Est-ce possible de se reconvertir dans le digital à 40 ans ?

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Claire Prieto

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Je m’appelle Claire, j’ai 47 ans. À 44 ans, j’ai changé de vie. Brutalement. D’assistante sociale, j’ai décidé de me reconvertir dans le digital pour devenir développeuse web Fullstack et créatrice de chatbot !  

se reconvertir dans le digital : l'histoire de Claire

Vous êtes entrepreneur·e ? Vous pensez le devenir ? Vous êtes salarié·e aujourd’hui et vous vous questionnez pour la suite ? Vous aimeriez développer vos compétences professionnelles ou vous former à de nouvelles ?

Mon meilleur conseil est le suivant, soyez complètement fou ! Suivez votre intuition.

Ce n’est pas logique ? C’est bien !

1 – Je suis salariée en CDI

Un travail pour quoi ? 

Quand on débute dans la vie professionnelle, on est en quête de plusieurs choses ! 

Elles se mêlent les unes aux autres et dans mon cas il est certain qu’à cette époque de mon existence je n’avais pas encore réussi à mettre de l’ordre dans toutes ces aspirations diverses et variées ! 

Je parle de la représentation que l’on se fait, chacun·e du travail :

  • un lieu d’épanouissement 
  • un endroit pour s’accomplir
  • une passion 
  • une manière de développer sa soif d’apprendre, sa curiosité
  • un accès à l’autonomie 
  • une voie vers la liberté 
  • un moyen de voyager

Et puis toute la partie transmise par nos parents, notre famille, la société dans laquelle nous vivons : 

  • un travail pour la sécurité financière 
  • un travail pour pouvoir fonder une famille 
  • un travail qui laisse suffisamment de temps pour être présent à ses enfants 
  • Un travail pour être utile

« Non, mais tu te rends compte !? 

Tu as un CDI à un quart d’heure de la maison ! 

Il faut quand même réaliser ta chance ! Avec un métier qui a du sens ! 

Des horaires plus que corrects ! 

Tu as la possibilité de t’occuper de tes 3 enfants le mercredi ! 

C’est une chance incroyable !

Et puis bon, il faut être raisonnable ! Tu as un crédit maison de 26 ans et des grosses mensualités, tu ne peux pas tout lâcher comme ça ! »

J’en ai des frissons rien que d’y penser… 

Et si je lui avais dit que je quittais mon CDI pour créer des chatbots, en voilà une drôle de reconversion professionnelle.

Ces mots sont ceux de ma mère, une mère qui n’a pas eu la chance de trouver du plaisir dans sa vie professionnelle, n’a travaillé que peu d’années, n’attendant que le jour où la situation confortable de son conjoint lui permettrait d’arrêter de travailler !

De mon côté, depuis ma plus jeune enfance, je n’ai aucune idée du métier que je veux faire, je n’ai qu’une seule certitude, une seule quête, « Je veux une vie professionnelle passionnante ! »

Choisit-on vraiment son métier ?

Au sein de cet univers qui est le mien, dans le contexte de cette petite fille, que représente la vie professionnelle ? ( Imagine t-on seulement qu’il soit possible d’être freelance ! )

Comment va-t-elle intérioriser les valeurs qui lui sont transmises ? 

Fille d’un père atteint d’une maladie neurologique orpheline, moi-même ayant une sensibilité très développée, j’ai très vite été attirée par des métiers de l’engagement ! 

Des valeurs telles que le don de soi, le soin des autres, sont devenues pour moi, de par mon éducation et mon contexte familial, une véritable injonction dont je n’avais aucune conscience ! 

Le seul sens était là. Pas d’autre option possible. 

La confrontation dès mon plus jeune âge à la grave maladie, à la mort, ne laissait que peu de place à la légèreté pour l’enfant que j’étais.

Mes capacités d’écoute, d’empathie, d’analyse, d’introspection m’ont naturellement amenée vers les métiers du « Care », prendre soin de l’autre. 

Comme tous les enfants, je percevais quand mes compétences étaient appréciées ! Dès lors, je voulais répondre à cette attente !

J’ai confondu mes capacités avec mon goût.

J’ai intégré très tôt cette obligation qui m’a été faite, de devoir être attentive à l’autre avant de l’être à moi-même.

Mais cette fausse route a ses limites et heureusement ! 

Mes capacités d’empathie, cette hypersensibilité qui était la mienne, étaient totalement inadaptées à ce contact quotidien avec la détresse humaine que je vivais dans mon métier ! 

Je donnais aux autres et je me perdais moi-même.

Il a fallu que j’aille au bout de ce processus pour découvrir mes aspirations, mon goût, et me libérer des attentes extérieures ! Et surtout pour que je m’autorise à dire : «Je ne veux plus faire cette profession, je n’ai aucune idée de ce que je veux faire, mais je ne serais plus jamais assistante sociale !» 

C’est en me connectant à mon désir profond que j’ai réussi à déconstruire cette façon d’être au monde pour réinventer celle qui était mienne

Peut-être qu’avant tout, ce qui a été puissant dans ma découverte du code, c’est que j’ai pu prendre un chemin inconnu de moi-même et de tout mon entourage, seule, et aller enfin me rencontrer ! 

Protégée du regard des autres, de leurs projections, je suis allée dans le lieu qui avait le moins de sens dans mon parcours ! Enfin, je faisais quelque chose pour le pur plaisir sans aucun objectif que celui-là.  

C’est mon intuition qui a parlé. Intellectuellement, ça n’avait aucun sens !

À votre tour, prenez le temps d’être curieux, curieuse de tout ! Aller chercher ce qui vous attire, ce qui vous fait vibrer, allez sur LinkedIn, écoutez des Ted’X, ouvrez-vous au développement personnel, écoutez les moindres vibrations, sans vous juger ! 

Travail et valeurs

Déjà en formation d’assistante sociale, j’ai été à plusieurs reprises convoquée pour des entretiens de “recadrage”. Mes responsables hiérarchiques me signalaient d’une manière impérative et catégorique que mon comportement ou mes paroles n’étaient pas adaptés, et qu’il fallait que j’apprenne à respecter le “cadre”. 

De quel cadre parlait-on ? 

Quand on me demandait de faire une analyse institutionnelle, je la faisais, même en première année de formation !  

Ça n’a pas été très bien vu quand j’ai souligné certains points au directeur d’une institution d’accueil de personnes tsiganes et notamment le côté omnipotent de son management. 

Il n’y avait aucune provocation dans mon attitude. Je répondais juste à ce que j’avais entendu en formation et qui correspondait parfaitement à mes valeurs personnelles :  

“Vous êtes là pour le bien être des personnes que vous accompagnez. Vous êtes là pour amener les institutions à progresser pour accueillir au mieux les personnes.” 

Je mettais seulement de la cohérence entre les paroles et les actes.

Ce n’était pas ce qui m’était demandé.

Il y aurait eu certainement un travail à faire de mon côté pour améliorer la manière de communiquer mes idées. Cela aurait assurément rendu mes propos plus audibles, c’est certain ! 🙂

Je disais toujours tout haut ce qu’il ne fallait pas dire, même pas tout bas…

Alors que signifie réellement respecter le cadre ?

Le cadre institutionnel dépasse la gestion des compétences ; il est son préalable, le contexte dans lequel elle s’inscrit. C’est le cadre dans lequel l’institution évolue : son histoire, ses missions, ses valeurs, ses subsides.

En réalité quand j’ai choisi de signer pour un CDI à la MSA, je n’avais aucune idée de ce qu’était le cadre de l’institution avec laquelle j’ai choisi de m’engager, et surtout les valeurs de cette institution ! 

Je me souviens par exemple de mon arrivée sur le poste d’assistante sociale de la MSA du secteur d’Aubagne.

Je prenais la suite d’une personne qui avait travaillé plus de 20 ans sur ce poste et le quittait, retraite oblige !

Pour comprendre le contexte, sur la totalité des assistantes sociales de l’équipe des BDR que j’allais intégrer, aucune n’avait quitté le poste autrement qu’en passant à la retraite ! 

Prenant la suite d’une assistante sociale qui avait marqué les esprits, la MSA tenait à saluer la qualité de son parcours professionnel, à informer les administré·es de son départ, tout en leur présentant la personne qui prenait sa suite, à savoir moi-même. 

C’est dans ce cadre que j’ai été interviewée par l’équipe communication de la MSA. Il m’a été demandé : de me présenter, de présenter mon parcours professionnel et ma motivation pour intégrer un poste d’assistante de service social dans le monde agricole.  

Mon expérience de terrain avant la Mutualité sociale agricole était la suivante :

  • Première année : J’accompagne les “gens du voyage”, sur une aire de stationnement à Aubagne. 
  • Deuxième année  : J’accompagne les personnes sur le secteur du 15e 16e arrondissement de Marseille comprenant la cité de la Castellane notamment, célèbre pour avoir vu grandir Zinédine Zidane !
  • Troisième année : Je fais mon stage au sein de l’Hôpital Psychiatrique Édouard Toulouse, dans un pavillon accueillant des personnes hospitalisées à temps plein. 
  • Premier poste : J’accompagne les personnes atteintes de toxicomanie et incarcérées au sein de la Maison d’arrêt des Baumettes
  • Deuxième poste : J’accompagne les gardiens de la paix. 

Il faudrait que je vous retrouve le papier qui est passé dans tous les journaux internes de la MSA et dans la Provence ! 

Le texte a été complètement édulcoré ! À aucun moment il n’était question ni du public ni des lieux ! Pourquoi ? 

Pourtant ces lieux marquent les esprits dans chaque région tout le monde connaît le nom de l’hôpital psychiatrique où de la prison du secteur  ! 

Les “Si tu continues, tu vas finir aux Baumettes !” ou “Tu veux qu’on t’amène à Édouard Toulouse ?”  Qui ne les a jamais entendus ?! 🙂  

Savoir que j’avais eu des expériences dans ces univers était à mon sens le signe de ma curiosité, de mes capacités d’adaptation, d’une forme d’audace puisque j’étais une jeune professionnelle. Cela mettait en avant également mon goût de l’aventure ! 

Sur le papier, il devait être écrit quelque chose comme : “Claire Prieto a eu différentes expériences professionnelles auprès d’institutions de l’état notamment.” »

Je n’en avais pas conscience, pas encore, mais cet événement aurait dû suffire à me faire dire : “Claire, ne signe pas ce CDI !”

J’avais toutes les clefs en main pour comprendre que nous n’avions pas les mêmes valeurs ! 

Prenez au sérieux vos intuitions, vos ressentis ! 

Écoutez-les, comprenez-les ! Écoutez votre corps (êtes-vous fatigué ? Tombez-vous malade en permanence ou au contraire vous sentez-vous motivé, dynamique en pleine forme ?)

Ne laissez aucune aspiration, aucun rêve de côté ! Tout est possible, si ce n’est pas aujourd’hui c’est demain ! 🙂

Le rêve est la meilleure chose qui soit au monde, car c’est grâce à lui que nous avançons dans le réel.

Guillaume Apollinaire.

Le salariat n’est pas pour moi, mais je ne le savais pas !

Alors non effectivement je n’ai jamais respecté le cadre, et c’est peut être cela qui a été ma plus grande force ! 

Seuls mon cadre interne, mes valeurs personnelles comptaient plus que tout pour moi.

Ce sont elles qui m’ont toujours guidé. J’ai toujours agi ainsi. 

Je réponds à mes valeurs, j’agis, et après je réfléchis 🙂

Pendant 15 ans, j’ai fait l’expérience du salariat. Je m’y suis sentie à l’étroit. Mon énergie, je la passais à me battre pour les personnes que j’accompagnais, contre mon institution. 

J’ai essayé de mobiliser mes collègues de travail pour faire respecter les valeurs de notre profession. Pas de place pour développer mon potentiel, peu de personnes avec qui je pouvais partager mes valeurs. 

« Claire, tu es trop impliquée… Claire, tu prends trop les choses à cœur… Claire, tu vas trop loin… Claire, tu en fais trop… Claire ce n’est qu’un travail ! »

J’étais trop ou pas assez…

« Claire tu ne peux pas dire ça ! .. Claire tu ne peux pas faire ça ! »

Perte de confiance, sentiment d’être venue d’une autre planète, désintérêt progressif, culpabilité, colère…

Alors, pourquoi rester 15 ans dans un univers pareil ?

J’ai cru qu’ayant 40 ans, 3 enfants, rien n’était plus possible. 

C’était au-delà de croire : c’était comme ça ! Une sorte de croyance universelle ! 

Je ne voyais aucune option ! 

Je n’avais pas le droit de penser autrement et de mettre toute ma famille en danger ! 

Vivre à côté de ma vie mettait bien plus en danger ma famille et moi-même ! 

Il a fallu que la situation devienne extrême pour que j’accepte de tout quitter ! Et comme je vous l’ai dit, aucune assistante sociale sur ce secteur géographique n’avait jamais quitté la MSA pour un autre poste ! Une fois embauchée, chacune menait sa carrière jusqu’à la retraite ! 

C’est parce qu’un jour mes collègues de l’agence d’Arles se sont fait agresser et que j’étais en direct au téléphone avec elles lors de cet événement traumatique que j’ai compris que j’avais un choix à faire. 

Une fois la décision prise, la rupture conventionnelle a été obtenue, au bras de fer. 

2 – J’ai changé de vie professionnelle pour une reconversion digitale

Pour laisser émerger ma nouvelle vie, j’ai mis un terme à tout ce que je ne voulais plus ! 

Événement de la vie, prise de conscience, j’ai accepté d’ouvrir la porte et de chercher… jusqu’à trouver ! 

Sans relâche.  

Cela a pris du temps, d’aller explorer ces autres parties de moi, inconnues, d’écouter mes ressentis pour aller faire mes choix et d’accepter d’aller vers ce pour quoi j’avais du goût en empêchant les « Non, mais ça n’est pas possible ! » de prendre le pouvoir.

À partir de ce moment, à chaque fois que j’ai fait un vrai choix, sans retour en arrière, une nouvelle porte s’est ouverte. 

Il a été nécessaire que je puisse envisager en détail les métiers de l’aide, connexes à mon métier d’origine, pour comprendre pleinement que j’aspirais à ce que cette page se ferme définitivement. 

Je ne veux plus travailler dans le social. Plus jamais. 

«  Oh, il ne faut pas dire jamais !  » 

Si, moi je le dis ! 

Et c’est essentiel pour moi ! 

Et si avoir un métier à un quart d’heure de la maison, qui a du sens et des horaires souples pouvait être vraiment mortifère ? 

Et si je vous dis, que le CDI m’angoisse me terrorise ?

Et si ce qui me fait vibrer c’est le changement, l’aventure, la nouveauté, le challenge, la découverte et que j’étais en train de le découvrir à plus de 40 ans ? 

Et si la stabilité professionnelle était une source de risque pour mon équilibre professionnel plus qu’un garant de sécurité ? 

Et si pour moi un métier qui a du sens était un métier qui me passionne ?

Étant enfant j’ai été élevée avec l’injonction suivante : 

Un métier n’a de sens que s’il se situe dans l’aide et/ou le soin  

Il m’a fallu 15 ans pour prendre conscience de cela et le remettre en question. 

Comprendre que je pouvais faire un autre choix aujourd’hui ! 

Comprendre que pour trouver ma voie, j’allais chercher en direction de ce qui raisonne, m’attire, me fait vibrer et plus du tout du côté de ce qui est RAISONNABLE.

Chaise sur laquelle on voit un cadre sur lequel est inscrit Think outside de the box

J’ai ressenti, j’ai eu l’intuition et la certitude. 

J’ai immédiatement agi en conséquence et ensuite j’ai compris, mis de mots, donné du sens.

Pas besoin que les choses soient logiques pour qu’elles fonctionnent ! Pas besoin qu’elles soient comprises par l’entourage !
Je peux vous dire que plus on va vers ce qui nous attire plus le portes s’ouvrent ! Vraiment ! Il me faudrait plusieurs jours pour vous raconter, mais c’est vrai ! Il s’agit de sortir de l’idée que l’on se fait de ce qu’est le bonheur pour passer au ressenti de ce qui nous donne du bonheur et cela amène beaucoup plus loin !

Me reconvertir dans le digital, une intuition

L’intuition a été mon unique guide. Pour sortir des représentations, je me suis connectée à ce qui m’attirait.

Je l’ai éprouvé dans le temps. 

Depuis le soir où j’ai ouvert la porte au monde pour me reconvertir dans le digital, pas un jour ne s’est passé sans une envie passionnée d’avoir du temps pour découvrir, apprendre, expérimenter. 

Le soir, le matin, entre deux activités, chaque espace-temps me permet d’avancer.

Une fois connecté à ce désir vital, plus de retour en arrière possible. 

C’est une avancée de chaque jour, une construction patiente et puissante. 

Aller de l’avant, essayer, tomber, se relever et continuer. 

Et si certains mots pouvaient retourner une vie ? 

« Digital« 

Pourquoi le digital est-il si puissant à mon sens ? 

Il ouvre toutes les portes ! 

Écoutez la Déclaration d’amour à internet de Frédéric Bardeau !

Je crois que c’est cela que j’ai ressenti lors de cette rencontre avec le digital ! 

Un endroit où j’allais pouvoir découvrir, à l’infini : Le code.

codage informatique

La première chose qui s’est produite c’est l’expérience du codage. Une véritable addiction ! 🙂 

Comme un jeu j’ai appris cette nouvelle langue, avec ses règles et j’ai vu la magie opérer ! 

h1 {

color : blue;

background-color : yellow;

}

« Mon titre écrit en bleu, avec un arrière-plan en jaune ! »

Mais surtout : 

nom =Pierre-Baptiste’

puts ‘Bonjour #{nom}

=> Bonjour Pierre-Baptiste

 ou

var compte = 0

var boucle = function(){ while(compte < 3){ console.log(‘Je boucle! ‘); compte++; } };

boucle();

Cette mécanique qui consiste à construire une logique précise a répondu à un goût profond. 

Pas de place pour l’à peu près, pas de place pour l’interprétation.

Le plaisir de cette construction, le challenge. 

Développer ses capacités de compréhension, chercher, relire, trouver la solution, imiter, tester. 

Découvrir que l’on est capable de repousser les limites, chaque jour un peu plus loin, à travers ces lignes de codes.  

Coder, juste pour soi, pour le plaisir d’apprendre, le plaisir de réussir, de se dépasser, la curiosité, le goût ! 

Je retrouve en codant les sensations que j’avais durant ma scolarité, en mathématiques. 

Durant mon parcours scolaire, j’ai eu des attirances pour certaines matières, mais je les ai perdues de vue ensuite au moment du choix professionnel, car je n’ai pas trouvé de lien entre le goût pour cette discipline et la vie professionnelle ; 

Sur Codecademy c’est soit juste, soit faux. Les solutions je les trouve seule. Personne dans mon entourage ne maîtrise le code. 

Une façon de me défier, de sortir de ma zone de confort. Chaque jour une nouvelle réussite un autre obstacle à dépasser ! Sans le savoir, je commençais déjà à gagner en assurance et en confiance en moi. 

Quelque chose vous attire ! Passez à l’action, essayez ! Concrètement ! C’est par l’expérience que les choses bougent ! 🙂

Au-delà du code, le monde du digital

Ce que j’ignorais c’est qu’en passant cette frontière j’allais entrer dans un univers totalement différent, celui du digital et qu’il allait impacter l’ensemble de ma vie ! 

Me reconvertir dans le digital, m’a permis de trouver des réponses à des aspirations profondes de liberté, de souplesse, de légèreté !

J’ai tout l’espace pour déployer ma créativité !

 3 – Devenir entrepreneuse

Se conformer ou se créer ?

Les choses s’inversent…

En tant que salariée j’ai toujours eu l’impression de devoir prendre la forme du moule. Et que le moule n’avait pas du tout ma forme, mais j’essayais, je me contorsionnais ! 

En tant que freelance, accompagnée par l’école LiveMentor, je suis au contraire invitée à laisser toujours plus de place à ma créativité, à ma singularité ! 

C’est juste magnifique pour moi ! 🙂

Je suis attendue à l’endroit où je suis unique et c’est cela que mon mentor m’invite à faire croître, à faire connaître.

Pourquoi ? Parce que c’est ce que mon audience aime ! 

C’est un changement de regard complet. 

Qu’est ce qui fait la singularité, la valeur de mon offre ? 

La singularité de mon parcours, de ce que je suis, de ce qui m’habite profondément et mon expérience unique !  

Le temps et l’espace

Je croyais tout avoir en main pour me reconvertir dans le digital à 100% !

Ça y est j’ai compris, la reconversion professionnelle en fonction du métier, c’est : 

  • se former à une nouvelle compétence 
  • apprendre à la mettre en valeur grâce au Marketing Digital
  • apprendre à être entrepreneuse

C’est OK ! 

Non c’est pas OK du tout ! 

En faite c’est aussi repenser totalement sa vie de tous les jours ! 

Si je vous dis que c’est un de mes lieux de travail ?

Intérieur d'hôtel avec colonnes lumineuses

Que signifie le mot vacances aujourd’hui ? Je ne sais pas.

Mes repères ont changé. La frontière entre travail et détente aussi ! 

J’entre dans un rapport au temps souple et adaptable, à l’écoute de mes besoins, tout en tenant mes objectifs. Rigueur et flexibilité. 

Faire une pause à n’importe quel moment du jour est tout à fait possible pour aller boire un café, faire une balade en forêt, un bain de mer ! 

Et mon travail n’en est que plus efficace ensuite. 

  • Passez à l’action grâce et faites vous aider grâce au mentoring
  • Entourez-vous de personnes positives, enthousiastes qui vous amènent plus loin ! 
  • Faites du développement personnel pour faire bouger vos croyances, gagner en liberté et en confiance en vous ! 
  • Écoutez votre intuition ! 

Mon entreprise aujourd’hui !

Début 2020 j’ai commencé à me faire accompagner par LiveMentor. 

À ce moment et je venais de faire le choix de me spécialiser dans la création de chatbot. 

J’avais 300 contacts sur LinkedIn. Je ne connaissais rien au marketing. Je découvrais le freelancing ! Je n’avais jamais écrit de post. Jamais aucun article. Je ne savais pas vendre du tout !  

Je n’imaginais à aucun moment faire de la formation ! J’avais beaucoup de difficultés à passer à l’action et le syndrome de l’imposteur n’étais jamais bien loin … 

Aujourd’hui je suis passée à l’action (ou la 6ème étape de la Méthode LiveMentor). 

  • 9 articles (chatbot et reconversion professionnelle pour entreprendre dans le digital) : je croyais détester écrire avant que mon mentor me challenge sur ce sujet (et sur bien d’autres ! 
  • Près de 100 vidéos de présentations de chatbot sur LinkedIn et ma chaîne YT
  • 5 webinaires avec des organismes que j’adore (immense honneur) comme Diversidays, Simplon, HelloAda, Social Builder. (250 personnes en ligne). Moi qui pensais être ultra-timide ! 
  • Une plateforme de formation en ligne 
  • Plus de 1300 contacts sur LinkedIn 

Au-delà de ces chiffres, j’ai développé ma marque, mon audience. J’ai appris à écrire et croyez-moi c’est un vrai changement ! (mon mentor pourrait en témoigner 🙂 

Et surtout je suis sortie de ma zone de confort ! Très largement 🙂 

J’ai gagné confiance en moi, j’ai découvert des choses incroyables : le plaisir que je peux avoir lors d’un webinaire, moi qui me croyais ultra timide, le plaisir que j’aie à écrire moi qui pensait détester cela, le plaisir que j’ai à faire de la formation

Et je ne suis pas au bout de mes surprises 🙂 

Les choses continuent à bouger ! Je continuer à développer mes formations, en me centrant sur l’inclusion dans le digital ! Tout se précipite 🙂 

C’est la spirale positive !!! L’effet cumulé 🙂 

Si vous avez envie de relever de nouveaux challenges, alors je vous invite ! Foncez :)

Ne vous laissez pas bloquer par vos croyances ! Essayez ! 🙂

Vous devez faire les choses que vous vous croyez incapable de faire 

Eleanor Roosevelt

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Claire Prieto

Je m’appelle Claire Prieto je crée des chatbots pour les entrepreneurs. Je me passionne pour cet outil au potentiel incroyable. Structuré comme une conversation il interagit avec son interlocuteur. A vrai dire, rien, vraiment rien ne me prédisposait à travailler dans l'univers du web! Assistante sociale, salariée depuis 15 ans en CDI ... Et puis au moment ou vraiment je ne m'y attends pas : une rencontre forte, inspirante. Des mots qui prennent toute leur force . Et c'est le déclic : un désir fort de changement, une soif puissante d'apprendre de nouvelle choses, un besoin de challenge et c'est une nouvelle vie d'entrepreneuse qui commence ...!