Comment devenir traducteur freelance ?
Est-ce que vous pouvez transformer votre passion ou votre talent pour les langues étrangères en métier ?
Oui, c’est possible. En devenant traducteur freelance !
Le principal défi avec le statut de freelance, c’est de trouver ses premières missions. Vous n’avez pas le confort du salarié qui n’a pas besoin de faire de prospection. Et vous pensez peut-être que vous ne savez pas vous vendre. Ou vous souffrez du syndrome de l’imposteur.
Rassurez-vous, nous allons aborder chacun de ces points dans cet article. Vous pouvez devenir traducteur freelance. Vous pouvez lancer une activité prospère et bénéficier de tous les avantages de la vie d’indépendant.
Vous pouvez même faire comme notre élève Géraldine qui a lancé le blog et la chaîne YouTube à succès “Comme une Française”.
Voici les démarches pour vous lancer. Vous trouverez les étapes pas à pas pour commencer en partant de 0. Et nous allons commencer par expliquer ce qu’est un traducteur freelance.
Qu’est-ce qu’un traducteur freelance ?
Un traducteur freelance exerce son métier de façon indépendante.
Un freelance travaille à son compte. Il gère lui-même son activité : le choix des clients, les tarifs, les termes de la collaboration avec les entreprises.
Bien sûr, il doit intégrer les contraintes de ses clients. Mais ce n’est pas un salarié !
Le traducteur indépendant est aujourd’hui en concurrence avec l’intelligence artificielle à travers des applications comme Deepl ou Google traduction.
Cependant, il y a toujours une forte demande en traduction.
En 2017, la chaîne d’information économique et financière CNBC rapportait que « le nombre de personnes employées dans le secteur de la traduction et l’interprétation [avait] doublé au cours des sept dernières années » et devrait « croître de 29 % » d’ici 2024.
Un domaine est particulièrement prometteur, la traduction spécialisée :
- traduction littéraire,
- traduction technique
- ou encore traduction publicitaire (annonce, e-mail marketing, copywriting d’un site, etc.).
Elle nécessite une compétence réelle dont un robot est incapable.
Le premier conseil que nous pouvons vous donner, c’est justement de se spécialiser en freelance.
La spécialisation vous permet :
- de choisir un domaine ou un secteur d’activité que vous aimez,
- de développer votre expertise et de devenir le meilleur sur cette niche,
- d’augmenter le prix de vos prestations freelance.
Vous avez l’impression que vous allez passer à côté d’opportunités ? C’est tout le contraire. En vous spécialisant, vous développez un avantage compétitif sur vos concurrents. Vous devenez expert dans un certain type de traductions et les clients potentiels de ce secteur s’adresseront à vous en priorité.
Devenir traducteur sans diplôme
En France, la profession n’est pas réglementée. Cela veut dire concrètement qu’aucun diplôme n’est requis pour devenir traducteur freelance.
Certaines entreprises peuvent le demander. Mais il faut surtout pouvoir démontrer sa maîtrise de la langue étrangère (surtout si vous voulez être freelance à l’étranger). Vous pouvez le faire en donnant des exemples de documents traduits ou vous constituer un portfolio.
La vie de traducteur freelance en ligne
Il est tout à fait possible d’exercer son métier à distance avec internet. Vous pouvez ainsi travailler depuis chez vous. Vous gérez vos horaires et travaillez au moment où vous êtes le plus productif.
Vous pouvez aussi trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle : faire les activités que vous aimez, passer un peu plus de temps avec votre conjoint ou avec vos enfants.
Vous pouvez également faire comme Thomas et devenir digital nomade. Il en parle dans ce post LinkedIn.
Les nombreux avantages – et les quelques inconvénients – du métier de traducteur freelance
Premier avantage : vous travaillez d’où vous voulez. Vous pouvez travailler de chez vous et éviter les embouteillages ou les transports publics bondés. Vous pouvez partir à l’autre bout du monde, tant que vous avez une connexion internet.
Deuxième avantage : vous êtes votre propre patron. Vous gérez votre activité. Vous décidez du nombre de clients que vous souhaitez servir. Vous gérez le curseur. Vous disposez surtout d’une liberté incomparable.
Si vous avez besoin de dormir un peu plus un matin, allez-y. Si vous devez vous occuper de garder votre enfant malade, vous pouvez vous réorganiser sans en référer à quelqu’un d’autre.
Troisième avantage : vous fixez vos tarifs. Bien sûr, vous devez prendre en compte la concurrence. Nous en reparlerons un peu plus bas. Il y a quelques bonnes pratiques à connaître pour faire monter votre tarif.
Cependant, vous ne dépendez pas du niveau d’un salaire.
Bon, il y a quelques inconvénients. Pour certains d’entre eux, vous trouverez un article de blog complet pour vous aider à les résoudre.
Les inconvénients sont :
1/ Vous avez la nécessité de trouver des clients régulièrement. Cela veut dire que vous devez développer votre activité. Vous trouverez des idées dans notre article pour les techniques de vente pour freelance.
2/ Il faut aussi se pencher sur la question de la retraite pour le freelance. Cela dit, la retraite est un sujet même pour un salarié aujourd’hui.
3/ Vous avez quelques obligations fiscales en tant que freelance. Cependant, statut de micro-entrepreneur très allégé.
Clairement, ma comptabilité et mes déclarations me prennent moins d’une heure par mois.
4/ Vous devez savoir gérer la solitude du freelance. Mais vous pouvez aussi vous joindre à un groupe Facebook qui vous ressemble. J’ai personnellement eu beaucoup de révélations lorsque j’ai intégré la communauté des élèves Livementor. C’est un groupe Facebook privé génial où l’on fait quotidiennement de belles rencontres. D’un seul coup, vous pouvez parler avec des indépendants qui vivent exactement la même chose que vous !
Voyons maintenant en détail les démarches.
Comment devenir traducteur freelance ?
1/ Choisir son statut
Être freelance, ça signifie créer une entreprise.
Il existe plusieurs statuts juridiques : micro-entreprise, entreprise individuelle (EI), etc.
Notre recommandation : choisissez le statut d’auto-entrepreneur pour commencer. Vous bénéficiez d’une fiscalité allégée. Vous ne payez pas d’impôts si vous ne faites pas de chiffre d’affaires.
Consultez notre article complet sur comment devenir auto-entrepreneur.
2/ Fixer ses tarifs de traducteur freelance
D’abord, il faut le voir de façon évolutive. Au début, vous aurez peut-être un tarif peu élevé pour obtenir vos premières missions. Cela vous permet de constituer un portfolio et de recueillir des avis positifs.
Puis, vous pouvez augmenter vos tarifs.
Il y a quelques erreurs à éviter quand on fixe ses tarifs en tant que freelance.
Il y a, notamment, la peur d’indiquer un tarif trop élevé. C’est compréhensible. D’autant que l’argent est encore très souvent un sujet tabou en France.
Vous pouvez compenser cette peur de diverses façons. D’abord, soyez conscient de votre valeur. Vous faites un travail de qualité.
Puis, spécialisez-vous. Vous rendez votre compétence rare.
Vous pouvez aussi mettre l’accent sur le service. Que pouvez-vous offrir à vos clients pour augmenter la valeur de vos prestations ? Voici quelques exemples :
- la mise en page du document,
- une traduction optimisée pour les moteurs de recherche,
- la rapidité (votre document traduit en 48h),
- etc.
3/ Trouver ses premiers clients comme traducteur freelance débutant
Eh oui ! Vous devez maintenant trouver des clients !
Une des meilleures façons, c’est d’utiliser les plateformes pour freelance. Elles mettent en relation les clients avec un besoin et les prestataires. C’est l’endroit où il faut être.
Les traducteurs ont d’ailleurs une plateforme dédiée, proz.com. Avec l’abonnement, vous pouvez très vite avoir des missions.
Notre conseil : inscrivez-vous sur un maximum de plateformes. Au début, soyez partout. Et pensez à bien soigner votre profil et à indiquer les informations clés sur chaque plateforme.
Vous pouvez aussi utiliser d’autres canaux : votre réseau professionnel, votre cercle relationnel, les salons d’entreprise…
4/ Utiliser la création de contenu
Pour se démarquer, un freelance doit soigner son personal branding. La création de contenu est un bon moyen.
Vous pouvez lancer un blog par exemple et créer des articles sur la traduction. Ou un compte sur un réseau social : LinkedIn, Instagram, TikTok.
Le mot de la fin
Maintenant, passons à l’action. Je vous propose un exercice pour choisir votre niche.
1/ faites une liste du type de traduction que vous aimez.
2/ faites une liste des secteurs que vous aimez.
3/ faites une rapide étude de marché sur Google : dans quel domaine ou type de traduction la demande est-elle la plus importante ?
Vous avez trouvé votre niche ?
Pour vous aider à vous lancer, inscrivez-vous au cours gratuit pour freelance conçu spécialement pour vous aider à faire décoller votre activité.
Et si vous voulez être équipé pour votre nouvelle vie d’indépendant, suivez la formation Livementor pour freelance. Elle vous enverra vers l’infini et au-delà !
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