Comment Devenir Freelance pour Mener sa vie Rêvée (ou Presque) ?

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Eleonore

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Devenir Freelance, ce nouveau métier et buzz word de plus en plus utilisé par la presse, qui permet à de nombreuses startups de naître et surtout à des milliers de personnes de travailler ! Même si certains de mes amis ou mes parents ne comprennent pas forcément ce à quoi se résume ma vie au quotidien, j’adore ça ! Écrire ces quelques lignes aujourd’hui me permet de faire un bilan. Et puis qui sait, peut-être que ça donnera à certains l’envie de sauter le pas et devenir Freelance !

Avant de rentrer dans le sujet, les présentations s’imposent ! Si tu lis cet article, tu es sûrement toi-même Freelance, startuppeur, jeune diplômé, employé, cadre ou tout simplement curieux. De mon côté, mes parents ont décidé de m’appeler Eléonore (et non je ne suis pas au sud), j’ai 23 ans, je vis tout près de Paris et mène ma petite vie de Freelance depuis presque un an.  

Comment passer au stade de Freelance ?

Petit récap de mon passage en École de commerce

À 17 ans, bac en poche, j’ai quitté ma petite ville de Pornichet pour faire une école de commerce ! Si en y en entrant on m’avait dit, après ton BAC +5 tu deviendras Freelance en contenu et community management, j’aurais rigolé et très certainement pas compris ce que cela signifiait. Pendant mes trois premières années de Bachelor, je me passionne pour la finance, la comptabilité et suis persuadée d’avoir trouvé ma voie ! Après une semaine en stage de comptabilité, j’explique à la RH être désolée et pense m’être trompée de voie !

Finalement je pars pendant 6 mois dans une petite startup et m’occupe de beaux projets, de leurs réseaux sociaux et de l’acquisition ! Expérience approuvée, j’entre donc en master, pars en Erasmus, en Écosse durant 6 mois. Je décide alors de lancer mon petit blog ainsi qu’un compte Instagram sur cette belle expérience ! J’écris, je publie au rythme de mes envies, la ligne éditoriale n’est pas encore très claire, mais j’aime ça. 

On a pas tous la chance de voir le pont d’Harry Potter !

Une alternance qui m’a beaucoup appris !

En rentrant en France, retour à la réalité et surtout à la recherche d’une alternance pour valider mon Master 2 en marketing digital. Une belle galère à vrai dire. Assez sûre de moi, je cherche et postule aux offres comprenant les mots startups, réseaux sociaux et food. Bref une offre quasi introuvable. Histoire de ne pas galérer, je postule à des offres plus larges, qui me correspondent à minima. Après plusieurs entretiens, de faux espoirs et beaucoup de « tu manques d’expérience » je tombe durant une soirée un peu arrosée sur une offre coup de cœur.

Bien décidée, je m’isole une petite demi-heure, postule et la magie opère. Quelques jours plus tard, je décroche un premier entretien, suivi d’un second et hop j’ai enfin trouvé !  Je débarque dans une mini startup du social food, le rêve. Pour éviter les détails et faire de cet article un roman, je résumerais cette expérience comme très enrichissante. Malgré l’échec de plusieurs projets, j’ai appris à apprendre, à être autonome et à la fin de mon alternance à combattre ma peur de passer des appels au téléphone (je sais que toi aussi tu n’aimes pas appeler des clients, prestataires devant tout ton open space qui t’écoute et encore moins lorsque la conversation est en anglais.) Le bon déroulé de cette alternance aurait voulu que je continue en CDI, mais finalement non !

Devenir Freelance : une galère remplie de belles rencontres

Arrive alors un moment de stress ultime et la grande question : mais qu’est-ce-que je vais faire à la rentrée ?

Dans le même temps, je deviens rédactrice bénévole pour un chatbot assez sympa sur Messenger, qui te résume l’actu tous les jours : Freshr. J’écris donc assez régulièrement des brèves sur le digital, les startups et les grandes entreprises. Avec le temps, je prends de plus en plus de plaisir à écrire, à faire de la veille, à m’informer, bref j’aime écrire. Dylan et Romain me font confiance depuis un an maintenant. Je gère deux équipes et c’est un peu grâce à eux que ma passion de l’écriture est née. Alors merci les copains !

Je postule pour une offre de Social Media Manager chez Live Mentor, l’école de la vie un peu, et malgré un call et un test fait, Alexandre m’explique que mon profil est intéressant, mais que je devrais davantage me spécialiser. Il me conseille de creuser dans le copywritting. 

La poursuite du graal : la recherche du CDI se poursuit et je tombe sur un poste qui me tente pas mal. Entretien téléphonique, entretien physique, présentation de ce que je ferais si j’avais le poste. Bingo, le job est pour moi, MAIS un « test » de 3 mois est demandé et je dois prendre mon statut d’auto-entrepreneurAprès une ou deux heures à me renseigner sur le statut, une réflexion assez complexe, mais courte et l’envie de tenter, je fais mon statut en 10 minutes (et même en ayant fait des recherches au préalable je fais des erreurs, merci l’Accre). Le lundi qui suit, c’est parti je débarque à Station F.

La suite de l’histoire pour devenir Freelance

Me voilà dans l’aventure startup, sans CDI, mais plongée dans une boîte assez cool avec un poste à responsabilités. Top on peut penser, mais la désillusion ne tarde pas à arriver. Le salariat déguisé, ça parle à beaucoup de Freelance. Avoir le statut d’auto-entrepreneur et travailler tous les jours pour la même entreprise, avec des horaires imposés, un lien de subordination et ça pour un taux mensuel faible voir très faible, triste réalité et légère claque dans la gueule (vous m’excuserez le terme.) Déterminée, jeune et peu sûre de moi je le fais pendant deux mois, j’apprends, j’échoue, je réfléchis et décide de quitter le navire à cause d’un manque de plaisir au quotidien. Et voilà retour au point de départ. Ça aurait pu me dégouter du Freelancing, mais pas du tout !

Chômage, une réflexion continue, une peur de l’inconnu et trois petites semaines qui passent avec de gros doutes. Finalement je me lance, trouve quelques missions sur Crème de la Crème, dont une pour Hello Marcel, un chatbot qui propose plein d’idées sorties pour les parents ! Après un call et un entretien la mission est pour moi ! Hop, une première mission de prise, un sourire sur mon visage, mais surtout une réelle confiance qui s’installe avec les deux fondatrices, Marie-Anne et Sandrine. Elles m’impliquent dans de nombreux projets, sont fans de mes vidéos et me laisse gérer quand elles partent en vacances. Si c’est pas beau ça !

Et ça continue…

Mi-janvier, en me baladant sur Twitter, je vois que Siècle Digital recherche des rédacteurs pour couvrir le CES de Vegas. Rédactrice pour Freshr, passionnée par l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies je tente ma chance. Valentin me contacte et en deux temps trois mouvements, j’écris plusieurs articles. À la fin du CES, il m’explique être à la recherche de rédacteurs plus réguliers. Mon style lui plaît, je deviens donc officiellement rédactrice pour Siècle Digital.

Plus tard dans l’année, c’est le site CLUBIC qui me contacte et me propose de rédiger de temps en temps des articles, toujours sur des sujets tech. Passionnée comme je suis, j’accepte.

Entre temps, on me contacte via Malt pour travailler, toujours en tant que Freelance dans une agence de communication. L’objectif ? Rédiger des tribunes, des articles de blog … L’expérience me tente, n’ayant jamais travaillé en agence, je me dis que c’est l’occasion. Finalement la collaboration se terminera plus tôt que prévue. La raison ? Les codes assez strictes des agences et le monde des RP que je ne maitrisais pas du tout. Je ne considère pas ça comme un échec, j’ai vu et j’ai appris pas mal de choses. Tout expérience est bonne à prendre et permet de savoir ce que l’on aime ou pas !

Une vie rythmée depuis 6 mois !

Bien évidemment, entre janvier et maintenant, j’ai cherché d’autres missions. Parfois on vous explique la raison du refus, d’autres fois non et c’est bien dommage, mais c’est le jeu ! On vous dira aussi que vos tarifs sont trop élevés, comparés aux autres. Avec le temps et les missions, je pense que chacun peut déterminer son prix en fonction des demandes clients.

Il ne faut pas se sous-estimer et faire des missions, juste pour vivre. Crème de la Crème a d’ailleurs récemment lancé une chouette initiative qui regroupe de manière anonyme les TJM des freelances dans de nombreux domaines. Ce qui permet pour les petits nouveaux ou ceux qui ont des doutes, de pouvoir se positionner de manière concrète sur le marché !

Avec la rentrée qui arrive à grands pas, mes envies et mes objectifs sont plus clairs. Même si j’ai beaucoup hésité en me demandant si je ne devais pas me replonger dans la recherche d’un CDI, histoire d’être comme les autres, avoir une situation stable, un poste que les autres peuvent comprendre et surtout un certain confort, et une vraie stabilité, je pense que devenir Freelance me correspond totalement. Et pour la petite anecdote ma gentille maman me dit depuis 6 mois « je n’ai t’ai jamais vu aussi heureuse, t’es épanouie et tu t’éclates, alors continue ma fille. » Et ça même si elle n’utilise pas Facebook, ne sait pas ce qu’est un chatbot ou l’intelligence artificielle, tout ce qu’elle voit c’est que je suis bien et c’est le principal.  

Pour moi devenir Freelance est synonyme de liberté, d’expériences, de rencontres et surtout de plaisir. Et c’est ça le plus important ! Comme mon entourage le dit, j’ai « la belle vie » : une situation financière confortable, des clients avec qui j’aime travailler, la possibilité de travailler en bord de mer et des envies plein la tête.

Ah oui, au moment où j’ai commencé cet article je regardais un joli coucher de soleil à la Turballe, plutôt chouette non (non ce n’est pas en Bretagne, mais en Loire-Atlantique ahah) ? Je te laisse l’admirer !

Et maintenant que demander de plus ?

Certains de mes amis pensent que devenir Freelance rime avec chômage, branlette (c’est tellement beau et cru comme mot) et flemmardise, mais pas du tout. C’est juste de l’envie. L’envie d’être son propre chef, apprendre, savoir se vendre, aller démarcher des clients, prouver qu’on est capable de le faire. C’est également avoir la chance de gérer ses journées et son salaire. Pour moi, les deux qualités indispensables à tout Freelance pour se lancer sont l’autonomie et l’organisation. Des qualités dont je dispose, malgré mon jeune âge et qui me permettent de bien mener mon quotidien.

Pour me spécialiser un peu plus et devenir une Freelance épanouie, je me suis inscrite à deux formations sur LiveMentor, une sur le Copywriting et pour l’autre j’hésite encore, mais ce sera très probablement la formation pour Freelance. Et avoir la communauté LM c’est vraiment une chance ! C’est des personnes qui s’entraident au quotidien, se soutiennent et je ne peux qu’applaudir et être fière d’en faire partie.

Bref pour terminer cet article et te faire réfléchir un peu, je suis récemment tombée sur cette vidéo « quand est-ce-qu’on arrête d’avoir une vie de merde ? » Une question banale, mais la réflexion d’Antoine BM, que tout le monde devrait avoir au moins une fois dans sa vie est juste magique. Ça te prendra 8 minutes de ta journée (parfait pendant la pause clope ou la pause déj) et tu pourras peut-être grâce à elle et du coup un peu grâce à moi, te poser les bonnes questions !

Bien évidemment si toi ou ta boîte avez des besoins en contenu, en community management ou tout simplement des questions sur cette histoire qui est la mienne, n’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires ! 🙂

Les conseils de LiveMentor pour les Freelances :

cours par mail gratuit freelance

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Eleonore

Jeune freelance en contenu et community management ! Passionnée par la technologie et les médias, je suis rédactrice pour différents sites et gère la ligne éditoriale de différentes entreprises, en les aidant à se développer avec ma plume !