Brigitte Fontaine : Se lancer dans l’entrepreneuriat à 61 ans

Aujourd’hui on vous présente Brigitte Fontaine. Suite à un licenciement économique, elle décide à l’âge de 61 ans de se lancer dans l’entrepreneuriat. Découvrez son histoire.

Présente-nous ton histoire Brigitte :

• Ton parcours :

En février 2020, j’ai subi un licenciement économique. 

J’ai alors 61 ans et il me faut travailler encore  7 années pour  obtenir une retraite complète. Pour moi, c’est une catastrophe.

Je travaillais depuis 20 ans, pour le secteur protégé. Autodidacte, j’avais commencé par un poste de VRP, avant de devenir cheffe de secteur.

Ma nouvelle fonction consistait à gérer une petite équipe de 3 à 4 personnes. Je m’occupais principalement de former les nouveaux représentants et de les faire monter en compétence.

En 2013 notre entreprise connaît  de grandes difficultés et une restructuration s’avère nécessaire. Grande période de stress, je m’attends à être licenciée !

A ma grande surprise, le nouveau dirigeant me propose de devenir Directrice Régionale Nord Est.

Je suis séduite par le challenge mais est-ce que je serai à la hauteur du poste ? Je ne suis pas sûre d’avoir la stature…

En plein doute, je refuse mais le nouveau Dirigeant insiste fortement, et je finis par me laisser convaincre et accepter le poste.

Pendant 6 ans, j’ai progressé, je me suis formée,, j’ai beaucoup travaillé, avec passion et sans compter mes heures. J’ai été préoccupée, stressée même, par les résultats insuffisants de l’entreprise, je me suis surinvestie dans mon activité. Mais j’étais heureuse car l’équipe de direction était formidable et bienveillante.  On ramait oui, mais on ramait  tous dans le même sens. Nous avions tous le même objectif : sauver la boîte, sauver notre boîte !  ! Nous adorions tous l’entreprise !

Mais en 2018, épuisé, notre Dirigeant s’est tourné vers d’autres aventures professionnelles et notre entreprise a été confiée à une nouvelle dirigeante.. Très rapidement le ton a changé, on m’a retiré certaines responsabilités.

Les brimades et les interdits sont devenus mon quotidien. Mes collègues et moi avons vécu un an de harcèlement moral avant le licenciement économique.

• Ton projet :

C’est lasse et déprimée que j’ai abordé les premiers  mois de mon CSP, un dispositif d’accompagnement des salariés après un licenciement économique . Que faire à mon âge ? Quelles sont les solutions quand votre employabilité est sur le déclin ?

J’ai donc décidé d’entreprendre un bilan de compétences. Dirigée par une psychologue du travail expérimentée et compétente, l’expérience a été très bénéfique. Tout en avançant sur les différentes étapes du bilan, Agathe m’a rassurée et m’a aidée à  reconstruire ma confiance en moi sapée par ma dernière année d’activité. Petit à petit, l’horizon s’est rouvert : Je ne voulais plus être prise en otage par mon travail. J’ai trop souffert d’avoir négligé ma famille, à ce stade,  je souhaite  travailler tout en étant  libre d’organiser mon temps à ma façon.

Je ne veux plus subir de pression hiérarchique, j’en ai trop souffert. 

Je veux devenir travailleur indépendant. 

Après avoir fais des enquêtes métiers, je me suis décidé sur la voie qui sera la mienne : Agent immobilier indépendant !

Je pars à la rencontre d’agents indépendants, je fouine partout sur le net, les réseaux sociaux, les blogs… J’ai été surprise de constater que la profession utilisait beaucoup les réseaux sociaux pour communiquer.

De mon côté, je n’avais ni profil Facebook, ni compte Instagram. Mais j’ai vite compris que ça allait devenir nécessaire .

Ton expérience LiveMentor :

Je soumet la formation Marketing Digital de LiveMentor à ma conseillère CSP et je l’obtiens.  

Mon objectif au départ était simplement de savoir les différencier, de comprendre leurs différentes fonctions et  leurs fonctionnalités.

Puis, petit à petit, et grâce à Maxence, mon mentor, je me suis prise au jeu. Maxence, mon mentor, y a bien contribué ! Il m’a aidée à définir  mes personas, et rapidement j’ai envisagé mon futur métier d’un œil différent. J’ai aimé être libre dans ma formation, libre de m’organiser à ma façon, de fouiller là où j’avais envie mais  sans non plus être livrée à moi même  grâce à l’accompagnement de mon mentor.

Il a été mon guide, il m’a donné le fil conducteur que j’ai ensuite déroulé selon mon rythme et mes envies. D’ailleurs, après les 3 mois de formation j’en redemandait et  je suis repartie pour la formation Copywriting.

Sans ces formations j’aurais lancé mon projet d’une façon très différente, je pense que je ne me serais pas donné toutes les chances de réussir.

Un conseil pour les personnes qui veulent se lancer ?

Si  j’avais un conseil à donner, je dirai « osez, faites vous confiance ! »  A 62 ans, je me lance dans un nouveau métier et je compte bien réussir ce défi !

Pour aller plus loin…

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