Axelle Pignard : Créatrice d’Oxyn
Aujourd’hui on vous présente Axelle Pignard. Elle voulait offrir une véritable expérience d’évasion, d’air frais, de sport et de bien être. Elle à donc créé Oxyn. Découvrez son histoire.
Présente-nous ton histoire :
-
Ton parcours :
Après avoir effectué un BTS en communication suivi d’une licence professionnelle en communication je suis partie en Australie en 2013 avec un Permis Vacances Travail. À mon retour en France 13 mois plus tard, je suis prise à un poste pour aider à la gestion de projets et organiser des meetings pour des projets de recherche partout en Europe. Deux années passent et je suis promue et intègre un nouveau département dans tout ce qui touche à la communication et à la création d’entreprise.
De nombreux événements personnels me font réaliser que je ne suis plus sûre d’être au bon endroit, que j’ai surtout encore d’autre chose. Mais je ne trouve pas vraiment quoi. La crise covid arrive, après un mois de confinement je décide de le dire à tout mon entourage. J’ai trouvée une idée d’entreprise, je plaque tout et je me lance dans cette folle aventure !
-
Les premières idées :
Il est venu de mes deux passions : voyager (j’ai visité plus de 36 pays depuis 2012) et le sport (suite à mon retour en France après l’Australie j’ai eu un véritable déclic). J’ai donc décidé d’organiser des séjours sportifs partout en France avec des coachs sportifs expérimentés et diplômés. Dès le début du projet, une très bonne amie à moi m’a fait rencontrer mon mentor actuel. Cela m’a permis de viser plus haut et de lancer une startup avec une levée de fonds dès le début.
-
Ton projet
Ce que je souhaite avec Oxyn, mon entreprise, c’est offrir une véritable expérience d’évasion, d’air frais, de sport et de bien être à mes clients dans des endroits proches de la nature en France.
Finalement avec le contexte actuel c’est se retrouver en petit comité loin de son chez soi avec un coach diplômé. Cet été j’ai choisi une personne pour m’aider à trouver mon positionnement et ma stratégie de marque, pour trouver mon nom et dresser les 3 profils type de mes personae.
-
Les démarches de création :
J’ai déposé de la marque à l’INPI très tôt. Nous avions décidé de lancer une levée de fond dès le début, j’ai donc simplement créé une SAS (société par actions simplifiées) pour que les futurs investisseurs puissent entrer au capital de l’entreprise. Et il a fallu finaliser tout le business plan, le budget, etc… J’ai été aidée par mon mentor pour ces démarches.
-
Les difficultés rencontrées :
Il y a eu quelques difficultés avec le prestataire qui a créé mon site internet, puis j’ai changé. Ça a été complexe, ça m’a appris à faire plus attention à partir de maintenant.
Avec le contexte Covid, le tourisme et le sport ont assez impacté, et ma levée de fonds aussi mais elle n’est pas terminée.
J’ai eu aussi un peu peur de ne pas réussir à tout concilier.Mon job que je n’avais pas encore quitté, et le lancement de mon entreprise. J’y suis parvenue, mais ça m’a demandé beaucoup de temps tous les soirs et les weekends. Il ne faut pas avoir peur de ne plus trop avoir de temps pour soi et ses proches…ou alors, il faut savoir très bien s’organiser.
Quand on veut aller jusqu’au bout, il faut s’en donner les moyens mais quand on travaille sur des sujets qu’on aime et qui nous passionnent, le temps passe à une allure folle, c’est assez dingue !
Quel a été le déclic pour entrer dans le monde de l’entrepreneuriat ?
Je n’aimais plus ce que je faisais depuis 2 ans et j’avais l’impression de ne plus vraiment apprendre. Je me réveillais le matin sans conviction et j’y allait presque à reculons, ça n’avait plus de sens pour moi. J’étais devenue aigrie professionnellement.
Le confinement est arrivé et ça m’a fait réaliser qu’il était temps de partir. Tout plaquer à mon âge sans impacter quiconque, ce n’est pas si compliqué quand on réfléchit. Il faut dire aussi que j’étais sur des sujets de création d’entreprises depuis déjà 3 ans dans mon travail donc ça m’a donné quelques idées. Je me suis dit : lance toi !
Que peut-il se passer dans le pire des cas ?
Perdre de l’argent ? Ok, je mets juste un peu de sous de côté pour prévoir un peu de sécurité en cas de problème.
Avoir des regrets ? Jamais !
Je me répète souvent : “N’aie pas peur d’échouer, aie peur de ne pas essayer.”
Comment as-tu vécu ton expérience LiveMentor ?
J’ai adoré ! Les supports vidéos théoriques sont vraiment bien expliqués et les différents intervenants des vidéos sont sympas. On ne se lasse pas de regarder plusieurs vidéos pendant des heures. Clara Lalande, mon mentor, m’a beaucoup apporté, elle connait bien mon sujet grâce à son expérience dans le domaine du sport. J’ai tellement aimé les moments de coaching passés avec elle qu’on est restées en contact jusqu’à aujourd’hui.
Quelles sont les prochaines étapes dans le développement de ton projet ?
Pour la suite d’Oxyn on en est là où tout devient concret : on lance début avril les premiers séjours en physique.
J’ai tellement hâte, un an après avoir pris ma décision, tout prend enfin vie !
C’est un véritable rêve qui se réalise et je suis reconnaissante d’embarquer avec moi dans cette aventure plein de gens géniaux !
Je dois aussi me concentrer sur la création de contenu de plus en plus qualitatif, je dois accueillir ma première stagiaire et finir ma levée de fonds.
La vie d’entrepreneur c’est palpitant, parfois on stresse un peu, d’autres fois on est super enthousiaste, le tout dans la même journée ou la même heure. Et j’adore !
Je suis officiellement à mon compte depuis 2 mois maintenant et je ne le regrette pas. Ça peut faire peur de plaquer son CDI, je le conçois, mais j’ai réalisé que j’aimais trop l’aventure et surtout, j’adore me lancer des défis ! A quoi ça sert la vie métro, boulot, dodo si on n’en tire aucun bénéfice ? Je détestais me réjouir d’être vendredi. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Je travaille pratiquement 7j/7j, j’ai des semaines parfois très chargées, d’autres où je lève le pied, mais je suis seule maître de mon emploi du temps. Et si le travail n’est pas fait, je ne peux m’en prendre qu’à moi même.
Si tu devais recommencer à 0 demain, que changerais-tu ?
J’aurais sans doute pris le temps de réfléchir un peu plus avant les grosses décisions du projet.
Maintenant je met un point d’honneur à toujours interroger TOUT son réseau lorsque j’ai besoin d’aide. Parfois j’oublie, et en fait ça s’avère très utile. On ne se rend pas toujours compte qu’on a plein de contacts qui connaissent les bonnes personnes. Faire marcher son réseau ça peut mener loin !
En 12 mois j’ai réalisé à quel point j’avais beaucoup d’aide autour de moi et que je pouvais donner toutes les chances à mon entreprise de bien fonctionner.
Il faut savoir oser dans la vie, envoyer un sms ou un email à quelqu’un, qu’on le connaisse ou non, ça ne coûte rien ! Avec un peu de chance si votre bonne étoile est dans les parages…tentez le coup, au pire vous n’aurez pas de réponse !
Un conseil pour les personnes qui veulent se lancer ?
N’attendez pas, lancez vous : vous ne le regretterez jamais !
Si vous avez une idée en tête, foncez !
Si vous n’en avez pas, faites comme moi : prenez une trame d’Ikigai et posez vous les bonnes questions, ça aide beaucoup :
Ce pour quoi je suis douée, pour quoi j’aimerai être payé, ce que j’aime et ce dont le monde à besoin.
Prenez votre courage à deux mains et surtout n’écoutez pas ceux qui vous disent que vous n’en êtes pas capable. Ils projettent leur peurs sur vous, au fond ils ne se mettent pas vraiment à votre place.
Je préfère vivre avec des remords que vivre avec des regrets 🙂
Pour retrouver Axelle Pignard sur ses réseaux :
Pour aller plus loin…
Vous avez aimé le portrait d’Axelle ? Découvrez celui de Amli Adjallah, de Severine Durand et d’Amandine Robin qui ont un parcours similaire.
Pour retrouver l’ensemble des portraits d’entrepreneurs, c’est par ici.
Commentaires