Anthony Maillot : D’électricien à professeur de danse

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Aurélie Surget

Illustration de Anthony Maillot : D’électricien à professeur de danse

Aujourd’hui je vous présente Anthony. Entrepreneur dans l’âme et passionné de danse, il se lance un double défi personnel : ouvrir avec sa femme sa propre école de danse de 400 m2 et gérer seul la communication en s’investissant sur Facebook ! Découvrez son parcours.

Je te laisse te présenter Anthony :

Je m’appelle Anthony, j’ai 31 ans et j’ai la chance de dire que je vis de ma passion : la danse.

Pourtant, ma formation originelle n’a rien à voir avec la danse : j’ai passé mon BEP / CAP en électricité sur Paris, puis à l’âge de 18 ans, j’ai voulu créer ma boite. Je déménage alors à Draguignan, dans le Var, où les loyers sont beaucoup moins chers et la qualité de vie y est supérieure qu’à Paris. Pendant 2 ans, je me suis spécialisé en administration réseau et en dépannage informatique. J’étais jeune, motivé, j’avais la fibre entrepreneuriale mais au bout d’un an, j’ai dû fermer boutique.

Cet échec ne m’a pas découragé pour autant. J’ai réalisé que je voulais exploiter ma passion : la danse. Je fais alors une formation pour devenir professeur de danse. À 20 ans, je donne mes premiers cours de salsa, bachata et hip hop. Je me débrouille au jour le jour en louant des salles selon le nombre d’élèves…

Je continue sur ce rythme pendant 5 ans, mais une idée commence à germer dans ma tête : pourquoi ne pas créer ma propre structure ? En plus, ma femme est elle aussi professeur et me soutiens dans cette envie de changement.

On repart alors de zéro. On se forme chacun de notre côté à de nouveaux styles de danse, on quitte Draguignan pour emménager près de Perpignan et on commence à chercher le local idéal pour notre école.

Après 6 mois de recherches et 3 mois de travaux, on est fier du résultat : Une école spacieuse, de 400 m², avec un espace détente et un bar, qui propose des cours de hip-hop, de street jazz, de danse classique, mais aussi de break dance, de pôle dance, de regggeaton, de zumba et bien d’autres styles encore. Un rêve ambitieux qui prenait vie, que nous étions déterminés à pérenniser.

Il ne manquait plus qu’à trouver nos premiers clients.

Étape 1 : Commencer seul, s’entourer et appliquer des choses simples pour s’améliorer

Avec ma femme, nous avons pensé toute l’image de l’école et la communication ensemble de A à Z. Sans faire d’étude de marché au préalable, on a fait ça à l’instinct. On a vraiment commencé seuls, avec une vision de l’école idéale qu’on aurait nous même voulu avoir en tant qu’élève.

Grâce à mes connaissances en informatique, j’ai rapidement créé un site internet pour notre école. On a fait imprimer des flyers qu’on a distribués à des points stratégiques dans Perpignan. En 1 semaine, on a écoulé notre stock, et naturellement les premiers élèves sont venus pour s’inscrire à nos cours.

On a vite atteint le cap des 200 élèves ! Nous avons embauché 15 nouveaux professeurs sélectionnés sur audition pour nous épauler et diversifier notre offre. J’étais content, mais toujours en train de chercher comment mieux positionner mon site, être plus visible dans les résultats de recherche, toucher de nouveaux potentiels élèves. Je savais qu’on pouvait aller plus loin.

Un jour, je suis tombé par hasard sur les formations de LiveMentor. J’étais peut-être sceptique au début, mais j’ai fini par m’inscrire à la formation initiale en Marketing Digital. Pourtant, au bout d’une seule heure de cours, j’avais déjà appris des choses concrètes que je pouvais appliquer directement sur mon site internet !

Ce que j’ai adoré en plus des méthodes concrètes, c’est le sentiment de ne pas avoir été seul : l’équipe et la communauté LiveMentor ont toujours été super réactifs : réponses rapides aux emails, rendez-vous téléphoniques, échange de conseils, toujours dans la pédagogie et la bienveillance ! Grâce à eux, j’ai amélioré facilement mes pages de vente et mon interface en général

Étape 2 : La magie du référencement naturel

Le cours sur le référencement naturel (SEO) reste celui qui m’a le plus marqué ! Je me suis rendu compte des opportunités de visibilité que cela pouvait nous apporter ! J’ai commencé par un gros travail autour des mots clés. En m’aidant des outils SEMrush et Myposeo, j’ai conclu qu’il fallait faire un effort sur les disciplines (les différents styles de danse) et les localités (les villes autour de notre école).

Le contenu a été repensé à partir de là, avec plus de détails dans les descriptions des cours, un planning clair avec les horaires et des vidéos filmées pendant nos cours. En 2 mois, notre visibilité a explosé.

Notre site a bondi dans les résultats de recherche Google. Même si le nombre de visiteurs n’a pas vraiment évolué, je sais que notre trafic est beaucoup plus ciblé. Les chances qu’une personne qui tombe sur notre site s’inscrivent ensuite à l’un de nos cours est beaucoup plus importante. J’ai pu affiner mon positionnement et améliorer ma visibilité rapidement.

Étape 3 : Le super pouvoir de Facebook

J’ai continué d’affiner mon positionnement et d’améliorer ma visibilité en m’inscrivant à une deuxième MasterClass : Facebook. Mes résultats sur Facebook s’améliorent depuis de jour en jour.

  • La portée de mes posts a quadruplé
  • Le nombre de réactions a doublé

J’ai décidé de participer à cette deuxième MasterClass car j’avais deux objectifs : créer du contenu adapté et ciblé mon audience.

Je suis encore dans la phase où je me permets d’expérimenter certaines choses, notamment au niveau du format. Alors, j’ai réalisé toutes sortes de post : vidéos, photos, carrousel…

Pour moi, ce sont les posts vidéos qui fonctionnent le mieux : plutôt logique pour une discipline où tout réside dans la beauté et l’exécution d’un mouvement. Je monte les vidéos moi-même après avoir filmé mes cours : ce sont généralement des démonstrations où des extraits de chorégraphies réalisées avec les élèves. Ça intéresse les gens car ça leur montre comment se passe concrètement un cours, comme s’il était déjà dans la salle avec nous. Plusieurs élèves nous ont repéré grâce à ça.

Ensuite, j’ai commencé à cibler VRAIMENT mon audience. Je pensais le faire avant, mais mes critères étaient beaucoup trop larges. Je me suis limité à un périmètre géographique assez restreint, ainsi qu’à des centres d’intérêt qui correspondent exactement aux styles de danse qu’on enseigne.

J’ai aussi compris une chose essentielle : la régularité du contenu. Aujourd’hui, je respecte un planning éditorial et je programme 1 post minimum tous les deux jours.

Conclusion

Aujourd’hui, cette école existe depuis 5 ans ! Plus de 300 élèves participent à cette aventure, en plus des 5 personnes qui nous accompagnent au quotidien. Certains élèves sont là depuis le tout début ! C’est extrêmement valorisant et nous conforte dans l’idée que ce changement de vie fut une des meilleures décisions qu’on ait prise.

Mais comme je suis un éternel insatisfait, la prochaine étape est de générer encore plus d’engagement sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram dans le but d’avoir de nouveaux élèves. J’ai encore une grosse marge de progression ! Même si je dois jongler entre la préparation des cours, l’administratif et la communication de l’entreprise, j’ai le bonheur de pouvoir dire que je vis de ma passion !

Si vous avez une passion, honnêtement, foncez !

Pour retrouver Anthony sur ses réseaux :

Linkedin : linkedin.com/anthony-maillot

Pour aller plus loin…

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