumé, ça débouche souvent sur des créations d’entreprise ! Après en avoir planté une première, j’ai eu l’idée de LiveMentor.
Sauf qu’il me restait encore 3 ans d’études à tirer et que je ne savais pas comment concilier les cours en amphi avec le développement du projet. C’est là que j’ai découvert Maëva, la responsable de l’incubateur de mon école.
Elle m’a expliqué le fonctionnement de cette structure d’
Sauf qu’il fallait normalement avoir son diplôme pour intégrer l’incubateur et j’en étais loin.. C’est là que j’ai découvert la persévérance de Maëva. Je ne sais toujours pas comment elle a réussi à nous faire rentrer, mais on a eu notre table à l’incubateur. C’était une petite table bleue, on bossait à 4 dessus.
Est-ce que mon projet a avancé durant cette année à l’incubateur ? À vrai dire, je ne sais pas !
On était sacrément chaotiques à l’époque. On se dispersait constamment, on ne parlait jamais à nos utilisateurs, on restait sûrement trop dans la cave, on ne se formait pas sur les sujets utiles..
Pourtant, je garde des souvenirs super forts de ces moments avec les camarades de l’incubateur. J’avais trouvé une petite famille, avec qui partager les (rares) succès et les (nombreux) échecs de l’aventure entrepreneuriale.
Je me rappelle des conseils juridiques d’Adrien Chaltiel, des discussions sur les levées de fonds avec Benjamin Chemla, des échanges passionnés sur l’éducation avec Clément Delangue et Arnaud Breton, des sessions de brainstorming avec les entrepreneurs sociaux de la bande MakeSense..
Je me rappelle surtout de l’énergie colossale déployée par Maëva pour faire décoller l’incubateur et organiser des événements utiles, des sessions de mentoring, des soirées, des shootings photo, etc..
Je me rappelle de son côté « grande soeur » toujours présente pour remonter le moral, ou répondre à un appel nocturne d’un entrepreneur en détresse 🙂
Publiée par Blue Factory ESCP sur Mardi 18 décembre 2012
On était complètement fauchés à l’époque, mais quel plaisir de se lever le matin !
J’avais trouvé le réseau qu’il me fallait. Quand Maëva m’a contacté pour aller donner une MasterClass aux élèves de l’ESCP, j’ai tout de suite dit oui. Parce que je me sens redevable.
De quoi a besoin un entrepreneur pour avancer dans son projet ? Plus nous avançons dans la réponse à cette question avec l’équipe LiveMentor, plus nous réalisons qu’il y a deux pistes distinctes :
- Les compétences
- L’accès à une communauté
Après avoir travaillé fortement sur la première, nous sommes désormais soucieux de développer la Communauté aussi vite. C’est pour cette raison que nous organisons des événements en présentiel comme « La Journée du Storytelling » qui aura lieu le samedi 24 Mars à Paris.
C’est pour permettre certaines rencontres qui n’ont pas de prix.
Êtes-vous entourés des bonnes personnes ? Si la réponse est négative, parlons-en dans les commentaires, on va aller le construire ce réseau !
Quand je lis ton article, je me dis que « c’est en donnant que l’on reçoit ».
Il ne faut jamais craindre de donner… c’est exactement ce que Live Mentor fait 🙂